Jean Sylvain BAILLY, auteur cité dans le Littré
BAILLY (1736-1793)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme BAILLY a été choisie.astronome et premier maire de Paris
Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Histoire de l'astronomie ancienne, Paris, 1775 | 39 citations | |
| Histoire de l'astronomie moderne, Paris, 1785, 3 vol. | 106 citations | |
| Lettres sur l'Atlantide, 1779, édition citée par POUGENS | 26 citations |
Quelques citations de Jean Sylvain BAILLY
Voici un tirage aléatoire parmi ses 202 citations dans le Littré.
En 1664, Auzout s'était plaint à Louis XIV que les instruments manquaient en France ; ce défaut fut bientôt réparé ; dès 1667, l'Académie eut un quart de cercle de neuf pieds, et en 1769 elle eut un sextant de dix pieds pour la mesure de la terre.
ib. t. II, p. 347 (sextant)Il [Huyghens] emprunta l'idée des palettes du balancier, lesquelles, en s'engrenant alternativement dans les dents d'une roue, servent à retarder la descente du poids moteur des horloges qu'Huvghens avait sous les yeux ; il appliqua ces palettes à l'extrémité supérieure du pendule, il les fit engrener de même dans les dents d'une roue.
Astronom. moderne, t. II, p. 259 (palette [1])Descartes a mérité de l'astronomie pour avoir découvert la force centrifuge.
Hist. de l'astron. mod. IV, § 20 (mériter)La théorie est l'explication des phénomènes célestes par les lois du mouvement.
Hist. astr. anc. p. 8 (théorie [1])Norwood, en 1635, observa les hauteurs solsticiales à York et à Londres avec un sextant de cinq pieds de rayon.
Hist. astr mod. t. I, p. 342 (solsticial, ale)Lorsque ces rayons primitifs [les sept rayons du spectre] sont unis, le rayon total n'imprime aux objets qu'une couleur blanche, c'est le caractère propre de la lumière, dont le noir n'est que la privation.
Hist. astron. mod. t. II, p. 563, dans POUGENS (noir, oire)Le calcul des parallaxes, grande et belle découverte qui fut un pas vers la perfection de l'astronomie, et qui suffirait pour immortaliser Hipparque.
Hist. astron. mod. t. I, p. 96 (parallaxe)Hipparque vérifia ce qu'Eudoxe avait avancé, savoir que les nœuds sont mobiles et répondent successivement à différents points de l'écliptique.
Hist. astron. mod. t. I, p. 94 (nœud)Les préjugés ne se retirent que comme les ombres, successivement et par degrés.
Hist. astr. mod. t. II, p. 423 (préjugé [2])Il n'y a personne qui n'ait été frappé de la beauté du spectacle de la nuit ; la vue, encore fatiguée de la lumière du jour, erre sur la voûte céleste, et s'y repose avec complaisance.
Hist. astr. anc. p. 23 (nuit)On découvrit que les points de la plus grande élévation des astres se trouvaient dans un cercle perpendiculaire à l'horizon, passant par le zénith et par le pôle du monde.
Hist. astr. anc. p. 38 (zénith)Je vois bien que vous tendez vers le nord, que vous allez m'y conduire sans que je m'en aperçoive.
Atlantide, p. 412 (tendre [2])Lorsque les dieux se parjuraient après avoir fait serment par le Styx, Jupiter les privait de la divinité pendant neuf ans.
Atlantide, Lett. 22 (parjurer (se))Il [Pythagore] apprit à l'Italie que les deux étoiles du matin et du soir, Hesper et Lucifer, n'étaient qu'un seul et même astre, la planète de Vénus.
Hist. astr. anc. p. 210 (vénus)Si l'on prend des hauteurs égales du soleil avant et après midi, ou d'un astre quelconque avant ou après son passage au méridien, la ligne méridienne partage également, soit pour le temps, soit pour l'espace, l'intervalle entre ces deux hauteurs égales.
Hist. de l'astr. mod. VII, 5 (méridien, ienne [2])L'œil nu sans le secours d'aucun instrument suffisait à l'observation de la lune et à la division du zodiaque qui naît de ce mouvement.
Hist. d'astron. anc. p. 46 (œil)Jean Flamsteed naquit à Derby le 19 août 1646 ; il y observa depuis l'année 1668 jusqu'en l'année 1674.
Hist. astron. mod. t. II, p. 426 (observer)De son temps [de Képler], les révolutions des satellites [de Jupiter] n'étaient pas assez connues ; ce fut Peiresc qui le premier fit connaître à peu près ces révolutions.
Hist. astr. mod. t. II, p. 159 (satellite)On rapporte que, la 2e année de la 78e olympiade, il tomba du ciel, en plein jour, une pierre auprès du fleuve Égos, dans la Thrace.
Hist. astr. anc. p. 203 (pierre)Kepler… ajouta à la théorie des éclipses la pénombre, que les anciens n'avaient pas connue ; la pénombre est une ombre faible, un commencement d'obscurité.
Hist. astron. mod. t. II, p. 21 (pénombre)