Roger de RABUTIN, Comte de Bussy, dit BUSSY-RABUTIN, auteur cité dans le Littré
BUSSY-RABUTIN (1618-1693)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme BUSSY-RABUTIN a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
---|---|---|
Histoire amoureuse des Gaules | 1665 | 12 citations |
Roger de RABUTIN | 52 citations |
Quelques citations de Roger de RABUTIN, Comte de Bussy, dit BUSSY-RABUTIN
Voici un tirage aléatoire parmi ses 96 citations dans le Littré.
Le mérite de cette situation [le domaine de Chaseu] …augmente tous les jours par les propretés dont je l'embellis.
à Mme de Sév. 19 déc. 1686 (propreté)Sans l'espérance… qu'au sac de Paris… vous ne passerez que par mes mains, je crois que je déserterais.
à Mme de Sévigné, 15 février 1649 (passer)Je vous assure que je serai si attentive à vos intérêts, que, s'il se présente une bonne occasion, vous me verrez bien trémousser, et peut-être vous être bonne à quelque chose.
Lett. t. III, p. 100, dans POUGENS (trémousser)Voyant de plus près la différence qu'il y a de vous à elle, je vous aimerai toute ma vie.
dans RICHELET (différence)J'y étais allé en famille, qui fut aussi satisfaite de cette maison que moi.
Lett. du 21 nov. 1666 (famille)Madame… qui arrive à propos comme un chien dans un jeu de quilles.
Lett. t. I, p. 130, dans POUGENS (quille [2])L'embarras avec lequel je lui parlai l'obligea de me presser.
dans RICHELET (embarras)Elle ne cherchait qu'à faire diversion à sa douleur.
dans RICHELET (diversion)Je ne romps jamais en visière aux gens pour le bien, non plus que pour le mal que j'en veux dire.
Lett. t. IV, p. 221, dans POUGENS (rompre)Sa vision [de la grande Mademoiselle] était d'épouser M. le Prince, qui était marié, et dont la femme se portait bien.
Hist. amour. des Gaules. (vision)Pour Estrées… lui faire compliment sur sa maréchaussée.
dans SÉV. t. VII, p. 157, éd. RÉGNIER (maréchaussée)Il faut que j'aie une conversation avec Sa Majesté ; c'est le vin émétique pour moi.
Lett. citée dans Gaz. méd. de Paris, 13 juin 1863, p. 377 (émétique)Ce qui rend… considérable la charge de mestre de camp général, c'est qu'elle est unique.
Mém. éd. CHARPENTIER, t. I, p. 343 (mestre de camp)Enfin voilà votre nièce sur le point de passer le pas [se marier].
Lett. à Mme de Sév. 19 oct. 1675 (passer)Elle s'efforça de parler pour cacher son désordre.
dans RICHELET (désordre)Nous badinâmes quelque temps ; et ce fut là où nous commençâmes à vous trouver à redire.
à Mme de Sévigné, 1er sept. 1677 (redire)Il se voit des gens qui ont extraordinairement du mérite.
Hist. amour. des Gaules, préface (extraordinairement)Nous ne sommes pas de votre opinion, Mme de Coligny et moi, sur la critique que vous faites de la maxime qui dit que la bonne grâce est au corps ce que le bon sens est à l'esprit ; nous croyons que M. de la Rochefoucauld veut dire que le corps sans la bonne grâce est aussi désagréable que l'esprit sans le bon sens ; et nous trouvons cela vrai ; nous croyons encore qu'il y a de la différence entre la bonne grâce et le bon air, que la bonne grâce est naturelle, et le bon air acquis ; que la bonne grâce est jolie, et le bon air beau ; que la bonne grâce attire l'amitié, et le bon air l'estime.
Lett. à Corbinelli, 31 déc. 1678, t. v, p. 512, de SÉV. édit. RÉGNIER. (grâce)Hors de cela, elle lui accorda après deux ou trois conversations ce qu'une fille peut accorder honnêtement à un homme ; et il fut maître de ce que nous appelons en France la petite-oie.
la France galante, p. 305, édit. POITEVIN, 1857 (oie)Au nom de Dieu, monsieur, aidez-moi de vos lumières, vous l'avez connu [M. de Lamoignon qui venait de mourir] et vous l'avez compris.
Lettre au P. Rapin, 12 déc. 1677, citée par M. Regnier, SÉV., t. V, p. 405 (comprendre)