« coucher.2 », définition dans le dictionnaire Littré

coucher

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Fac-simile de l'édition originale du Littré (BNF)

coucher [2]

(kou-ché ; l'r ne se lie jamais) s. m.
  • 1Action de se mettre au lit. J'étais à son coucher.

    Le coucher du roi ou, simplement, le coucher, réception qui précédait le coucher du roi. Je viens du coucher, où le discours n'a roulé que sur vous, Hamilton, Gramm. 7.

    Petit coucher, l'intervalle de temps entre le bonsoir que le roi donnait à tout le monde étranger, et le moment où il se couchait effectivement, pendant lequel il demeurait avec les officiers les plus nécessaires de sa chambre ou avec ceux qui avaient un privilége particulier pour y rester. Pour aller au Louvre au petit coucher, Molière, Préc. sc. 8.

    On écrit aussi couché. Moi, pourvu que je puisse être au petit couché, Je n'ai point d'autre affaire où je sois attaché, Molière, Mis. II, 5.

    Dicton juridique. Au coucher se gagne le douaire, le douaire n'est point acquis à la femme avant que le mariage ne soit consommé.

  • 2Position d'une personne étendue horizontalement. Coucher en supination ou sur le dos, coucher en pronation ou sur le ventre, et coucher sur l'un ou l'autre côté.
  • 3Couchée. Il ne paya rien pour son coucher.
  • 4Manière dont on couche. Un bon coucher. Il est délicat pour le boire, pour le manger et pour le coucher. Le coucher dessus la dure, la psalmodie de la nuit et le travail de la journée attirent le sommeil à ce corps si tendre, Bossuet, la Vallière.

    La garniture du lit, matelas, etc.

  • 5 Terme d'astronomie. Moment où un astre passe sous l'horizon. Au coucher du soleil. De beaux couchers de soleil. Les couchers et les levers du soleil. Les astronomes distinguent trois couchers des étoiles : le cosmique, l'acronyque et l'héliaque.

    Se dit aussi des tableaux qui représentent le soleil se couchant. Il a dans sa galerie un très beau coucher de soleil.

HISTORIQUE

XVIe s. Il luy fut donné deux autres villes, l'une pour son vestir, l'autre pour son coucher, Amyot, Thém. 53. La mollesse au vestir et coucher, Montaigne, I, 183.