« pendable », définition dans le dictionnaire Littré

pendable

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Fac-simile de l'édition originale du Littré (BNF)

pendable

(pan-da-bl') adj.
  • 1Qui mérite d'être pendu. Je soutiendrai toujours, morbleu ! qu'ils [des vers] sont mauvais, Et qu'un homme est pendable après les avoir faits, Molière, Mis. II, 7. L'abbé Dubois, plus pendable encore que Law, sentait qu'il pouvait devenir la seconde victime du public, Duclos, Œuvr. t. V, p. 345.
  • 2Qui entraîne la peine du gibet. La polygamie est un cas, Est un cas pendable, Molière, Pourc. II, 13.

    Familièrement. Tour pendable, méchanceté insigne. Il [le serpent] passe, dans un pays voisin, pour avoir joué un tour pendable aux femmes, Voltaire, Taureau blanc, ch. 3.

    Le cas n'est pas pendable, il n'y a pas lieu de beaucoup blâmer. Pour moi je ne vois point que le cas soit pendable, Molière, Mis. I, 1.

HISTORIQUE

XIIIe s. Aucune gens quident [pensent] que cil qui sunt pris, en present meffet, emblant connins ou autres grosses bestes savages en autrui garennes anciennes, ne soient pas pendavle, Beaumanoir, XXX, 105.

XVIe s. Il n'est homme de bien qui ne soit pendable dix fois en sa vie, Montaigne, IV, 130.

ÉTYMOLOGIE

Pendre.