François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE, auteur cité dans le Littré

VOLTAIRE (1694-1778)

18030 citations dans le Littré

Quelques citations de François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE

Voici un tirage aléatoire parmi ses 18030 citations dans le Littré.

1. Les parties de ces tourbillons tendent toujours à s'échapper par la tangente.
   Feu, I, III, 4 (tangente)
2. La conversion miraculeuse de Félix [dans Polyeucte] le réconcilie sans doute avec le ciel, mais point du tout avec le parterre.
   Comm. Corn. Rem. sur les Disc. de Corneille, 2^e disc. (réconcilier)
3. Cette célèbre Catherine [Catherine Ire], orpheline, née dans le village de Ringen en Esthonie, nourrie par charité chez un ministre livonien…
   Russie, Anecdotes (orphelin, ine)
4. L'argent, ce qui est le premier mobile des affaires de ce monde.
   l'Ingénu, 8 (mobile)
5. Le fanatisme était si puissant, et Cromwell si respecté, que personne ne rit d'un pareil discours [où Harry disait de Cromwell qui venait de mourir, qu'il serait assis à la droite de Jésus-Christ].
   Mœurs, 181 (rire)
6. Il n'importe pas que le czar se soit enivré et qu'il ait coupé quelques têtes au fruit, il importe de connaître un pays qui a vaincu les Suédois et les Turcs.
   Lett. d'Argental, 19 août 1757 (fruit [1])
7. Le plus grand embarras pour les anciens était d'expliquer par quel heureux privilége ces sibylles avaient le don de prédire l'avenir ; les platoniciens en trouvaient la cause dans l'union intime que la créature parvenue à un certain degré de perfection pouvait avoir avec la divinité ; d'autres rapportaient cette vertu divinatrice des sibylles aux vapeurs et aux exhalaisons des cavernes qu'elles habitaient ; d'autres enfin attribuaient l'esprit prophétique des sibylles à leur humeur sombre et mélancolique, ou à quelque maladie singulière.
   Dict. phil. sibylle (sibylle)
8. Il aurait fallu commencer par imiter M. le duc d'Orléans [qui s'était fait inoculer] ; il faudrait donner la petite vérole à tout le monde pour sauver tout le monde.
   Lett. Delisle, 27 mai 1774 (monde [1])
9. Mais, mes divins anges, quand un livre est lâché dans l'Europe, il n'y a plus de remède.
   Lett. d'Argental, 8 mai 1763 (lâcher)
10. Quand… tous les Mercures et toutes les brochures m'accablaient de mépris en croyant faire leur cour à Mme de Pompadour.
    Lett. d'Argental, 13 avril 1763 (mercure)
11. La vie de Paris éparpille les idées.
    dans le Dict. de POITEVIN (éparpiller)
12. Dangereux secrets.
    Catil. II, 1 (dangereux, euse)
13. La pudeur s'est enfuie des cœurs, et s'est réfugiée sur les lèvres.
    Cant. des cant. Précis. (réfugier (se))
14. Messieurs les Parisiens s'imaginent toujours que le reste de la terre est fait comme le faubourg Saint-Germain et le quartier du Palais-Royal.
    Lett. Thibouville, 11 janv. 1776 (fait, aite [1])
15. Un seul de ses trônes [d'Aurengzeb] a été estimé par Tavernier cent soixante millions de son temps, qui en font plus de trois cents du nôtre.
    Mœurs, 194 (trône)
16. Il est difficile de donner à la plus ancienne des pyramides moins de quatre mille ans d'antiquité.
    ib. Histoire. (pyramide)
17. On ne voit point dans ces pourpris Les cabales toujours mutines De ces prétendus beaux esprits Qu'on vit soutenir dans Paris Les Pradons et les Scudérys Contre les immortels écrits Des Corneilles et des Racines.
    Temple du Goût. (soutenir)
18. Dans notre égalité nous chérissons nos frères.
    Fanat. I, 2 (égalité)
19. M. Lemière, grand remporteur de prix et auteur d'Hypermnestre.
    Lett. d'Argental, 25 nov. 1760 (remporteur)
20. Le Guèbre, esclave des Turcs ou des Persans ou du Grand Mogol, peut-il compter pour sa patrie quelques pyrées qu'il élève en secret sur des montagnes ?
    Dict. phil. Patrie, 1 (pyrée)