« remarquable », définition dans le dictionnaire Littré

remarquable

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Fac-simile de l'édition originale du Littré (BNF)

remarquable

(re-mar-ka-bl') adj.
  • Qui est digne d'être remarqué en bien ou en mal. Hier moururent ici deux hommes fort remarquables en leur sorte…, Patin, Lett. t. II, p. 182. Ce que le prince [mourant] commença ensuite pour s'acquitter des devoirs de la religion, mériterait d'être raconté à toute la terre, non à cause qu'il est remarquable, mais à cause, pour ainsi dire, qu'il ne l'est pas, et qu'un prince si exposé à tout l'univers ne donne rien aux spectateurs, Bossuet, Louis de Bourbon. Cherchez parmi les hommes les différences les plus remarquables ; vous n'en trouverez point de mieux marquée que celle qui relève le victorieux au-dessus des vaincus qu'il voit étendus à ses pieds, Bossuet, Duch. d'Orl. Cette date [le temps où la loi écrite fut donnée à Moïse] est remarquable, parce qu'on s'en sert pour désigner tout le temps qui s'écoule depuis Moïse jusqu'à Jésus-Christ, Bossuet, Hist. I, 4. Ce petit nombre chéri de Dieu et remarquable par la rareté d'un don si exquis, a su conserver ce précieux vêtement et la grâce du baptême, Bossuet, Mar.-Thér. Il est assez remarquable qu'il y ait eu un temps où l'on se soit cru obligé de faire ses excuses au public de ce qu'on n'était pas Normand, Fontenelle, Vie de Corn. S'il y a quelque différence tant soit peu remarquable dans la durée de la vie, il semble qu'on doit l'attribuer à la qualité de l'air, Buffon, De la vieill. et de la mort.

HISTORIQUE

XVIe s. Remarquable, epithete de livrée, Epith. de M. de la Porte. Les lieux hauts elevés, les palais remarquables, Retraites de pensers, d'ennuis et de douleurs, Desportes, Bergeries, 1.

ÉTYMOLOGIE

Remarquer.