« fourrière », définition dans le dictionnaire Littré

fourrière

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Fac-simile de l'édition originale du Littré (BNF)

fourrière

(fou-riê-r') s. f.
  • 1Bâtiment dans l'arrière-cour d'une grande maison où l'on renferme diverses provisions, telles que le bois, le charbon, au-dessus desquelles les officiers qui les distribuent ont leur logement.

    Service chargé de distribuer et de fournir les objets que renferme la fourrière.

  • 2 Terme de jurisprudence. Lieu où l'on retient des chevaux, voitures, etc. qui ont été saisis, jusqu'au payement des dommages, amendes, etc. Mettre un cheval, une vache, une voiture en fourrière.

HISTORIQUE

XIIIe s. Sire, soiez en la foriere [pâturage] ; Chascuns de nous se traie ariere ; Et devant vous viendrons corant, Ren. 6407.

XVe s. Panneterie, eschançon, cuisine, fruiterie et fourriere [certain office dans la maison du roi], Deschamps, Poésies mss. f° 436, dans LACURNE. Telle est honteuse Et marmiteuse, Qui, de nuit, par l'huis de derriere, Ne sera pas trop vergogneuse De suivre compagnie honteuse à quelque valet de fourriere, Blason des fausses amours, p. 275, dans LACURNE.

XVIe s. Que nul ne voise [aille] soier [couper] ne prendre herbe es bois ne es forieres [pâturages] d'autrui, Coust. génér. t. I, p. 832. Mettre en fouriere, Laurière, Gloss. du droit français.

ÉTYMOLOGIE

Feurre, paille, fourrage ; picard et normand, forière, lisière d'un champ cultivé ; Berry, fourrière, râtelier d'étable où l'on met le fourrage.