Pierre Jean de BÉRANGER, auteur cité dans le Littré
BÉRANGER (1780-1857)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme BÉRANGER a été choisie.poète lyrique
Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Chansons | 1812 | 1944 citations |
Quelques citations de Pierre Jean de BÉRANGER
Voici un tirage aléatoire parmi ses 1950 citations dans le Littré.
T'ai-je imprégné [mon habit] des flots de musc et d'ambre Qu'un fat exhale en se mirant ?
Mon habit. (imprégner)Chanter, ou je m'abuse, Est ma tâche ici-bas.
Vocat. (tâche [1])Des prières… Pour conjurer des sorcières L'œil malfaisant tourné vers nous.
Chev. et lait. (conjurer)Dans le satin de ce boudoir, Vous souriez à mille glaces.
Rosette. (satin)J'ai eu dans la journée deux fous rires pour des causes très diverses. Oubliant tout jusqu'à leurs chaînes, Nos gens poussent des rires fous.
Comment, sans vous compromettre, Vous tourner un compliment ? De ne rien prendre à la lettre Nos juges ont fait serment.
Halte-là. (prendre)Les protestants n'ont pas trouvé D'onguent pour la brûlure.
Mission. (onguent)Pour des rubans la France entière Fut en proie à de longs débats.
Mon habit. (ruban)Ces jours sont loin, poursuit-elle [la fée], où ton âme comme un clavier modulait tous les airs.
Adieu, chansons. (moduler)Vils roturiers, Respectez les quartiers De la marquise de Pretintaille.
Braque tes lunettes, vieux sire [Jupiter], Sur le front couronné par nous.
Bluets. (sire)Que de goguettes ! Que d'amourettes ! Jamais de dettes ! Point de nœuds constants.
Cocagne. (amourette)Apparaissez, plaisirs de mon bel âge, Que d'un coup d'aile a fustigés le temps.
Grenier. (fustiger)Un gourmand dans son assiette Fond le bien de ses aïeux.
H. rangé. (fondre)Pour elle, ce n'est pas merveille De troubler l'ordre de mes jours.
Print. et aut. (merveille)Malgré le sort qui sous sa loi Tient la vertu même asservie.
Filleule. (asservi, ie)L'enfer mugit d'un effroyable rire, Quand, dégoûté de l'orgueil des méchants, L'ange, qui pleure en accordant sa lyre, Fait éclater ses remords et ses chants ; Dieu d'un regard l'arrache au gouffre immonde.
Ange exilé. (gouffre)Au toit du pauvre il [le chansonnier Béranger] répand l'allégresse, à l'opulence il sauve des ennuis.
Tailleur. (sauver)Je reviendrai, poursuit-elle, et ton âme Ira franchir tous ces mondes flottants, Tout cet azur, tous ces globes de flamme Que Dieu sema sur la route du temps.
Treize à table. (globe)Il est, Sophie, un monstre à l'œil perfide [la police] Qui de Venise ensanglanta les lois.
Cachet. (ensanglanter)