Jean Sylvain BAILLY, auteur cité dans le Littré
BAILLY (1736-1793)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme BAILLY a été choisie.astronome et premier maire de Paris
Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Histoire de l'astronomie ancienne, Paris, 1775 | 39 citations | |
| Histoire de l'astronomie moderne, Paris, 1785, 3 vol. | 106 citations | |
| Lettres sur l'Atlantide, 1779, édition citée par POUGENS | 26 citations |
Quelques citations de Jean Sylvain BAILLY
Voici un tirage aléatoire parmi ses 202 citations dans le Littré.
Le calcul des parallaxes, grande et belle découverte qui fut un pas vers la perfection de l'astronomie, et qui suffirait pour immortaliser Hipparque.
Hist. astron. mod. t. I, p. 96 (parallaxe)Képler n'a pénétré les lois des révolutions, Dominique Cassini n'a fondé une nouvelle et vaste astronomie, Descartes n'a créé une puissante géométrie, que pour fournir les instruments et les matériaux du grand édifice que devait élever Newton.
Hist. astr. mod. t. III, p. 326 (révolution)Demavend fut autrefois une ville de l'ancienne Médie ; elle est par 370 de latitude.
Atlantide, Lett. 18 (par [1])Descartes appelait l'optique la science des miracles.
ib. t. II, p. 200 (optique [2])La lumière, comme les corps élastiques, en tombant sur ces surfaces, se réfléchit sous un angle égal à celui de sa chute.
Hist. astr. mod. t. II, p. 451 (réfléchir)Le peuple découvert par M. Pallas près du Jenisca et qui ouvrit les mines dans le sein de la terre avec des instruments de cuivre avant l'invention du fer.
Atlantide, Lett. 24 (ouvrir)Si je suis entré dans ces considérations philosophiques, ce n'est que par surabondance de preuves.
Atlantide, p. 444 (surabondance)De son temps [de Képler], les révolutions des satellites [de Jupiter] n'étaient pas assez connues ; ce fut Peiresc qui le premier fit connaître à peu près ces révolutions.
Hist. astr. mod. t. II, p. 159 (satellite)Cette protubérance de la terre à l'équateur est comme une ceinture dont elle est enveloppée.
Hist. astr. mod. t. II, p. 519 (protubérance)On conçoit que les eaux doivent sans cesse se volatiliser, retomber en déluge, se précipiter en torrents, sillonner la surface, se creuser des lits, en changer…
Hist. astr. mod. t. II, p. 729 (volatiliser)On divisa, dit-il [Albategni], d'abord le zodiaque en quatre par les solstices et les équinoxes.
Hist. astr. anc. p. 315 (zodiaque)Diodore de Sicile nous apprend qu'il y avait sans cesse au haut de la tour de Babylone un astronome en faction qui observait les levers et les aspects des astres au moment de la naissance d'un enfant.
Hist. astr. anc. p. 144 (tour [1])On s'occupa de construire un observatoire à Copenhague ; les fondements en furent jetés le 7 juillet 1632 ; il ne fut totalement achevé qu'en 1656, et il a été détruit par l'incendie de 1728 ; la tour avait cent onze pieds de haut, et quarante-sept de diamètre ; elle était meublée des instruments nécessaires.
Hist. de l'astror, mod. t. II, p. 141 (observatoire)Un de ces grands objets, le plus digne peut-être de l'admiration de la postérité, est la mesure de la terre ; il est important de connaître la figure et les dimensions du globe ; c'est à la nation française et à l'Académie des sciences qu'est due cette connaissance.
Histoire de l'astronomie mod. Discours 1er, t. III, p. 4, dans POUGENS. (mesure)Les Guanches ont un secret pour les embaumer [les morts] comme les Égyptiens, avec cette différence que ceux-ci enveloppaient leurs momies de bandelettes… tandis que les Guanches les ont laissées nues en les cousant dans des peaux.
Lett. sur l'Atlantide, p. 96, dans POUGENS (momie)Le soleil, qui est à lui seul plus considérable, plus volumineux que tous les êtres ensemble, est douze cent mille fois plus gros que le globe que nous habitons, et où nous croyons être quelque chose.
Hist. astr. mod. t. II, p. 304 (soleil)Le plus difficile fut d'orienter ce nouvel instrument, c'est-à-dire de bien placer le cercle de cuivre vertical dans le plan du méridien céleste.
Hist. de l'astr. anc. p. 41 (orienter)Un peuple nommé les Guanches y habite encore [dans les Açores] ; il a des souterrains qui lui servent de tombeaux ; ces souterrains sont fermés, leur entrée est un secret confié à une succession de vieillards, qui se le transmettent.
Atlantide, p. 15 (souterrain, aine)Kepler, en appliquant sur cette image [donnée par un verre convexe] un nouveau verre convexe, nous a rendus les maîtres d'augmenter presque à volonté cette convergence, et de grossir considérablement les objets ; le télescope doit donc être considéré comme un véritable microscope ; le premier verre, l'objectif, vous soumet une image de l'objet éloigné, et vous y portez la loupe qui a le pouvoir de l'amplifier.
Hist. astr. mod. t. I, p. 101 (télescope)Près du Liban était Héliopolis, nommée depuis Baalbeck, fameuse encore par ses ruines subsistantes.
Atlantide, p. 123 (ruine)