« séant.2 », définition dans le dictionnaire Littré

séant

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Fac-simile de l'édition originale du Littré (BNF)

séant, ante [2]

(sé-an, an-t') adj.
  • Qui sied, qui est convenable. Ils ont pensé que l'orgueil était bien séant à la dignité, Guez de Balzac, 2e disc. de la cour. M. de la Mothe le Vayer fait voir que séant se dit fort bien des habits, il en donne pour exemple : Ce court manteau n'est pas séant à un homme de la sorte, Vaugelas, Rem. Not. Th. Corn. t. II, p. 986, dans POUGENS. Oyez si mon esprit conçoit une prière, Séante dans ma bouche, et digne de mon père, Rotrou, Herc. m. III, 1. Il faut [au théâtre] placer les actions où il est plus facile et mieux séant qu'elles arrivent, Corneille, 2e disc. trag. La mieux séante et la plus jeune d'ans De la cité…, La Fontaine, Cal. Rufin… marcha avec un train plus superbe qu'il n'était séant à un particulier, Fléchier, Hist. de Théodose, IV, 66.

HISTORIQUE

XIIIe s. Dont manderent machons [maçons] vaillans Et boins orfevres bien seans, Flore et Blanch. V. 551.

XVe s. … C'est aussi mal seant Quant en amours ung vieil homme folloye ; Chascun s'en rit…, Orléans, Songe en compl. [Les Anglois] pouvoient avoir une belle entrée en Normandie qui leur estoit trop bien seant, Froissart, II, II, 25. Et y sont bien seans [les gens de robe environnant les seigneurs] quant ilz sont bons ; et bien dangereux quant ilz sont mauvais, Commines, II, 6.

ÉTYMOLOGIE

Seoir 2.