François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE, auteur cité dans le Littré

VOLTAIRE (1694-1778)

18030 citations dans le Littré

Quelques citations de François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE

Voici un tirage aléatoire parmi ses 18030 citations dans le Littré.

1. Connaissant assez son fils pour croire que ce changement ne corromprait pas sa frugalité et la bonté de son caractère.
   Russie, II, 7 (frugalité)
2. L'Alcoran est un recueil de révélations ridicules et de prédications vagues et incohérentes, mais de lois très bonnes pour le moment ou Mahomet vivait.
   Dict. phil. Alcoran. (prédication)
3. [Caton] Ce héros forcené, la victime d'Utique.
   M. de Cés. I, 1 (forcené, ée)
4. Naples, qui relevait du pape après avoir relevé des empereurs.
   Mœurs, 185 (relever)
5. Un soleil plus serein se lève sur vos têtes.
   Œdipe, V, 6 (lever [1])
6. L'illégalité punissable avec laquelle un procureur… soi-disant avocat… a osé se porter pour juge en une affaire criminelle.
   Lett. d'Argental. 16 avr. 1775 (illégalité)
7. Il a fréquenté le pacha comte de Bonneval, qui était devenu, comme on sait, un parfait musulman à Constantinople.
   Oreilles de Chest. 4 (fréquenter)
8. Celui [le temple à Jérusalem] de Zorobabel était petit, bas, mesquin, sans proportions, sans architecture ; il ne méritait pas la curiosité de Pompée.
   Philos. Hérode et sa vie privée (mesquin, ine)
9. Le roi fit la garnison prisonnière de guerre, et entra dans Valenciennes, étonné d'en être le maître.
   S. de Louis XIV, 13 (garnison)
10. Ah ! si j'étais secondé ! mais les frères sont tièdes, les frères ne sont point rassemblés.
    Lett. Damilaville, 6 juill. 1764 (tiède)
11. Le fils d'un forgeron né à Islèbe fut celui par qui commença la révolution [la réforme] ; c'était Martin Luther, moine augustin que ses supérieurs chargèrent de prêcher contre la marchandise qu'ils n'avaient pu vendre.
    Ann. Emp. Maximilien, 1518 (forgeron)
12. C'est une famille illustre ; leurs aïeux sont nommés dans l'histoire… Une Espagnole eût promis davantage, je n'ai point leurs mœurs, est très français ; lisez la grammaire à l'article des pronoms collectifs.
    Lett. Thiriot, 16 mars 1736 (leur [2])
13. Tous les chiens de ses basses-cours composaient une meute dans le besoin.
    Candide, 1 (dans)
14. L'accord de la prescience [de Dieu] avec notre liberté n'est pas plus incompréhensible pour nous que son ubiquité.
    Lett. au pr. roy. de Pr. oct. 1737, Sur la liberté. (ubiquité)
15. Éryphile n'est encore digne ni de vous ni du public, ni même de moi, chétif.
    Lett. vers et prose, 17 (chétif, ive)
16. Rome, de qui nous avons appris notre catéchisme… a su toujours tempérer les lois selon les temps et les besoins.
    Dict. phil. Police des spect. (tempérer)
17. Plusieurs bons bourgeois, plusieurs grosses têtes qui se croient de bonnes têtes, vous disent avec un air d'importance, que les livres ne sont bons à rien.
    l'Homme aux 40 écus, Proportions (tête)
18. Le parlement de Toulouse, qui voit qu'il a fait un horrible pas de clerc, empêche que la vérité ne soit connue.
    d'Argental, 15 mai 1762 (clerc)
19. Le roi, qui était en bottes, selon sa coutume, s'embarrassa dans ses éperons et tomba.
    Charles XII, 6 (embarrasser)
20. Ces vers se perdent dans la foule des bons ; ce sont des fils de laiton qui servent à joindre des diamants.
    Dict. phil. Style. (fil)