Georges Louis Leclerc, comte de BUFFON, auteur cité dans le Littré
BUFFON (1707 - 1788)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme BUFFON a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Histoire des animaux | 1749 | 73 citations |
| Histoire naturelle des minéraux | 117 citations | |
| Histoire naturelle générale et particulière | 1749 | 389 citations |
| Minéralogie | 471 citations | |
| Oiseaux | 765 citations | |
| Quadrupèdes | 607 citations | |
| Théorie de la terre | 1749 | 97 citations |
Quelques citations de Georges Louis Leclerc, comte de BUFFON
Voici un tirage aléatoire parmi ses 3495 citations dans le Littré.
Cette grande barge rousse qui se trouve sur nos côtes et sur celles d'Angleterre se porte également sur les côtes de Barbarie.
Ois. t. XIV, p. 287 (porter [1])Le héron nous présente l'image de cette vie de souffrance, d'anxiété, d'indigence, n'ayant que l'embuscade pour tout moyen d'industrie ; il passe des heures, des jours entiers à la même place, immobile au point de laisser douter si c'est un être animé.
Ois. t. XIV, p. 52 (héron)Les ailes repliées s'étendent au delà du milieu de la queue.
Ois. t. VI, 47 (replié, ée)Quoique les noms ne fassent rien à la nature, c'est cependant rendre service à ceux qui l'étudient que de les leur interpréter.
Quadrup. t. V, p. 165, dans POUGENS (faire [1])Il y a grande apparence que cette femelle [du coucou] si joliment madrée dont parle M. Salerne était un jeune de l'année.
Ois. t. XI, p. 484 (madré, ée)Ces oiseaux [les freux] vont par troupes très nombreuses, et si nombreuses que l'air en est quelquefois obscurci.
Ois. t. V, p. 77 (obscurcir)Par cette réunion on aura sous les yeux les gisements relatifs de toutes les parties des continents polaires et des passages tentés pour tourner par le nord et à l'est de l'Asie.
Explic. cart. géogr. Œuv. t. XIII, p. 367, dans POUGENS. (gisement)C'est avec les parties bleues du lapis que se fait l'outremer ; le meilleur est celui dont la couleur bleue est la plus intense.
Min. t. VII, p. 254 (outremer)En 1421 il y eut une inondation qui sépara la ville de Dordrecht de la terre ferme, submergea soixante et douze villages.
Preuv. Théor. terre, Œuvr. t. II, p. 426 (submerger)Plus il [l'homme] a su, plus il a pu ; mais aussi moins il a fait, moins il a su.
7<sup>e</sup> époq. nat. Œuv. t. XII, p. 327 (plus)La gloire, ce puissant mobile de toutes les grandes âmes.
Nature des animaux. (mobile)Une pièce de bois retenue par les deux bouts est infixée dans une muraille comme sont les poutres.
Exp. sur les végét. 1er mém. (infixé, ée)Cette union [de l'âme et du corps] se fait sans que nous nous en apercevions ; la désunion doit s'en faire de même sans exciter aucun sentiment.
De la vieillesse et de la mort (désunion)Les femmes turques se mettent de la tutie brûlée et préparée dans les yeux pour les rendre plus noirs.
Hist. nat. hom. Œuv. t. v, p. 102 (tutie)La terre végétale, presque entièrement composée des détriments et du résidu des corps organisés.
Min. t. VII, p. 302 (terre)Quelque ressemblance qu'il y ait entre le Hottentot et le singe, l'intervalle qui les sépare est immense, puisqu'à l'intérieur il est rempli par la pensée, et au dehors par la parole.
Quadrup. t. VII, p. 45 (remplir)On peut donner la raison du plaisir que font les sons harmoniques : ils consistent dans la proportion du son fondamental aux autres sons.
De l'ouïe. (harmonique)Nous avons en France quelques mines de vitriol naturel.
Min. t. III, p. 252 (vitriol)On peut parier 663 contre 144, ou 4 4/7 contre 1, qu'une personne de soixante-dix-neuf ans vivra un an de plus.
ib. p. 446 (soixante)Dans la tristesse, les deux coins de la bouche s'abaissent, la lèvre inférieure remonte, la paupière est abaissée à demi, la prunelle de l'œil est élevée et à moitié cachée par la paupière, les autres muscles de la face sont relâchés, de sorte que l'intervalle qui est entre la bouche et les yeux est plus grand qu'à l'ordinaire, et par conséquent le visage paraît allongé.
Hist. nat. hom. Œuv. t. IV, p. 300 (tristesse)