Auguste BARBIER, auteur cité dans le Littré

BARBIER (1805-1882)

Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme BARBIER a été choisie.

poète anti-bonapartiste

53 citations dans le Littré

Œuvres citées dans le dictionnaire Littré

Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.

Titre de l'œuvre Date de parution Citations
Ïambes et poésies 1831 38 citations
La Curée 1830 5 citations

Quelques citations de Auguste BARBIER

Voici un tirage aléatoire parmi ses 53 citations dans le Littré.

  1. Phryné, riche du bien de plus de vingt amants, Et le cou ruisselant d'or et de diamants, S'irrite à tout propos du luxe des lorettes, Et demande un décret qui borne leurs toilettes.
    Rev. des Deux-Mondes, mai 1865, p. 499 (lorette [2])
  2. C'était [lors de la révolution de juillet] sous des haillons que battaient les cœurs d'hommes, C'étaient alors de sales doigts Qui chargeaient les mousquets et renvoyaient la foudre ; C'était la bouche aux vils jurons Qui mâchait la cartouche…
    Curée. (juron [1])
  3. C'était [dans les journées de Juillet 1830] la bouche aux vils jurons Qui mâchait la cartouche, et qui, noire de poudre, Criait aux citoyens : mourons !
    la Curée. (mâcher)
  4. [Paris est, après les combats de juillet 1830] Un taudis regorgeant de faquins sans courage, D'effrontés coureurs de salons, Qui vont de porte en porte et d'étage en étage Gueusant quelques bouts de galons.
    Iambes, Curée. (gueuser)
  5. Ô Corse à cheveux plats, que ta France était belle Au grand soleil de messidor !
    Iambes. l'Idole (plat, ate [1])
  6. Que faisaient-ils [dans les journées de juillet 1830], tandis qu'à travers la mitraille Et sous le sabre détesté La grande populace et la sainte canaille Se ruait à l'immortalité ?
    ïambes, Curée (populace)
  7. Dante, vieux Gibelin, quand je vois en passant Le plâtre blanc et mat de ce masque puissant Que l'art nous a laissé de ta divine tête.
    Iambes, Dante. (gibelin)
  8. Puis la mer furieuse et tombée en démence, Et de son lit silencieux Se redressant géante, et de sa tête immense Allant frapper les sombres cieux.
    Iambes, popularité. (géant, ante)
  9. Sombre quatre-vingt-treize, épouvantable année, De lauriers et de sang grande ombre couronnée.
    ïambes, Quatre-vingt-treize. (quatre-vingts)
  10. Fi du porto, du sherry, du madère !
    Iambes et poëmes, le Gin. (sherry)
  11. Tandis que tout Paris [dans les journées de juillet] se jonchait de merveilles, Ces messieurs tremblaient dans leur peau.
    Iambes, Curée. (monsieur)
  12. Or donc je puis braver le regard pudibond ; Mon vers rude et grossier est honnête homme au fond.
    ïambes, prol. (honnête)
  13. Non, le gain les excite et l'argent les enfièvre.
    Iambes, Melpomène, 4 (enfiévrer)
  14. Tandis que tout Paris se jonchait de merveilles [dans les journées de juillet], Ces messieurs tremblaient dans leur peau, Pâles, suant la peur et la main aux oreilles, Accroupis derrière un rideau.
    ïambes, Curée. (suer)
  15. Oh ! n'est-ce pas assez de la pâle vieillesse, De tous les rongements de la vie en faiblesse ?…
    ïambes, l'Amour de la mort. (rongement)
  16. Voilà, voilà pourtant l'air fétide, empesté [l'immoralité de certaines pièces de théâtre], L'air malsain que Paris, comme une odeur divine, Vient humer chaque soir de toute sa poitrine !
    Iambes, Melpomène, 2 (humer)
  17. Ô Corse à cheveux plats, que ta France était belle Au grand soleil de messidor !
    Iambes, l'Idole. (messidor)
  18. Nous avons tout perdu, tout, jusqu'à ce gros rire, Gonflé de gaîté franche et de bonne satire, Ce rire d'autrefois, ce rire des aïeux, Qui jaillissait du cœur comme un flot de vin vieux.
    Iambes, le Rire. (gonflé, ée)
  19. Comment ne pas perdre la tête, quand on voit s'oublier un prince d'une illustre maison… jusqu'à courir avec elles le bal, déguisés, le premier en gille, le second en pantalon, et le troisième en bourgeois gentilhomme, pour nous faire voir qu'ils ne méprisent pas notre moulinage ?
    Journal historique et anecdotique du règne de Louis XV, t. II, p. 94 (moulinage)
  20. Toujours comme du sable écraser des corps d'hommes, Toujours du sang jusqu'au poitrail.
    ïambes, l'Idole. (poitrail)