Gédéon TALLEMANT, Sieur Des Réaux, dit TALLEMAND DES RÉAUX, auteur cité dans le Littré

TALLEMANT (1619-1692)

Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme TALLEMANT a été choisie.

41 citations dans le Littré

Œuvres citées dans le dictionnaire Littré

Aucune œuvre identifiée, le travail d'identification des œuvres reste à faire sur cet auteur.

Quelques citations de Gédéon TALLEMANT, Sieur Des Réaux, dit TALLEMAND DES RÉAUX

Voici un tirage aléatoire parmi ses 41 citations dans le Littré.

  1. Elle [Mme de Puisieux] endetta le couvent des Dix-Vertus d'une somme considérable, et cela pour des friponneries ; car le pâtissier seul demande beaucoup.
    Histor. éd. P. Paris, t. I, p. 470 (friponnerie)
  2. Sa femme [de la Fontaine] dit qu'il rêve tellement, qu'il est quelquefois trois semaines sans croire être marié.
    Historiettes, de la Fontaine. (rêver)
  3. Le chevalier ne mangeait point avec elle ; car la marquise tient pour maxime qu'il ne faut qu'un amant fasse devant sa maîtresse que ce qui est de l'essentiel de l'amour, et que, par exemple, il ne faut qu'une grimace en mangeant, ou quelque petite indécence pour tout gâter ; elle appelle cela faire des mortalités.
    t. V, p. 261, éd. P. Paris (mortalité)
  4. Elle [Mme Cornuel] disoit que Sanguin, le médecin, faisoit binet de M. le duc d'Elbœuf, parce qu'il le faisoit vivre par miracle après son apoplexie.
    Histor. t. IX, p. 56 (binet [1])
  5. Voiture était plutôt [pour Mlle de Rambouillet] un amant de galerie et pour badiner qu'autrement ; aussi le faisait-elle bien soutenir.
    Histor. t. II, p. 235, éd. de 1834 (soutenir)
  6. Les louanges lui étaient bonnes [à Balzac], de quelque part qu'elles vinssent, et jamais il n'étoit assez paranymphé à sa fantaisie.
    t. IV, p. 95 (paranympher)
  7. Le marquis de Sillery pria sa mère de le recevoir de son mieux [M. de Chavigny] ; elle lui fit une chère admirable, quoiqu'il fût cornarien.
    DES RÉAUX, Histor. t. II, p. 96, éd. de 1840 (cornarien, ienne)
  8. Une marieuse de gens, on appelle vulgairement cela une apparieuse.
    VIII, p. 70 (apparieur, euse)
  9. La comtesse de Maure avait de l'esprit infiniment, un esprit capable, instruit, connaissant et extraordinaire en toute chose.
    Hist. t. III, p. 266 (connaissant, ante)
  10. L'ardeur avec laquelle elle aimait, son courage, sa fierté, ses yeux vifs, et ses cheveux trop dorés, lui firent donner le surnom de Lionne.
    Historiettes, t. IV, p. 12 (lion, onne)
  11. Il [Balzac, depuis le Prince] changea sa façon d'écrire pour montrer qu'il n'était pas ignorant comme on lui avait reproché ; mais, en récompense, il est ferré en quelques endroits, et cette affectation d'érudition n'est que trop souvent désagréable.
    t. IV, p. 91, éd. de 1855 (ferré, ée)
  12. Elle [Mlle de Scudéry] dit toujours : depuis le renversement de notre maison ; vous diriez qu'elle parle du bouleversement de l'empire grec.
    Scudéry et sa sœur. (renversement)
  13. Il fait des devises… lesquelles mon ignorance ne conçut que pour emblèmes très chétives.
    t. V, p. 139, éd. Paris. (emblème)
  14. Mme de Sévigné chante, elle danse, et a l'esprit fort vif et agréable ; elle est brusque et ne se peut tenir de dire ce qu'elle croit joli, quoique assez souvent ce soient des choses un peu gaillardes.
    dans le Dict. de DOCHEZ. (gaillard, arde [1])
  15. Le roi [Louis XIII] prit amitié pour Saint-Simon, à cause… qu'il ne tourmentait pas trop ses chevaux.
    Louis XII (tourmenter)
  16. Joubert, qui a eu de la réputation et qui, en effet, plaidait bien pour le fond, quand on lui avait donné tout le temps qu'il lui fallait pour lécher son ours, disait de grandes sottises quand il se mettait sur le bien dire.
    Historiettes, t. X, p. 216 (ours)
  17. Lambert …était d'assez amoureuse manière.
    cité dans REMUSAT, Infl. de la scolastique sur la langue française, p. 398 (manière)
  18. Il y avait chez elle la plus grande liberté du monde… il y en a même qui lui ont volé tantôt sa bourse, tantôt sa pelotte d'argent… et jamais il n'y eut demoiselle du Marais à qui on ait si souvent plié la toilette.
    Historiettes, t. IX, p. 92 (plier)
  19. Il [la Calprenède] affina plaisamment les libraires ; il traitait avec eux pour deux ou pour quatre volumes ; après, quand ces volumes étaient faits, il leur disait : j'en veux faire trente, moi.
    la Calprenède. (trente)
  20. Pour se venger d'un homme, elle prit du mal exprès pour le poivrer.
    dans les Excentricités du langage (poivrer)