« effiler.2 », définition dans le dictionnaire Littré

effiler

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Fac-simile de l'édition originale du Littré (BNF)

effiler [2]

(è-fi-lé) v. a.
  • Terme de chasse. Énerver, fatiguer. Effiler les chiens.

HISTORIQUE

XVIe s. Donne moy les faveurs de l'attique oraison, Ou clos ma voix de tenebreux silence ; Effile mon cerveau de subtile raison, Ou le sommeil sur ma paresse elance, Poésies de LOYS LE CARON, f° 70, dans LACURNE. Un jour qu'elle estoit au sermon, elle ouyt le prescheur qui s'effiloit [se fatiguait à] d'alleguer l'escriture, Moyen de parvenir, p. 107, dans LACURNE.

ÉTYMOLOGIE

Es- préfixe, et fil, dans le sens de tranchant ; comme on ne donne le fil qu'en limant, diminuant, effiler a pris le sens d'user, fatiguer.

SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

EFFILER. Ajoutez :
4 Terme de filature. S'effiler, se dit des fils de laine qui n'ont pas reçu une torsion suffisante. Si le fil n'a pas reçu une torsion suffisante, ou s'il n'a reçu qu'un tordage trop rapidement fait, s'il s'effile, — c'est le terme employé en filature, — on a du fil très mauvais qui ne permet pas d'obtenir un tissage régulier, Enquête, Traité de comm. avec l'Anglet. t. III, p. 76.