« forfait.3 », définition dans le dictionnaire Littré

forfait

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Fac-simile de l'édition originale du Littré (BNF)

forfait [3]

(for-fè ; le t ne se lie pas dans le parler ordinaire ; au pluriel, l's se lie : des for-fè-z onéreux) s. m.
  • Marché par lequel on s'engage à faire ou à fournir une chose pour un prix déterminé, à perte ou à gain. Traiter, prendre à forfait. Faire un forfait avec un architecte pour la construction d'une maison. Marché à forfait.

    Forfait de communauté, clause par laquelle les époux conviennent dans leur contrat de mariage que l'un d'eux ou ses héritiers ne pourront prendre dans la communauté, quelle qu'en soit la valeur, qu'une certaine somme déterminée.

    Vendre, acheter à forfait, vendre, acheter en bloc et sans estimation préalable.

    Fig. À forfait, s'est dit pour complétement … On l'a fait enlever à forfait ; Il n'en reste, monsieur, aucun morceau sur terre, Et l'endroit est tout prêt pour y faire un parterre, Dancourt, Mme Artus, I, 5. Conquêtes [des Français] qu'on ne pouvait se proposer de conserver que pour anéantir à forfait la marine d'Espagne en brûlant ses vaisseaux dans ses ports et ses chantiers, Saint-Simon, 505, 147.

HISTORIQUE

XVIe s. Sera mis en chacun d'icelles [villes] le nombre de six changeurs, chargez chacun d'iceux pour le fayfort de trois marcs d'or et vingt marcs d'argent, Édit, mai 1580.

ÉTYMOLOGIE

Fort-fait, qui a été fait fort de… ; se faire fort de… s'engager à… (voy. FORT et FAIRE).

SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

3. FORFAIT. Ajoutez :
2 Terme de turf. Indemnité que paye le propriétaire qui, ayant engagé un cheval, déclare avant la course ne pas vouloir ou ne pas pouvoir faire courir.