« réjection », définition dans le dictionnaire Littré

réjection

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Fac-simile de l'édition originale du Littré (BNF)

réjection

(ré-jè-ksion) s. f.
  • Action de rejeter hors de soi. Les chenilles doivent rejeter la membrane fine… cette réjection…, Bonnet, Obs. 5e insectes.

    Fig. Cette réjection des sacrements, Bayle, art. Pellisson, note j. Sa communion [d'une Église] n'est que la réjection des autres hommes, Voltaire, Phil. Homélies, 5. Par l'exemple de la réjection [le pouvoir ayant écarté un député qui déplaisait], la planche est faite, et désormais on n'admettra plus dans la chambre des communes que des sujets qui conviennent à la cour, Rousseau, Pologne, 7.

HISTORIQUE

XVIe s. La rejection des Juifs estoit une juste punition de leur infidelité et ingratitude, Calvin, Instit. 438. Bien peser ces raisons, et s'y arrester sans mespris ni rejection, Carloix, IV, 5.

ÉTYMOLOGIE

Lat. rejectionem, de rejectum, supin de rejicere (voy. REJETER).

SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

RÉJECTION. Ajoutez :
2Régurgitation des ruminants. Au moment de la réjection, la glotte se ferme, puis survient une contraction très énergique et très brusque du diaphragme, Oct. Sachot, Rev. Britan. sept. 1874, p. 262.