Louis BOURDALOUE, auteur cité dans le Littré
BOURDALOUE (1632-1704)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme BOURDALOUE a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Dominicales | 343 citations | |
| Exhorations | 146 citations | |
| Pensées | 481 citations | |
| Sermons pour le Carême | 96 citations |
Quelques citations de Louis BOURDALOUE
Voici un tirage aléatoire parmi ses 1808 citations dans le Littré.
Le centuple de cette vie ne peut être pour une âme religieuse que la paix qu'elle goûte dans son état… car c'est ainsi que les interprètes vérifient ce beau passage de saint Marc et qu'ils entendent la promesse du Fils de Dieu.
Pensées, t. II, p. 365 (vérifier)Vous seriez le plus méconnaissant des hommes, si vous ne faisiez pas pour les autres ce que l'on a fait pour vous.
Carême, 444 (méconnaissant, ante)Le dirai-je, et ne s'en formalisera-t-on pas ? non, mes frères ; car je le dirai avec tout le respect et toute la circonspection convenable.
11<sup>e</sup> dim. après la Pentec. dominic. t. III, p. 255 (formaliser (se))Plus de ces soupçons, plus de ces haines, plus de ces enflures de cœur, plus de ces fiertés, plus de ces aigreurs qui sont comme des semences de division et de discorde.
Carême, Sur la paix chrétienne (enflure)De quelles austérités affligez-vous votre corps ?
ib. p. 352 (affliger)Faire de son devoir son mérite par rapport à Dieu, son plaisir par rapport à soi-même, et son honneur par rapport au monde ; voilà en quoi consiste la vraie vertu de l'homme et la solide dévotion du chrétien.
Pensées, t. I, p. 397 (dévotion)Pour satisfaire à certaines lois du monde, que n'abandonne-t-on pas, et de quoi ne se prive-t-on pas ?
Purif. de la Vierge, Myst. t. II, p. 185 (satisfaire)En acquiesçant à ce qu'on me demande, j'offenserais un maître bien plus puissant que tous les maîtres et tous les potentats de la terre.
Pensées, t. I, p. 18 (acquiescer)La sensibilité du cœur n'est point un crime en elle-même, mais c'est le principe de bien des crimes, car aisément elle se change en sensualité.
Pensées, t. II, p. 296 (sensualité)Nous avons peine à digérer que tel ou tel depuis si longtemps nous rendent de mauvais offices.
Serm. 21<sup>e</sup> dim. après la Pentec. Dominic. t. IV, p. 282 (digérer)Le joug que vous portiez si délibérément et avec tant de courage.
Pensées, t. II, p. 442 (délibérément)On aime la vengeance, qui est criminelle ; mais on l'aime parce qu'on croit que l'honneur y est engagé, et non pas parce qu'elle est criminelle.
Pénitence, 2<sup>e</sup> avent, p. 466 (vengeance)Le déréglement des ecclésiastiques et des prêtres est préjudiciable à tout le monde chrétien, dont ils doivent être les guides et les conducteurs.
Exhort. Char. env. un sém. t. I, p. 153 (déréglement)Pourquoi, dit un riche, ne me sera-t-il pas permis d'accroître mon fonds, et pourquoi, payant bien ce que j'acquiers, n'aurai-je pas droit de m'étendre ?
Carême, II, Richesses, 14 (étendre)C'est une volonté dure et opiniâtre ; et il suffit qu'on nous contredise, pour nous obstiner davantage.
Pensées, t. II, p. 483 (obstiner)Mais venez à la contrarier dans une rencontre, vous la trouverez fière, hautaine, impatiente et aigre.
5<sup>e</sup> dim. après la Pentecôte, Dominic. t. II, p. 446 (rencontre)Ces œuvres, ce sont des œuvres saintes et sanctifiantes ; et voilà comment le désir de salut nous sauve.
Pensées, t. I, p. 52 (sanctifiant, ante)Ne différons pas davantage une affaire aussi importante que celle du parfait renouvellement et du changement intérieur de nos âmes.
Ouverture du Jubilé, Myst. t. II, p. 575 (renouvellement)Ne sont-ce pas les railleries qui font les plaies les plus vives, les plus cruelles et les plus sanglantes ?
11<sup>e</sup> dim. après la Pentecôte, Dominic. t. III, p. 268 (raillerie)L'homme n'a rien qui ne doive remonter vers lui [Dieu] comme à sa source et lui être rapporté.
Purif. de la Vierge, Myst. t. II, p. 275 (remonter)