« courtage », définition dans le dictionnaire Littré

courtage

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courtage

(kour-ta-j') s. m.
  • 1Profession de courtier. Faire le courtage des vins. Les Juifs commencèrent à exercer le commerce, le courtage et l'usure, Voltaire, Phil. V, 306.
  • 2Prime qui sert de rétribution au courtier. Un quart pour cent de courtage.

    On dit aussi : droit de courtage. Cette affaire [une recommandation au ministre] me mit en goût, et dix pistoles, que je donnai à Scipion pour son droit de courtage, l'encouragèrent à faire de nouvelles recherches, Lesage, Gil Blas, VIII, 9.

HISTORIQUE

XIIIe s. Li mesureur ne doivent prendre ne demander, par leur seremens, de la some mesurée que un denier, de la demi some obole, et de mains [moins] noiant, ne pour courratage ne pour autre chose, Liv. des mét. 160. Ge m'entremet de corretages, Ge faiz pais, ge joing mariages, la Rose, 11881.

XIVe s. Il en volent avoir ensi leur courretaige, Baud. de Seb. VII, 580. Il feront l'office de courretier bien et loyaument. Et leur soit deffendu… sur peine d'estre bannis de la courreterie à tousjours-més, que ils ne fassent nuls faux contracts… Il ne pourront faire l'office de courreterie… et ne pourront demander, de leur courretage, fors l'estimation faite d'ancienneté, Ordonnance, février 1321. Les proufis et emolumens dou coulletaige des vins, Du Cange, corratagium.

XVe s. Sa fille de chambre est leans Qui la sert de menus suffrages, Elle a sa vieille aux yeux rians, Qui ne la sert que de courtages, Coquillart, Droits nouv.

ÉTYMOLOGIE

Voy. COURTIER.