Olivier BASSELIN, auteur cité dans le Littré
BASSELIN (1403-1470)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme BASSELIN a été choisie.poète et chansonnier
Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Les vaudevires, poésies du XVe siècle par Olivier Basselin, Vire, 1811 | 247 citations |
Quelques citations de Olivier BASSELIN
Voici un tirage aléatoire parmi ses 247 citations dans le Littré.
Je treuve, quant à moy, que les gens sont bien bestes, Qui ne se font plustost au vin rompre les testes, Qu'aux coups de coutelas, en cherchant du renom.
19 (quant [2])Je ne treuve en ma medecine Simple qui soit plus excellent Que la noble plante de vigne, D'où le bon vin clairet provient.
XXV (simple [2])Que ce vin on ne coupe ; Ainçois qu'on boive net ; Je pry toute la troupe De vider le godet.
XVIII (couper)Lorsqu'il est en grant courroux, Voulez-vous Lui adoucir le couraige ? Faites lui tout seulement Promptement Boire quelque breuvaige.
36 (adoucir)Qui songe en vin ou vigne, Est un presage heureux ; Le vin à qui reschigne Rent le cueur tout joyeux.
XVIII (rechigner)Je ne vai point en colere Tempester à la maison.
XV (tempêter)D'estrain et de chenevotte Se chauffoit tous les yvers.
44 (chènevotte)Ô quintessence de pommier [le cidre] ! Se toujours j'en buvoy de telle !
XI (quintessence)Il [un vin] vaut bien vrayement Son pezant d'argent.
Vau de Vire, 39 (pesant, ante)Un coq d'Inde sa gorge à toi semblable porte ; Combien de riches gens N'ont pas si riche nez ! pour te peindre en la sorte, Il faut beaucoup de temps.
VI (falloir)Il faut boire, comme on dit, qui sa mere ne tette ; Puisque sommes tous sevrés, beuvons donc de ce bon piot.
XXII (teter ou téter)L'eau est à mon naturel Un element tout contraire, Et ce medecin cruel Me vient conseiller d'en boire.
XLVIII (naturel, elle)À boire, à boire vistement ! Je vueil tenir ma gorge humide, De paour de mourir pauvrement, Comme nos choux, sec et aride.
XVII (aride)De la soif je nomme l'eau Le bourreau Qui la fait mourir martyre.
XXIX. (bourreau [1])Si, refaizons voyaige ; Faut le vaisseau tourner Pour le recalfeutrer ; Ne perdons point couraige.
13 (recalfeutrer)Toutefois moi et mon jardin, Nous differons en une chose ; Je me vueil abreuver de vin, Et d'eau nostre courtil s'arrose.
XVII (différer [2])Je pry toute la troupe De vider le godet ; Trinque, seigneur, le vin est bon.
XVIII (trinquer)Le cliquetis que j'aime est celui des bouteilles.
XIX. (cliquetis)C'est un chasseur sans sa trompe, Sans braguette un lansquenet.
56 (brayette)C'est un charpentier sans hache, C'est un orfevre sans burin.
LVI (burin)