« prélature », définition dans le dictionnaire Littré

prélature

Définition dans d'autres dictionnaires :

Fac-simile de l'édition originale du Littré (BNF)

prélature

(pré-la-tu-r') s. f.
  • 1Dignité de prélat. Saint Augustin, sans se laisser éblouir de sa prélature, Bourdaloue, Carême, I, Ambit. 491. Il avait enfin pris son parti et renoncé à la prélature, lorsque quelqu'un accourt lui dire qu'il est nommé à un évêché, La Bruyère, VIII. Le dégoût de la théologie l'avait jeté dans les belles-lettres, ce qui est très ordinaire en Italie à ceux qui courent la carrière de la prélature, Rousseau, Confess. III.
  • 2L'ensemble des prélats, qui à la cour de Rome ont droit de porter l'habit violet. Bien loin de se trouver flattée de cette imagination de Bouillon, la prélature se moqua cruellement de lui, Saint-Simon, 384, 184.

HISTORIQUE

XVIe s. Car ces vilains de faict et geniture, Sur les gentilz demandoient prelature [prééminence], Marot, J. V, 10. Princes regnans et gens de prelature, Marot, J. V, 240.

ÉTYMOLOGIE

Prélat ; provenç. espagn. et ital. prelatura. On a dit aussi prelacie, Monstrelet, t. I, ch. 53, p. 89, dans LACURNE.