François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE, auteur cité dans le Littré

VOLTAIRE (1694-1778)

18030 citations dans le Littré

Quelques citations de François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE

Voici un tirage aléatoire parmi ses 18030 citations dans le Littré.

1. Elle lui présenta le phénix, qui fut très caressé de l'empereur et qui se percha sur son fauteuil.
   Princ. de Babyl. 5 (percher)
2. Sa voix trembla en donnant cet ordre, son sang reflua vers son cœur.
   Zadig, 13 (refluer)
3. Il me disait que le succès au théâtre dépend entièrement d'un acteur ou d'une actrice ; mais qu'à la lecture, il ne dépend que de l'arrêt équitable et sévère d'un juge et d'un écrivain tel que vous.
   D. Pèdre, Épît. dédic. (lecture)
4. Les principaux de la nation.
   Philos. Ex. mil. Bolingbr. X (principal, ale [1])
5. Vous appelez cela une force morte ; or ces mots de force morte ne sont-ils pas un peu contradictoires ? ne vaudrait-il pas autant dire mort vivant, oui et non ?
   Dict. phil. Force physique. (mort, orte [1])
6. Il [Voltaire] donne la tragédie de Marianne en 1722 ; Marianne était empoisonnée par Hérode ; lorsqu'elle but la coupe, la cabale cria : la reine boit, et la pièce tomba.
   Comm. Œuv. aut. Henr. (tomber)
7. Nos poulets sacrés et nos augures dont vous [Cicéron] vous moquez avec tant de grâce dans votre traité de la Divination.
   Lett. de Memmius, 2 (sacré, ée)
8. L'âme de l'empereur Antonin n'est point à la broche dans l'enfer.
   L'homme aux 40 écus, grande querelle (broche)
9. Belle Daphné [Mlle Clairon], peintre de la nature, Vous l'imitez et vous l'embellissez,
   Ép. 83 (peintre)
10. Tous les hommes, dans leurs désirs ou dans leurs craintes, invoquèrent le secours d'une divinité ; des philosophes, plus respectueux envers l'être suprême, et moins condescendants à la faiblesse humaine, ne voulurent pour toute prière que la résignation.
    Dict. phil. Prière. (prière)
11. Si le ciel veut un meurtre, est-ce à moi d'en juger ?
    Fanat. IV, 4 (juger)
12. Je ne veux point marcher sur les pas des tyrans.
    Adél. du Guesclin. V, 1 (pas [1])
13. Ce corps vil et mortel est-il donc si sacré Que l'esprit qui le meut ne le quitte à son gré ?
    Alz. V, 3 (mouvoir)
14. Quelle raison a eue Dieu d'unir deux êtres incommensurables [l'âme et le corps].
    Newt. I, 9 (incommensurable)
15. Les honnêtes gens, en passant par la Grève où l'on roue, ordonnent à leur cocher d'aller vite, et vont se distraire à l'opéra du spectacle affreux qu'ils ont vu sur leur chemin.
    Lett. Pinto, 21 juill. 1762 (rouer)
16. Il voulait dire apparemment qu'il ne convenait pas à un roi de rendre raison à son peuple, et qu'il fallait en user comme le parlement qui ne motive jamais ses arrêts.
    Lett. d'Argental, 30 mars 1776 (motiver)
17. Les mirza, appelés par Plancarpin les barons, font asseoir leurs majestés par terre sur un grand feutre, en leur disant : Si tu n'écoutes pas conseil, si tu gouvernes mal, il ne te restera pas même ce feutre sur lequel tu t'assieds.
    Lett. chin. 2 (feutre)
18. Tout ce qui est un éternel sujet de dispute, est d'une inutilité éternelle.
    Lett. Mme du Deffant, 12 mars 1766 (inutilité)
19. Il [Zadig] n'a point le bon style oriental ; Zadig se contentait d'avoir le style de la raison.
    Zadig, 7 (style)
20. Si un chef n'a eu que le bonheur de faire égorger deux ou trois mille hommes, il n'en remercie pas Dieu ; mais, lorsqu'il y en a eu environ dix mille exterminés par le feu et par le fer, et que, pour comble de grâce, quelque ville a été détruite de fond en comble, alors…
    Dict. philos. Guerre. (mille [1])