« prise », définition dans le dictionnaire Littré

prise

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Fac-simile de l'édition originale du Littré (BNF)

prise

(pri-z') s. f.
  • 1Action de prendre, de s'emparer. On poursuit maintenant l'auteur de l'entreprise, Et nous serons tous deux satisfaits par sa prise, Du Ryer, Scévole, IV, 4. La prise des deux rois de Perse et de Médie De cette guerre enfin ferme la tragédie, Rotrou, Bélis. I, 6. Dinan n'est pas de difficile prise ; mais il ne laisse pas d'être important, Pellisson, Lett. hist. t. II, p. 255. C'est le tracas qui nous divertit ; raison pourquoi on aime mieux la chasse que la prise, Pascal, Pens. IV, 2, éd. HAVET. Que dites-vous de la prise de Gand ? il y avait longtemps, mon cousin, qu'on y avait vu un roi de France, Sévigné, à Bussy, 18 mars 1678. Moquez-vous des nouvelles de la place des Prêcheurs [place d'Aix] : l'enlèvement de la princesse d'Orange et la prise de son mari sont à faire rire, Sévigné, 31 janv. 1689. Tant les veneurs ont tous en tête D'être à la prise de la bête, Perrault, Chasse, dans RICHELET.

    Lâcher prise, lâcher, abandonner ce qu'on tenait. La mort fit lâcher prise au géant pourfendu, La Fontaine, Fianc. On voit dans l'Inde des millions d'hommes et de femmes… qui font un bruit prodigieux avec des instruments de toute espèce pour faire lâcher prise au dragon [que l'on croit dévorer la lune pendant une éclipse], Voltaire, Fragm. sur l'Inde, VII.

    Fig. Lâcher prise, cesser une poursuite, une dispute, un combat, etc. Notre féal, vous lâchez trop tôt prise, La Fontaine, Magn. Il y a des gens acharnés contre les préjugés ; on ne leur fera pas lâcher prise : chaque secte a ses fanatiques, Voltaire, Lett. d'Argental, 22 oct. 1766.

    Lâcher prise, signifie aussi rendre malgré soi ce qu'on a pris. Il s'était emparé du bien d'autrui ; mais on lui a fait lâcher prise.

    On dit de même : quitter prise. Cette fièvre a bientôt quitté prise, Molière, Tart. III, 3.

  • 2Action de prendre un navire ; navire capturé. Amener une prise dans le port. Le code des prises. Je fus obligé de faire brûler toutes mes prises marchandes, Rapport de Jean Bart, 1696, dans JAL. Le roi, voyant que, dans toutes les prises qui ont été faites par les capitaines de ses vaisseaux pendant le cours de l'année dernière, il y a eu tant de malversations de leur part…, Ordre du roi, 1677, dans JAL. Le hasard fit rencontrer à Caillières dans les rues un marchand hollandais venu à Paris pour des affaires de prises et de négoce, Saint-Simon, 42, 242.

    De bonne prise, se dit des navires appartenant à l'ennemi ou chargés de contre-bande. L'on dit que ce serait une question pour l'amirauté s'il [un vaisseau hollandais] était de bonne prise ou non, Pellisson, Lett. hist. t. I, p. 86. Vous savez, monseigneur, qu'il est dit dans le traité [avec Tunis] que les bâtiments français seront obligés d'avoir patente du roi ou de l'amiral de France, sans quoi ils seront de bonne prise, Duquesne à Seignelay, 1681, dans JAL.

    Par extension, dans le langage général. Une chose de bonne prise, chose qui peut être ou qui est prise avec justice. …Forçant un château, tout est de bonne prise, Régnier, Sat. IX.

    Fig. Il peut se dire d'heureux emprunts que fait un écrivain. Il a tiré cette scène d'un auteur oublié, cela était de bonne prise, Dict. de l'Acad.

    Part de prise, la somme d'argent qui revient à chaque marin d'un navire qui en a pris un autre, après la vente du navire et de la cargaison, et après le procès qui a décidé de la validité de la prise. Le roi n'aura pas de part à cette prise, parce qu'elle a été faite par les Anglais seuls, et que notre traité avec eux porte qu'ils profiteront seuls de ce qu'ils prendront seuls, Pellisson, Lett. hist. t. II, p. 30.

    Conseil des prises, commission extraordinaire établie autrefois en temps de guerre, pour juger les prises de navires capturés sur l'ennemi. Forlis, mon ami, mon avocat, qui, dans le temps, m'a fait gagner plus d'un procès au conseil des prises, Picard, Capit. Belronde, I, 8.

  • 3Se dit à l'hombre, du fonds que chaque joueur est obligé de faire ou d'avoir devant lui, avant de commencer le jeu.
  • 4Facilité de prendre de saisir. Avoir, trouver prise. Il n'y a point de prise pour saisir ce ballot. Le moins qu'on peut laisser de prise aux dents d'autrui, C'est le mieux…, La Fontaine, Fabl. X, 9. Sa queue [d'un singe] est toujours accrochée, et il ne reste que malgré lui dans une place où elle ne peut avoir de prise, Buffon, Quadr. t. XII, p. 149.

    Fig. Je ne vous dirai rien de fort secret des pays que vous savez [la cour] ; ce sont de certaines petites choses qui n'ont point de prise, et qui n'ont pas quasi la force d'être transportées, Sévigné, 26 août 1677. Il [Dieu] veut qu'on anéantisse [en soi] tout ce qui n'est pas lui ; et, pour ce qui est de lui-même, il se cache cependant, et ne donne presque point de prise sur lui-même, Bossuet, 2e sermon, Assomption, 2.

    Cette chose est en prise, elle est exposée à être prise.

    Cette chose est hors de prise, on ne peut la dérober, on ne saurait y toucher, y atteindre.

    Fig. Tel abandonne son père qui est connu, et dont on cite le greffe ou la boutique, pour se retrancher sur son aïeul, qui, mort depuis longtemps, est inconnu et hors de prise, La Bruyère, XIV.

    Au jeu d'échecs, il se dit d'une pièce qu'une autre pièce peut prendre. Mettre une pièce en prise. Votre dame est en prise.

    Au billard, il se dit d'une bille exposée à être blousée.

    S'ôter de prise, se mettre à l'abri d'être pris. En lieu de sûreté le babil est de mise ; Mais ici ne songeons qu'à nous ôter de prise, Corneille, l'Illus. com. IV, 9.

  • 5 Fig. Capacité à saisir, à comprendre. Quelque terme où nous pensions nous attacher et nous affermir, il branle et nous quitte ; et, si nous le suivons, il échappe à nos prises, nous glisse et fuit d'une fuite éternelle, Pascal, Pens. I, 1, éd. HAVET. Voyons si elle [l'intelligence] a quelques forces et quelques prises capables de saisir la vérité, Pascal, dans COUSIN.

    Possibilité d'exercer une action intellectuelle ou morale. Ni les honneurs perdus, ni la richesse acquise N'auront sur leur esprit ni puissance ni prise, Régnier, Sat. XVI. Une épouse de Jésus-Christ, qui, en se dépouillant de tout, ôte à l'ennemi [le démon] toutes les prises qu'il pouvait avoir sur elle, Massillon, Prof. relig. Serm. 2. Il est bien difficile que des faits, et même des raisonnements isolés tiennent longtemps dans la mémoire, quand on manque de prise pour les y ramener, Rousseau, Émile, III.

    Possibilité d'attaquer, de nuire. Ainsi, mon père, j'échappe à toutes vos prises, Pascal, Prov. XVII.

    Avoir de la prise sur, modifier les sentiments. C'est cela sur quoi la résignation n'a pas assez de prise, Sévigné, 564. La douleur n'a de prise sur moi que lorsqu'elle est absolument intolérable, Genlis, Mme de Maintenon, t. I, p. 111, dans POUGENS.

    Avoir prise, trouver prise sur quelqu'un, avoir sujet de le reprendre, etc. Elle [Chimène] avoue que c'est la seule prise que la médisance aura sur elle, Corneille, Cid, Examen. … S'il faut que sur vous on ait la moindre prise, Gare qu'aux carrefours on ne vous tympanise, Molière, Éc. des f. I, 1. Afin d'ôter toute prise et tout moyen d'y répondre, Pascal, Prov. X. Il n'y point de prise à cette accusation, Sévigné, 13 nov. 1673.

    Avoir prise sur quelqu'un, pouvoir l'arrêter, lui faire sentir de la peine ou du plaisir. Mon cœur tenait encore à des attachements par lesquels mes ennemis avaient sur moi mille prises, Rousseau, Confess. x.

    Donner prise sur soi, ou, simplement, donner prise, s'exposer à être repris. Et que, si vous vouliez, tous vos déportements Pourraient moins donner prise aux mauvais jugements, Molière, Mis. III, 4. Jamais d'autres n'ont donné si belle prise que vous, Pascal, Prov. VI. Il [d'Alembert] est hardi, mais il n'est point téméraire ; il est né pour faire trembler les hypocrites, sans leur donner prise sur lui, Voltaire, Lett. Thiriot, 19 nov. 1760.

    Donner prise à la critique, s'exposer à être critiqué.

    Donner prise, permettre de saisir afin de profiter contre… Les écrits de l'un ne donnent aucune prise aux desseins des autres, Pascal, Prov. III. Plus une chose est réunie en elle-même, plus elle approche de l'immutabilité ; l'unité ne donne point de prise sur elle, elle s'entretient également partout, Bossuet, 5e sermon, Vêture, 2.

  • 6Dispute, querelle. N'avez-vous pas eu prise avecque votre frère ? Rotrou, Vencesl. IV, 4. Vauban et du Metz ont eu aujourd'hui quelque prise ensemble devant le roi, Pellisson, Lett. hist. t. III, p. 236. Richelieu venait au secours de mon père sur des avis qu'on lui avait donnés, ou sur des prises qu'il avait eues avec le roi, Saint-Simon, 6, 86.

    Familièrement. Prise de bec, querelle en paroles.

    En venir, en être aux prises, se saisir, se combattre. Les deux armées, les deux combattants en sont aux prises. Deux chiens qui sont aux prises. Les voilà aux prises, pieds contre pieds, mains contre mains, Fénelon, Tél. XVI.

    Par plaisanterie, en venir aux prises, attaquer un bon diner. Je brûle d'en venir aux prises, Et jamais je n'eus tant de faim, Molière, Amph. III, 6.

    Fig. Être aux prises, en être aux prises, se dit de personnes qui disputent les unes contre les autres. Souvent nous en étions aux prises ; Et vous ne croiriez point de combien de sottises…, Molière, Femm. sav. IV, 2. Voilà le gendre et le beau-père aux prises, Dancourt, Vend. Surêne, sc. 16. Il [Marmontel] répondra sûrement à Votre Majesté avec plus de satisfaction qu'il ne fera à la Sorbonne sur son Bélisaire ; le pauvre garçon est actuellement aux prises avec elle, D'Alembert, Lett. au roi de Pr. 10 avr. 1767.

    On dit de même : je les ai mis aux prises, je les ai laissés aux prises. Soit pour s'amuser, soit pour corriger deux misanthropes l'un par l'autre, M. de Laval voulut les mettre aux prises ; il envoya prier Alceste à dîner, Marmontel, Contes mor. Mis. corr.

    Être aux prises, en être aux prises, se dit aussi de personnes qui jouent les unes contre les autres. Nos joueurs en sont aux prises, sont aux prises.

    Fig. Être aux prises avec soi-même, être dans un déchirement intérieur. Une âme réprouvée aux prises, si j'ose me servir de cette expression, avec Dieu et avec elle-même, Bourdaloue, Jugement dern. 1er avent, p. 58. Tout décèle ses secrètes agitations ; et, si je feins de m'y tromper, c'est pour le laisser aux prises avec lui-même, et occuper ainsi une partie des forces de son âme à réprimer l'effet de l'autre, Rousseau, Hél. II, 2.

    Fig. Être aux prises avec la mort, être en grand danger de mourir, être a l'agonie. Si je vous fais voir encore une fois Madame aux prises avec la mort, Bossuet, Duch. d'Orl.

    Fig. Être aux prises avec la mauvaise fortune, être dans l'adversité. Il faudra que je lutte contre l'adversité, il y a longtemps que je la connais et que je suis aux prises avec elle, Marmontel, Mém. III.

  • 7 Terme de musique. Prise du sujet, l'instant où une partie s'empare du sujet de la fugue pour faire son entrée.
  • 8 Terme de vétérinaire. Prise de longe, voy. LONGE.
  • 9Prise d'essai, morceau de monnaie pour essayer.
  • 10Ancien terme de jurisprudence criminelle. Prise de corps, action d'arrêter un homme en vertu d'un acte du juge. Ne décernez point de prise de corps contre ce coupable qui a une armée pour se défendre de vos sergents, Guez de Balzac, 6e disc. sur la cour. Voici bien d'autres nouvelles, dit-il : des huissiers déménagent la maison de Monsieur et de Madame ; tout est saisi par des créanciers ; on parle de prise de corps, Voltaire, Jeannot et Colin.

    La sentence elle-même qui ordonne la prise de corps. J'appris que M. de Nevers avait eu une assignation pour être ouï, et que son capitaine des gardes et son intendant avaient eu des prises de corps pour avoir maltraité, à Nevers, un huissier du parlement, Dangeau, I, 126, 24 févr. 1685.

  • 11 Terme de procédure. Prise à partie, le recours qu'exercent les plaideurs contre leurs juges, dans les cas prévus par la loi. (La locution signifie : prise du juge comme partie, comme adversaire du plaideur.)
  • 12 Terme de droit. Prise de possession, acte solennel par lequel on se met en possession d'une charge, d'un emploi, d'une contrée. La première découverte bien constatée fut une prise de possession légitime, Raynal, Hist. phil. VIII, 1.
  • 13Prise d'habit, cérémonie, dite aussi vêture, qui se pratique quand on entre dans un ordre religieux. Je veux bien que vous veniez à cette prise d'habit, Bossuet, Lett. Corn. 50.
  • 14Prise d'eau, action de détourner d'une rivière, d'un étang, une certaine quantité d'eau pour un certain usage. À mesure qu'on peut alimenter un canal dans ses parties inférieures par de nouvelles prises d'eau, Girard, Instit. Mém. scienc. 1821 et 1822, t. v, p. 45.

    Concession qui donne ce droit.

    L'eau elle-même qui est détournée.

    Prise d'air, action de percer une ouverture pour faire entrer l'air dans un endroit clos, et, particulièrement, dans un calorifère.

    Prise de vapeur, appareil servant à conduire la vapeur de la chaudière d'une machine dans le cylindre.

  • 15Prise d'armes, action de prendre les armes, et de se réunir pour un service.

    Fig. Soulèvement, insurrection. Il ne lui reste [à Jurieu], pour soutenir la prise d'armes de ses pères, ni autorité ni exemple, Bossuet, 5e avert. 30.

  • 16Dose d'un médicament pour prendre en une fois. Une dose de quinquina en poudre divisée en six prises. Une demi-prise. J'ai pris hier de la poudre du bonhomme …je crois que cette dernière prise achèvera de me guérir, Sévigné, 15 mars 1676.
  • 17Prise de tabac, pincée de tabac.

    Absolument. Prise de tabac. Donnez-moi une prise.

  • 18Dans les fabriques de soieries, nombre de cordes réunies qui composent une partie de fleurs ou de feuilles du dessin.
  • 19Action d'une substance qui se solidifie, qui se coagule. La prise des ciments, Fremy, Acad. des sc. Comptes rendus, t. LXVII, p. 1206. Des pouzzolanes à prises lentes ou à prises rapides, ID. ib. p. 1208.

    Faire prise, se dit d'une substance coagulable qui commence à se coaguler. Quand le collodion fait prise.

    On dit aussi en ce sens : prise de consistance. La prise de consistance des gueuses à la tête et à la queue, Buffon, Hist. min. introd. part. exp. Œuv. t. VIII, p. 49.

  • 20 Prise, ensemble des bassins d'évaporation compris dans une même enceinte de digues, Enquête sur les sels, 1868, t. I, p. 511.

HISTORIQUE

XIIIe s. Tout autressi est d'une prise [proposition] qui peut estre ferme et estable sanz nul confermement, en ceste maniere : se li hom veult estre sages, il se doit estudier en philosophie, Latini, Trésor, p. 547. Et de tout che dont il ne porront rendre bon conte, il doivent estre contraint à rendre sans delai, par le [la] prise de lor cors et de lor biens, Beaumanoir, L, 7. Et si en torne aucune fois li blasmes sor le bailli, tout soit ce que tix prises [telles prises] n'entrent pas en se [sa] bourse, Beaumanoir, I, 9.

XIVe s. Je te veil [veux] prouver et conter Que ta prise [avoir été pris et emprisonné] est pour ton millour, Ton bien, ton pourfit et t'onnour, Machaut, p. 100. Lidit religieux par leur gent ont la prise, la detencion, la cognoissance et le jugement en touz cas criminelz, Du Cange, prisia.

XVe s. Autres vouloient sa prinse rondement sans cerymonie, Commines, II, 9.

XVIe s. Quand la nature est aux prinses avecques la maladie, Montaigne, I, 131. Vaine image qui n'a ny corps ny prinse, Montaigne, I, 320. Voyant deux grands hommes aux prinses de paroles contre Lapodius, Montaigne, I, 400. Le voylà aussi fier de sa prinse [un lièvre] comme…, Montaigne, II, 358. Prise de corps ne se suranne point, Loysel, 895. Ne plus ne moins que fait le ruzé champion de lucte, qui cherche tout moyen d'avoir prise sur son adversaire pour luy donner le bond, Amyot, Fab. 12. Fabius entra dedans Rome en triumphe pour la seconde fois à cause de ceste prise [de Tarente], Amyot, ib. 47. Il devint viste à courir, roide à lucter, et si ferme à la prise, qu'il ne se trouvoit homme qui le peust forcer, Amyot, Cor. 3. Il en devint amoureux en un festin où il la veit, et la trouva belle à son gré et de bonne prise, Amyot, Alex. 81. De laquelle potion le malade prendra trois onces pour chaque prise au matin, Paré, XVI, 35. La premiere œuvre sera la remarque du lieu de la prinse de l'eau, pour la faire le plus près que pourrés, De Serres, 754. C'est une bonne prise que d'un jeune loup, Cotgrave

ÉTYMOLOGIE

Prov. presa, prisa, prea ; espagn. et ital. presa ; du lat. prensus, pris, de prehendere (voy. PRENDRE).

SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

PRISE. Ajoutez :
21Se dit des bois de flottage qui sont pris par les sinuosités du ruisseau, qui s'y arrêtent. Il est indispensable d'échelonner, le long du courant, un grand nombre d'ouvriers qui, à l'aide de longs crocs, sont chargés d'éviter les prises des bois et de les déprendre aussitôt qu'elles se forment, afin de ne pas entraver la marche des bûches, Mém. de la Soc. centrale d'agric. 1873, p. 258.