Étienne BARBAZAN, auteur cité dans le Littré
BARBAZAN (1696-1770)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme BARBAZAN a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
---|---|---|
Fabliaux et contes des poëtes français des XIe, XIIe, XIIIe, XIVe et XVe siècles, publiés par Barbazan, 4 vol. in-8, Paris | 1808 (éd originale en 1756) | 48 citations |
Quelques citations de Étienne BARBAZAN
Voici un tirage aléatoire parmi ses 48 citations dans le Littré.
Comment que mon temps aie usé, M'a ma conscience acusé Et tous dis loé [conseillé] le meillour, Et tant le m'a dit et rusé Que j'ai tout soulais refusé Pour tendre à venir à honour.
Fabliaux, 2<sup>e</sup> édit. I, p. 116 (ruser)Le lait d'amandes au lait dolz.
Fabliaux, t. IV, p. 96 (lait)Cil perderoit bien ses joiaux, Qui les jetroit entre porciaus, Fabliaux.
I, 75 (pourceau)Estivaux [bottes]… estroiz es piez et bien chauçans.
Fabliaux, édit. MÉON, t. IV, p. 180 (chaussant, ante)Que chevaliers doit adès tendre à sa car [chair] netement tenir, Se il à Dieu velt parvenir, Fabliaux.
t. I, p. 65 (nettement)Li païs a à non coquaigne, Qui plus i dort, plus i gaaigne, Fabliaux.
édit. MÉON, t. IV, p. 176 (cocagne [1])Chaudes tartes et chauz flaons Vienent en granz plateaux roons.
Fabliaux, t. IV, p. 89 (plateau)La sele qui au cheval fu Estoit faite d'un blanc-mangier, Fabliaux.
t. IV, p. 71 (blanc-manger)Chaudes tartes et chaus flaons.
Fabliaux, t. IV, p. 89 (tarte)Aiment assez miex les poissons Que il ne font les venoisons, Fabliaux.
t. IV, p. 83 (venaison)Quant li butor a ce veü, Sachiez, grant duel en a eü, Fabliaux.
t. IV, p. 95 (butor)…La fontaine de Jovent, Qui fet rajovenir la gent.
Fabliaux, édit. MÉON, t. IV, p. 180 (rajeunir)Une grant sole longue et lée.
Fabliaux, IV, 89 (sole [3])Il ot un fevre en Normandie Qui trop bel arrachoit les denz.
Fabliaux, dans l'Ordene de chevalerie, p. 161 (arracher)Car orgueux ne doit pas regner En chevaliers, ne demorer, Mais adès à simpleche tendre.
Fabliaux, I, 66 (simplesse)Et trestot en ceste maniere Parole cist versefierre, Fabliaux.
t. II, p. 71 (versificateur)Que vostre sang devés espandre, Et pour sainte eglise defendre.
Fabliaux, I, 65 (épandre)En cest estor conquist Charnaige Qu'en [on] mangera lait et fromage Le vendredi communement, Et le samedi ensement.
Fabliaux, t. IV, p. 98 (Bataille de Charnaige et de Careme) (vendredi)Si que la crouste en est faussée, Et la farce s'en est volée.
Fabliaux, t. IV, p. 95 (farce [1])Issiez tost fors de cest palais, Vos et li vostres, las chetif.
Fabliaux, t. IV, p. 84 (vôtre (le) ou vôtre (la))