Roger de RABUTIN, Comte de Bussy, dit BUSSY-RABUTIN, auteur cité dans le Littré
BUSSY-RABUTIN (1618-1693)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme BUSSY-RABUTIN a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
---|---|---|
Histoire amoureuse des Gaules | 1665 | 12 citations |
Roger de RABUTIN | 52 citations |
Quelques citations de Roger de RABUTIN, Comte de Bussy, dit BUSSY-RABUTIN
Voici un tirage aléatoire parmi ses 96 citations dans le Littré.
Quand on lui offre son petit savoir-faire, son bien et sa vie.
Lett. t. III. p. 142, dans POUGENS (petit, ite)Hors de cela, elle lui accorda après deux ou trois conversations ce qu'une fille peut accorder honnêtement à un homme ; et il fut maître de ce que nous appelons en France la petite-oie.
la France galante, p. 305, édit. POITEVIN, 1857 (oie)Je me mis à écrire un roman satirique, sans dessein d'en faire un mauvais usage, mais seulement pour le montrer à quelques-uns de mes bons amis et m'attirer de leur part quelque louange de bien écrire.
Lett. au duc de St-Aignan, 12 sept. 1665 (louange)Je vous assure qu'à force de ne trouver que des riens qui vaille en son chemin, on devient rien qui vaille soi-même.
Lett. t. II, p. 97, dans POUGENS (valoir)Ne savez-vous pas qu'il faut prendre d'un méchant payeur ce que l'on peut ?
Lett. t. III, p. 2, dans POUGENS (payeur, euse)Je ne romps jamais en visière aux gens pour le bien, non plus que pour le mal que j'en veux dire.
Lett. t. IV, p. 221, dans POUGENS (rompre)Nous ne sommes pas de votre opinion, Mme de Coligny et moi, sur la critique que vous faites de la maxime qui dit que la bonne grâce est au corps ce que le bon sens est à l'esprit ; nous croyons que M. de la Rochefoucauld veut dire que le corps sans la bonne grâce est aussi désagréable que l'esprit sans le bon sens ; et nous trouvons cela vrai ; nous croyons encore qu'il y a de la différence entre la bonne grâce et le bon air, que la bonne grâce est naturelle, et le bon air acquis ; que la bonne grâce est jolie, et le bon air beau ; que la bonne grâce attire l'amitié, et le bon air l'estime.
Lett. à Corbinelli, 31 déc. 1678, t. v, p. 512, de SÉV. édit. RÉGNIER. (grâce)Revenons aux huit maréchaux : en 1668 on en fit trois, et ce nombre étonna tout le monde ; en voici huit qu'on vient de faire [à la mort de Turenne]… pour peu qu'on augmente la première promotion qu'on en fera, ce seront véritablement des maréchaux à la douzaine.
dans ID. t. IV, p. 8, éd. RÉGN. (maréchal)L'amour étant un vrai recommenceur, l'on se redit les mêmes choses qu'auparavant en d'autres termes, et quelques-unes en mêmes mots.
à Mme de Sévigné, 3 juill. 1655, dans SÉV. t. I, p. 390, édit. RÉGNIER (recommenceur, euse)Quoiqu'il est superflu de dire.
Hist. amour. des Gaules, t. I, p. 50 (éd. in-12). (quoique)On ne peut pas être moins capable de la triplique que je le suis, ma belle cousine ; pourquoi m'y voulez-vous obliger ?
Lett. à Mme de Sévigné, 31 août 1668, dans SÉV. édit. RÉGNIER (triplique)Je ne doute pas que, quand vous lirez cette lettre à la belle Madelonne, elle ne se récrie que cela sent le P. Rapin et le P. Bouhours à pleine gorge.
Lett. à Mme de Sév. 14 mai 1677 (gorge)J'aime bien mes autres enfants, comme vous aimez fort M. de Sévigné, mais assurément nos deux filles sont hors du pair.
Let. à Mme de Sév. 3 janv. 1676 (pair, aire)Croyez-moi, soyons contents l'un de l'autre, et laissons les tracasseries à l'Amour, qui n'est qu'un ravaudeur.
Lett. t. V, p. 362, dans POUGENS (ravaudeur, euse)Je ne comprends pas que vous parliez si bien d'un procédé ; pour moi, je crois que vous avez eu quelque affaire en Bretagne, qui vous a appris cette langue.
à Mme de Sévigné, dans SÉV. 7 sept. 1668 (procédé [2])L'embarras avec lequel je lui parlai l'obligea de me presser.
dans RICHELET (embarras)M. de Marillac est un des hommes de France que j'aime et que j'estime autant ; le lieutenant civil est l'homme du monde que je hais et que je méprise le plus.
Lett. à Mme de Sévigné et à Corbinelli, 6 août 1687 (autant)Il se voit des gens qui ont extraordinairement du mérite.
Hist. amour. des Gaules, préface (extraordinairement)Pour moi, j'aimerais mieux traiter un valet de vous que de tutoyer un prince.
dans Dict. de Trévoux, tu. (tutoyer)Il avait mis à mal toutes les femmes qu'il avait entreprises.
Hist. amour. des Gaules, dans GODEFROY, Lexique de Corneille. (entreprendre)