« épier », définition dans le dictionnaire Littré

épier

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Fac-simile de l'édition originale du Littré (BNF)

épier [1]

(é-pi-é) v. n.
  • Monter en épi. Les gelées du printemps endommagent le seigle lorsqu'il est nouvellement épié et en lait, Buffon, Exp. sur les végét. 4e mém.

    Il se conjugue avec l'auxiliaire avoir, quand il marque l'action : le blé a épié heureusement ; avec l'auxiliaire être, quand il marque l'état : le blé est épié dans notre canton. Il n'est employé qu'aux troisièmes personnes du singulier et du pluriel.

HISTORIQUE

XIIIe s. Que cil blez sont creü en haut, Et espié et tuit grenu, Ren. 19890.

XIVe s. Percil qui est semé en aoust est le meilleur, car il n'espie point, et se tient en vertu toute l'année, Ménagier, II, 2.

XVe s. Chiens aux queues espiées, Chasse de Gaston Phebus, ms. p. 121, dans LACURNE.

ÉTYMOLOGIE

Épi ; Berry, épiger ; provenç. et espagn. espigar ; ital. spigare.