« commun », définition dans le dictionnaire Littré

commun

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Fac-simile de l'édition originale du Littré (BNF)

commun, une

(ko-mun, mu-n' ; au singulier masculin, l'n se lie devant une voyelle ou une h muette : un commun intérêt, dites : un ko-munn intérêt ; d'autres, ne conservant pas à la syllabe un la nasalité, disent : un ko-mu-n intérêt) adj.
  • 1Qui est de participation à plusieurs ou à tous. L'air, la lumière sont communs. Par un mouvement commun à la nature Quelque maligne joie en son cœur s'élevait, Corneille, Pomp. III, 1. Tout doit être commun entre de vrais amants, Corneille, Cinna, V, 2. Le sentiment de l'immortalité leur est commun à tous, Massillon, Carême. Vérité d'un avenir. Hélas ! on ne comprenait point alors que tout ne dût pas être commun parmi ceux qui étaient obligés de n'avoir qu'un cœur et qu'une âme, qui avaient la même foi, la même espérance…, Massillon, Confér. Usage des revenus ecclésiastiques. Vous voyez de là que l'amour de la retraite et du silence n'est pas commun à tous les dévots, Pascal, Prov. 9.

    La maison commune, l'hôtel de ville.

    Terres communes, terres qui, n'ayant pas de possesseur particulier, servent aux usages d'une communauté, dans le territoire de laquelle elles se trouvent situées.

    Des amis communs, des amis qui le sont des deux parties. Nos ennemis communs, Racine, Andr. I, 4.

    Le droit commun, la loi établie dans un état, l'usage général.

    Terme de jurisprudence. Dont la jouissance est permise à plusieurs personnes à titre égal. Escalier, puits, chemin commun.

    Jugement ou arrêt commun, jugement exécutoire contre une personne qui n'a point été mise en cause ou qui a fait défaut, aussi bien que contre la partie qui a comparu.

    Époux communs en biens, époux mariés sous le régime de la communauté.

    Choses communes, les choses qui ne sont pas susceptibles de propriété publique ou privée comme l'air, la mer.

    En termes de palais et de généalogie, l'auteur commun des parties, se dit quand on parle du père de deux frères ou sœurs qui plaident ensemble.

    En arithmétique, diviseur commun, nombre qui divise exactement deux ou plusieurs autres nombres. 4 est un diviseur commun de 36, de 28 et de 52.

    Le plus grand commun diviseur, le plus grand de tous les diviseurs communs à deux ou plusieurs nombres. Ainsi 84, 42, 56, ont pour diviseurs communs 2, 4, 7, 14. Ce dernier est le plus grand commun diviseur des trois nombres donnés.

    Dénominateur commun, celui qui appartient à plusieurs fractions données ou réduites au même dénominateur.

    Terme de physique. Réservoir commun, en parlant de l'électricité, la terre où s'écoule et d'où semble sortir toute l'électricité sensible produite par nos machines.

    Terme de géométrie. Qui appartient à la fois à deux figures que l'on compare.

  • 2Qui se fait en société, ensemble ; qui est conjoint. À Sparte les repas des hommes étaient communs. Le travail commun resserre leur union. Un commun naufrage. Faisons de notre haine une commune attaque, Racine, Andr. II, 2. Nos crimes communs, Racine, Brit. III, 3. Sa cause à tous les rois n'est-elle pas commune ? Racine, Athal. III, 6.

    Faire cause commune, se dit de personnes qu'un intérêt, un motif quelconque pousse à réunir leurs efforts, à combattre pour un même objet. Elle s'était promis qu'il ferait cause commune avec elle contre son époux…, Diderot, Essai sur Claude.

    Faire bourse commune, se dit de personnes mettant ensemble l'argent qu'elles ont ou qu'elles gagnent, et vivant ainsi avec l'avoir les uns des autres.

    Faire vie commune, vivre à frais communs.

    La vie commune, la vie des communautés.

    Avoir quelque chose de commun avec, n'avoir rien de commun avec, avoir ou n'avoir pas des analogies, des rapports, des ressemblances avec. Qu'a de commun la censure de Rome avec celle de France ? Pascal, Prov. 6. Leur histoire n'a rien de commun avec celle du peuple de Dieu, Bossuet, Hist. I, 7. Un tel mouvement n'a rien de commun avec entendre, Bossuet, Conn. de Dieu, 4. Il ne veut rien avoir de commun avec elle, Massillon, Avent, Conc. L'amour a cela de commun avec les scrupules qu'il s'aigrit par les réflexions, La Bruyère, IV. Qu'auraient donc de commun cette secte et ma flamme ? Voltaire, Zaïre, III, 4.

  • 3Général, public. L'intérêt commun. L'opinion commune. Je n'ai pour ennemis que ceux du bien commun, Corneille, Sertor. III, 2. Je ne m'oppose point à la commune joie, Corneille, Héracl. V, 8. Déférez quelque chose au sentiment commun, Rotrou, Antig. IV, 6. Asservi maintenant sous la commune loi, Racine, Phèd. II, 2. Eh ! qui n'éprouve hélas ! dans la perte commune Les tristes sentiments de sa propre infortune ? Voltaire, Orphel. I, 1. Vos greniers [des fourmis] sont témoins que chacune de vous Tâche à contribuer au commun bien de tous, La Fontaine, Captivité de St-Malc.

    La langue commune, la langue qui se parle le plus généralement dans un pays. En Alsace, l'allemand est la langue commune.

    D'un commun accord, de concert, sans opposition aucune.

    D'une commune voix, unanimement. Vous m'avez avoué mille fois Que Rome le louait d'une commune voix, Racine, Brit. II, 6.

    La voix commune, l'opinion générale.

    Faire preuve par la commune renommée, c'est-à-dire par l'opinion publique, au moyen d'une enquête.

  • 4Ordinaire. Devenir d'un usage commun. À la mode commune. Il sait les bruits communs, les historiettes de la ville, La Bruyère, II. Après l'invective commune contre les honneurs, les richesses et le plaisir, le prédicateur…, La Bruyère, XV.

    La vie commune, les mœurs générales, les événements ordinaires de la vie. La vie commune ne saurait être une vie chrétienne, Massillon, Carême, Élus.

    Sens commun, faculté de juger raisonnablement des choses, en tant qu'elle appartient à la plupart des hommes. Le simple sens commun nous tiendrait lieu de code, La Fontaine, Fabl. I, 21.

    Les mots, les termes communs de la langue, ceux qui sont usuels entre tout le monde, par opposition aux termes techniques.

    Style commun, style qui n'a rien de remarquable ni d'élégant.

    Vers commun, vers de dix syllabes, ainsi nommé par opposition au grand vers ou vers alexandrin, qui est de douze syllabes, et au petit vers, qui est de huit syllabes.

    Le commun peuple, le vulgaire. C'est le commun peuple qui veut que ses maîtres soient les esclaves des évêques, Voltaire, Mœurs, 46. Mais pour moi qui, caché sous une autre aventure, D'une âme plus commune ai pris quelque teinture, Corneille, Héracl. III, 1. Personne n'a tiré d'une destinée plus qu'il n'a fait : l'extrême et le médiocre lui sont connus ; il a brillé, il a souffert, il a mené une vie commune, La Bruyère, IX.

    Expédier en forme commune, en style de la daterie de Rome, expédier sans grâce et sans remise ; et, figurément, être expédié en forme commune, éprouver un sort fâcheux, une malencontre, perdre tout son argent au jeu, mourir entre les mains de mauvais médecins, etc.

    Délit commun, se disait d'un délit commis par un ecclésiastique et justiciable du juge ecclésiastique, par opposition à cas privilégié.

  • 5Fréquent, abondant, qu'on trouve facilement. Les bons muscats sont communs en Languedoc. Rien n'est plus commun que ce nom [d'ami], Rien n'est plus rare que la chose, La Fontaine, Fabl. IV, 17. Le changement, madame, est commun à la cour, Racine, Brit. V, 3. L'exemple en est commun, Racine, Baj. II, 1. Les grands talents sont rares ; mais la science et la raison sont communes, Voltaire, Lett. Gallitzin, 14 août 1767.
  • 6Qui ne s'élève pas au-dessus du niveau ordinaire. Un livre et un sermon, si communs qu'ils soient, apportent bien plus de fruit, Pascal, Lett. à Mme Périer, 5 nov. 1648. On ne doit jamais refuser de lire ni d'ouïr les choses saintes, si communes et si connues qu'elles soient, Pascal, ib. Je ne murmure point qu'une amitié commune Se range du parti que flatte la fortune, Racine, Brit. III, 7. Faites, faites paraître une âme moins commune, Molière, F. sav. V, 4.
  • 7Privé de noblesse, de distinction. Il a l'air commun, la figure commune. Il n'y avait rien que de très commun en lui, Scarron, Rom. com. ch. 13.
  • 8 Terme de grammaire. Nom commun ou substantif appellatif, celui qui convient à tous les individus de la même espèce ; homme, cheval sont des noms communs.

    Nom commun ou épicène, nom qui change de genre, ou nom qui convient aux deux sexes : un bel enfant ou une belle enfant ; une perdrix, qui se dit également du mâle et de la femelle.

    Adjectif commun, adjectif qui, comme fidèle, a la même terminaison au masculin et au féminin.

    Syllabe commune, syllabe qui, dans les langues où la quantité des syllabes fait le vers, peut être longue ou brève.

    Terme de grammaire grecque. Verbes communs, verbes qui ont à la fois le sens actif et le sens passif, avec la terminaison passive.

    Dialecte commun, par opposition aux dialectes locaux, la langue littéraire commune à tous les écrivains grecs après Alexandre.

    Terme de rhétorique. Lieux communs, sorte de points principaux, auxquels les anciens rhéteurs rapportaient toutes les preuves dont ils faisaient usage dans leurs discours ; et par extension et en mauvaise part, idées usées, rebattues, pensées ou expressions banales. Il ne dit que des lieux communs.

  • 9Année commune, l'une portant l'autre, bon an, mal an. J'ai vérifié qu'année commune il n'y naît [à Rome] que 3500 enfants, Voltaire, Phil. III, 346.

    S. f. Terme de bourse. Faire une commune ou moyenne, se dit d'une personne, qui, après avoir acheté des valeurs à un prix, les voit subitement baisser, sans que son opinion sur la hausse ait changé ; qui alors achète en baisse la même quantité de valeurs qu'elle possède déjà (ce qui diminue le prix de revient de la totalité) ; et qui, quand la hausse reprend, vend aussitôt que les cours ont atteint ce nouveau prix de revient sans attendre, au risque de ne pas le revoir, son prix d'achat primitif.

  • 10 S. m. Le commun, ce que deux ou plusieurs personnes mettent en société. Il faut prendre cette dépense sur le commun.

    Vivre sur le commun, vivre aux frais d'une société, sans rien faire ; et aussi, vivre sur le tiers et le quart.

    En commun, loc. adv. De société, de concert. Vivre, travailler en commun. Ils mettaient leurs biens en commun, Bossuet, II, Pent. 2.

  • 11Le plus grand nombre, la généralité. Le commun des lecteurs. Elle était plus grande que le commun des femmes, Hamilton, Gramm. 6. Il passe le commun des amants, Molière, Psy. IV, 2. Des devoirs et des soumissions Qui passent le commun des satisfactions, Corneille, Cid, II, 1. Ils naissent instruits, et ils sont plus tôt des hommes parfaits que le commun des hommes ne sort de l'enfance, La Bruyère, II.

    Cette chose est du commun, elle n'a pas grand prix. Soyez plutôt maçon si c'est votre talent, Ouvrier estimé dans un art nécessaire, Qu'écrivain du commun et poëte vulgaire, Boileau, Art p. IV.

  • 12La roture, les basses classes. Un homme du commun, Molière, Mis. II, 5. Ces hommes du commun tiennent mal leurs promesses, Corneille, Nicom. III, 7. Quand il en aurait eu [un sceptre, une couronne], ç'aurait été tout un : Le nez royal fut pris comme un nez du commun, La Fontaine, Fabl. XII, 12. Le patron ne croyait mener que des gens du commun, Sévigné, 498. Les gens du commun ne trouvent pas de différence entre les hommes, Pascal, P. div. 22. Ses proches eux-mêmes, plus accoutumés à le voir de près [Moïse], le regardaient presque comme un homme du commun, Massillon, Conf. Fuite du monde. Sentiments qui distinguent les âmes royales d'avec les âmes du commun, Fléchier, Mont.

    Terme de liturgie. Le commun des martyrs, les martyrs pour lesquels l'Église prie en masse ; et fig. Il est du commun des martyrs, c'est un homme que rien ne distingue.

  • 13Le commun chez les rois, chez les princes et les grands, nom collectif qui signifie les bas officiers. Il a mangé à la table du commun.

    Chez le roi, grand commun, les offices destinées à la nourriture de la plupart des officiers de la maison du roi. Petit commun, certaines offices détachées du grand commun pour la nourriture de quelques officiers privilégiés de la maison du roi. Il y avait les jésuites du grand commun et surtout les jésuites des femmes de chambre, Voltaire, Ingénu, 13. Il acheta une charge de médecin du grand commun à Versailles, Condorcet, Malouin.

  • 14Dans les grandes maisons, les communs, les bâtiments affectés aux cuisines, écuries, remises, etc. D'Aubigné se mit à bâtir un vaste et superbe château, d'immenses basses-cours et des communs prodigieux, Saint-Simon, 314, 103.
  • 15Les communs se dit dans quelques provinces pour les commodités.

PROVERBES

Qui sert au commun ne sert à pas un, c'est-à-dire personne n'a soin de ce qui n'est la propriété de personne. On dit dans le même sens : il n'y a pas d'âne plus mal bâté que celui du commun.

En ce monde tous les biens sont communs, c'est-à-dire ils sont là, et il ne reste que les moyens de les avoir.

REMARQUE

Une commune voix est la réunion de tous les suffrages prononcés unanimement ; une voix commune est une voix ordinaire, qui n'a rien de plus remarquable qu'une autre : Le parterre a prononcé d'une commune voix que ce chanteur n'avait qu'une voix commune. Cependant, en certains cas, voix commune peut avoir aussi le sens d'opinion générale : Suivant ou selon la voix commune.

HISTORIQUE

IXe s. Pro Deo amur et nostro comun salvament, Serment.

XIe s. E les choses qui sunt remeses [restées] en la nef, seient departies en comun, Lois de Guill. 38. La bataille est merveilluse et cumune, Ch. de Rol. CII.

XIIIe s. Ensi furent desacointié li Franc et li Grieu, et ne furent mie si comun come il avoient esté devant, Villehardouin, XCI. Je ne voi orendroit nul home en nostre comun qui, avant moi, vous seüst conduire ne guerroier, Villehardouin, XXXIX. Et se il au comun de Venise pooit faire graer ce qu'il i avoit trové, Villehardouin, XIII. Entre aus [eux] deus doit estre tout un, Solaz et joie de commun, Lai du Conseil. Ce n'est mie chose commune, Comme le soleil et la lune, Que dam Denier [l'argent], Choses qui faillent en ménage. Ains nous fit, biau filz, n'en doutés, Toutes por tous et tous por toutes, Chascune por chascun commune, Et chascun commun por chascune, la Rose, 14091. Et l'autre partie par le droit qui est communs à toz ès coustumes de France, Beaumanoir, 17. Toutes justices qui sont à plusors parchonniers [co-propriétaires] doivent estre fetes en liu commun as seigneurs, et doivent tenir lor jugemens en liu commun, la ù le [la] justice est commune, Beaumanoir, XXII, 11. Et porce que li communs peoples sacent comment il doivent estre puni s'il meffont…, Beaumanoir, XXX, 1. Cil qui sont procureur por le commun d'aucune vile en le [la] quele il n'a point de commune, doivent estre mis et establi de par le segneur, Beaumanoir, ib. 80. Toz ciaus [ceux] et totes celles qui sont dou comun dou murtri ou de la murtrie, se il est de comune, Ass. de J. 131. Dreit deit estre comun et igual, et il ne le sereit mie en cest cas se einsi n'esteit, ib. 102.

XIVe s. L'en dit que chose d'amis sont communes entre eulz, et est dit pour ce que amisté est en communication, Oresme, Eth. 245.

XVe s. Le commun peuple, Froissart, II, II, 4. Le commun [les gens de la commune] avoit grand pitié du chevalier qu'ils aimoient durement, Froissart, I, I, 150. Seigneurs, vous allez en grand peril, car il y a mauvais commun [gens de la commune] en celle ville, Froissart, II, II, 67. Et aussi attendoient ils que tous les gens d'armes, les archers et les communes gens des bonnes villes et des villages fussent passés outre, Froissart, I, I, 29. Qui commun sert, nul ne l'en paye ; et s'il mesprent, chacun l'abaye, Gerson, Harangue au roi Charles VI, p. 17. Vous estes alez pluseurs fois Veoir Helot et Eudeline, Et coucher aux femmes communes [filles de joie], Deschamps, Poésies mss f° 516, dans LACURNE. Jours communs [jours ouvrables], ib. f° 387. Et ont les Anglois ung mot commun que autreffois m'ont dit traictant avec eulx ; c'est qu'aux batailles qu'ils ont eues avec les François, tousjours ou le plus souvent ils ont eu le gain ; mais en tous traitez qu'ils ont eu à conduire avecques eux, ils y ont eu perte et dommage, Commines, III, 8. Il y estoit contrainct [Édouard] tant par le duc de Bourgongne que par le commun d'Angleterre, Commines, IV, 5.

XVIe s. Le droit de commander a esté commun au Fils et au Saint Esprit aussi bien qu'au Pere, Calvin, Instit. 95. [Cela] appartient en commun à Jesus Christ et à tous ses membres, Calvin, ib. 115. Seroit-ce que la hardiesse lui feust si commune que…, Montaigne, I, 5. C'est un usage commun, Montaigne, I, 22. Toutes les regles nous conduisent d'un commun accord à…, Montaigne, I, 70. Le chargeant seul de leur faulte commune, Montaigne, I, 97. Ailleurs les femmes sont communes sans peché, Montaigne, I, 114. Cette consideration n'a rien de commun avecques les offices de l'amitié, Montaigne, I, 218. Ils les rostissent et en mangent en commun, Montaigne, I, 239. Et sont les mariés communs en tous bien, Loysel, 111. Il estoit commun [connu de tous] dès Piemont qu'on alloit à Perpignan, Du Bellay, M. 513. Despuis ceste parole est demourée en usage entre les Grecs, comme un proverbe commun, Amyot, Pélop. 20. Qu'il possedoit luy seul les cueurs de tous les citoyens, qui devoient estre communs, Amyot, Agésil. 6. Il n'est pas tousjours necessaire de multiplier tous les denominateurs particuliers l'ung par l'aultre, pour trouver denominateur commun, Est. de la Roche, Arismetique, f° 12, verso.

ÉTYMOLOGIE

Provenç. comun, como ; catal. comu ; espagn. comun ; ital. commune ; du latin communis, anc. latin, comoinis, de cum, et moene ou moinus, munus, mur, devoir (voy. MUNIR).

SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

COMMUN. Ajoutez : - REM. Deniers communs, s'est dit de l'argent appartenant à une commune. Il semble qu'on a pu aussi peu ordonner sur les deniers communs d'une ville que sur les deniers appartenant à un particulier, Boislisle, Corresp. contrôl. génér. 1689, p. 171.