Jacques-Bénigne BOSSUET, auteur cité dans le Littré
BOSSUET (1627-1704)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme BOSSUET a été choisie.12627 citations dans le Littré
Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Cinquième avertissement aux protestans sur les lettres du ministre Jurieu contre l'histoire des variations. Le fondement des empires renversé par ce ministre | 1690 | 101 citations |
| Discours sur l'histoire universelle | 1681 | 2177 citations |
| Élévation à Dieu sur tous les mystères de la religion chrétienne | 1727 | 103 citations |
| Histoire des variations des Églises protestantes | 1688 | 741 citations |
| Instructions sur les états d'oraison | 1697 | 154 citations |
| Lettres à Mme Albert de Luynes, religieuse de l'abbaye de Jouarre | 626 citations | |
| Méditations sur l'Évangile | 1695 | 69 citations |
| Oraisons funèbres | 1656-1687 | 4318 citations |
| Panégyrique | 1652 | 161 citations |
| Pensées, Chrétiennes et morales | 85 citations | |
| Politique tirée des propres paroles de l'Écriture sainte | 1709 | 222 citations |
| Sermons | 1659-1673 | 996 citations |
| Sixième et dernier avertissement ; Etat présent des controverses et de la religion protestante | 1690 | 130 citations |
| Traité de la connaissance de Dieu et de soi-même | 315 citations |
Quelques citations de Jacques-Bénigne BOSSUET
Voici un tirage aléatoire parmi ses 12627 citations dans le Littré.
La pesanteur naturelle du corps ne nous pousse pas si naturellement vers la terre que le péché dans l'enfer.
Pensées chrét. 6 (pesanteur)Ses prêtres [de saint Augustin] offrirent le saint sacrifice de la messe dans une maison pour la délivrer de l'infestation des malins esprits.
Déf. de la trad. sur la commun. 23 (infestation)Hélas ! nous composions son histoire de tout ce qu'on peut imaginer de plus glorieux.
Duch. d'Orl. (composer)L'heureux vieillard jouit jusqu'à la fin des tendresses de sa famille, où il ne voit rien de faible.
ib. (heureux, euse)Aussitôt qu'on cesse pour nous de compter les heures… sortis des figures qui passent et des ombres qui disparaissent, nous arrivons au règne de la vérité, où nous sommes affranchis de la loi des changements.
Duch. d'Orl. (règne)Il est important de connaître à l'œil le peu d'assurance qu'il y a aux citations de notre auteur [faites par Fénelon], surtout à celles de saint François de Sales, dont il fait son fort.
Préf. sur l'instr. past. de M. de Cambrai, 30 (œil)Il ne lui fallut pas déterrer de loin les traditions de ses ancêtres.
Hist. II, 3 (déterrer)Le jeune prince se sentira éternellement d'avoir été cultivé par de telles mains.
Louis de Bourbon. (sentir)Je ne crois pas qu'il y ait parmi eux [les protestants] aucun homme de bon sens qui se voyant tout seul d'un sentiment, pour évident qu'il lui semblât, n'eût horreur de sa singularité.
Exposé de la doctr. cath. 19 (singularité)L'empire d'Orient était paisible sous Léon Thracien, successeur de Marcien, et sous Zénon, gendre et successeur de Léon.
Hist. I, 11 (paisible)Ils [les peuples] ont dans le fond du cœur je ne sais quoi d'inquiet qui s'échappe, si on leur ôte ce frein nécessaire [celui de la religion].
Reine d'Anglet. (échapper)Je n'ai jamais douté des mystères de notre religion.
Louis de Bourbon. (mystère)Ce renversement admirable des conditions humaines [entre les riches et les pauvres] est déjà commencé dès cette vie, et nous en voyons les premiers traits dans l'institution de l'Église.
Serm. Septuag. Préambule. (institution)C'est à moi à m'humilier, mais non pas à mollir.
Lett. quiét. 36 (mollir)Alexandre ne croyait pas travailler pour ses capitaines, ni ruiner sa maison par ses conquêtes.
Hist. III, 7 (travailler)Si quelque chose les empêche de régner sur nous, ces saintes et salutaires vérités, c'est que le monde nous occupe, c'est que les sens nous enchantent.
Duch. d'Orl. (saint, ainte)Il n'y a rien ici de rude pour elle, puisque Dieu la sauve par le même coup qui nous instruit.
Duch. d'Orl. (sauver)Les Gaulois d'Italie, que leurs guerres continuelles et leurs victoires fréquentes rendaient la terreur des Romains.
Hist. I, 8 (terreur)Son autorité révérée autant par le mérite de sa personne que par la majesté de son sceptre.
Hist. II, 13 (révéré, ée)Toutes ces pieuses observances avaient dans la reine l'effet bienheureux que l'Église même demande ; elle se renouvelait dans toutes les fêtes, elle se sacrifiait dans tous les jeûnes et dans toutes les abstinences.
Mar.-Thér. (sacrifier)