« loueur.2 », définition dans le dictionnaire Littré
loueur
Définition dans d'autres dictionnaires :
Fac-simile de l'édition originale du Littré (BNF)
loueur, euse [2]
(lou-eur, eû-z') s. m. et f.
- Celui, celle qui donne des louanges (avec l'idée de louanges données à tout propos).
Vous verrez, madame, dans une lettre que je vous envoie… que je ne suis point un loueur public
, Guez de Balzac, liv. VII, lett. 32.Je ne parle point des campements et des marches, bien qu'en cet article seul je trouve de quoi donner à M. le Prince [Condé], je n'oserais dire la préférence [sur Alexandre et César], encore que j'en sois tenté, mais la concurrence du moins, et en cela je crois être un loueur modeste
, La Fontaine, Lett. XI.…Je vois qu'ils sont en toutes les affaires Loueurs impertinents, ou censeurs téméraires
, Molière, Mis. II, 5.Il [Corbinelli] a fait une épître contre les loueurs excessifs ; elle fait revenir le cœur
, Sévigné, 293.
HISTORIQUE
XVIe s. [La louange] Venant d'un loueur louable, C'est un bruvage amiable
, Du Bellay, J. II, 49, recto.
ÉTYMOLOGIE
Louer 2 ; provenç. lauzaire au nominatif, lauzador au régime ; port. louvador ; ital. lodatore.