Théophile Thoré-Burger, dit William BÜRGER, auteur cité dans le Littré

BÜRGER (1807-1869)

Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme BÜRGER a été choisie.

Journaliste et critique de peinture

95 citations dans le Littré

Œuvres citées dans le dictionnaire Littré

Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.

Titre de l'œuvre Date de parution Citations
Le Salon de 1844 à 1847 1844-1847 83 citations

Quelques citations de Théophile Thoré-Burger, dit William BÜRGER

Voici un tirage aléatoire parmi ses 95 citations dans le Littré.

  1. Son pinceau [de Willems] est plus mince que celui de M. Alfred Stevens, et même un peu épinglé.
    Salons de 1861 à 1868, t. II, p. 381 (épinglé)
  2. Le jeune, un peu émouvé sans doute par les ardeurs de l'été, par le parfum des herbes et le voisinage des fillettes occupées aux champs.
    Salons de 1861 à 1868, t. I, p. 214 (émouver)
  3. Que lui prend-il à Ribot de s'enfiler dans les sujets sacrés ?
    Salons de 1861 à 1868, t. II p. 191 (enfiler)
  4. Pour ces nobles [ironiquement] peintres de l'idéal, la nature n'est de rien : un prétexte tout au plus, pour y maçonner un tombeau, ou pour y évoquer quelque mythologiade.
    Salons de 1861 à 1868, t. I, p. 56 (mythologiade)
  5. Elle a quelque chose de vampiresque, et son regard vous magnétise.
    Salons de 1861 à 1868, t. II, p. 111 (vampirique)
  6. L'école classique ou, si l'on veut, résurrectioniste, qu'on prit pour une renaissance.
    ib. t. I, p. 286 (résurrectionniste)
  7. Les portraits de deux demoiselles, dont l'une, en robe bleue, a le visage doucement pénombré.
    Salons de 1861 à 1868, t. II, p. 315 (pénombré, ée)
  8. Cet art précieux qui fut baptisé préraphaélisme, sous prétexte que l'art devait chercher sa tradition avant l'époque de Raphaël, chez les maîtres du XVe siècle.
    Salons de 1861 à 1868, t. II, p. 410 (préraphaélisme ou préraphaélitisme)
  9. Entre les deux grandes écoles du XVe siècle et du XVIIe dans le Nord, lesquelles durent leur puissance à leur autochthonie, l'Italie n'a-t-elle pas annulé tous les Hollandais et les Flamands qui, durant une grande partie du XVIe siècle, s'empressaient de passer les Alpes et d'imiter le style italien ?
    Salons de 1861 à 1868, t. II, p. 77 (autochthonie)
  10. Elle [Rosa Bonheur] a aussi cet amour sportesque qui l'initie aux mœurs, aux tournures, aux habitudes des animaux.
    Salons de 1861 à 1868, t. II, p. 364 (sportique)
  11. Le dieu des Muses, Apollon lui-même, pastoralisait en son temps.
    Salons de 1861 à 1868, t. II, p. 33 (pastoraliser)
  12. M. de Knyf est plus sobre : comme les maîtres paysagistes de l'école française, il peint dans la masse, et il donne l'impression de l'ensemble.
    ib. p. 510 (masse)
  13. Les mythologiades et autres compositions raffinées de la petite pléiade pseudo-antique.
    ib. p. 289 (mythologiade)
  14. En paysage, les maîtres français entraînent tout, sauf quelques retardataires à la suite de Calame et quelques pignocheurs des bords du Rhin.
    Salons de 1861 à 1868, t. II, p. 238 (pignocheur)
  15. Cet art de Cornelius était vraiment singulier : sorte de graphie hiéroglyphique, inventée pour transposer les idées les plus abstraites au moyen de signes gravés sur les murailles.
    Salons de 1861 à 1868, t. II, p. 414 (graphie)
  16. M. James Tissot, quoiqu'il n'ait d'anglais que le prénom, tente d'importer en France ce préraphaélitisme anglais, et l'accueil fait à ses quatre scènes de Faust n'est pas décourageant.
  17. [La mode] blanchit la peau, noircit les cheveux, à moins qu'elle ne les blondisse ou ne les poudre d'or et d'argent, garrotte les épaules, serre la taille…
    Salons de 1861 à 1868, t. I, p. 139 (blondir)
  18. C'est là une des questions vitales de l'art à notre époque, que l'union nécessaire des trois arts [architecture, sculpture et peinture], toujours inséparés dans les phases fondamentales de l'histoire.
    Salons de 1861 à 1868, t. I, p. 84 (inséparé, ée)
  19. Au premier plan, un lac encore émouvé par la tempête passagère.
    ib. p. 492 (émouver)
  20. L'allégorie, la mythologie, la poésie sont essentielles à l'esprit humain, et c'est pourquoi précisément l'esprit qui mouve sans cesse doit renouveler sans cesse, par son éducation progressive, le langage de l'art.
    Salons de 1861 à 1868, t. II, p. 453 (mouver)