Jacques Henri BERNARDIN DE SAINT-PIERRE, auteur cité dans le Littré
BERNARDIN DE SAINT-PIERRE (1737-1814)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme BERNARDIN DE SAINT-PIERRE a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Études de la nature | 1784 | 42 citations |
| Harmonies de la nature | 1796 | 99 citations |
| La chaumière indienne | 1790 | 53 citations |
| La Mort de Socrate, drame, précédé d'un Essai sur les journaux, et suivi d'un Discours académique | 1808 | 21 citations |
| Paul et Virginie | 1787 | 171 citations |
Quelques citations de Jacques Henri BERNARDIN DE SAINT-PIERRE
Voici un tirage aléatoire parmi ses 441 citations dans le Littré.
Il vous mènera de là dans une rue détournée.
Mort de Socrate. (détourné, ée)Ces chaleurs excessives élevèrent de l'océan des vapeurs qui couvrirent l'île comme un vaste parasol.
Paul et Virg. (parasol)Ces canaux se ramifient à l'infini et portent l'air dans tout le corps de l'animal.
Harmon. liv. II (ramifier (se))On vieillit promptement dans les pays chauds, et encore plus vite dans le chagrin.
Paul et Virgin. (vieillir)Je vis au milieu de l'éclat de la fortune, et je ne puis disposer d'un sou.
Paul et Virg. (sou)Les gens illettrés haïssent moins violemment, mais les lettrés savent mieux aimer.
Harm. Liv. 7, De l'amitié. (illettré, ée)Les bois érubescents.
dans le Dict. de BESCHERELLE. (érubescent, ente)Je n'entends pas de fois les airs ravissants et mélancoliques d'un rossignol caché sous un feuillage que je ne sois tenté de croire…
Étude 1 (fois [1])Ils passent leur vie dans leurs appartements où ils ne voient que des lustres, des bougies, des glaces, des secrétaires, des chiffonnières.
Étude IV (chiffonnier, ière)Vers le soir, comme elle était seule avec Virginie, il entra chez elle un grand homme vêtu d'une soutane bleue.
Paul et Virginie. (comme)Les fleurs ont des réverbères ou des pétales pour réfléchir la lumière de l'astre du jour.
Harmon. liv. I, Tabl. génér. (réverbère)Dans nos souhaits innocents, nous désirions être tout vue, pour jouir des riches couleurs de l'aurore ; tout odorat pour sentir les parfums de nos plantes ; tout ouïe pour entendre les concerts de nos oiseaux ; tout cœur pour reconnaître ces bienfaits.
Paul et Virg. (tout, toute)Le temps que chacun des pôles emploie chaque année à se charger de ses congélations ordinaires.
Étude, 4 (congélation)Il [Dieu] fait intervenir tour à tour les harmonies élémentaires, filiales, végétales, animales, fraternelles, conjugales, maternelles, tributives, nationales, et jusqu'à celles de tout le genre humain pour former un seul homme.
Chaumière indienne, préambule, p. 49, Paris, 1822 (tributif, ive)Dans une île presque déserte dont le terrain était à discrétion, elle ne choisit point les cantons les plus fertiles.
Paul et Virg. (discrétion)Les anciens philosophes, en analysant l'âme humaine, y admettaient trois facultés, la concupiscible, l'irascible et la raisonnable.
Harm. liv. V, harm. anim. (concupiscible)Un Caraïbe faisait fumer, en signe de paix, des matelots dans son calumet.
Ét. II, Bienf. (calumet)Ses beaux yeux bleus se marbraient de noir.
Paul et Virg. (marbrer)Vous n'avez que faire de vous reprocher vos vérités.
Mort de Socr. (faire [1])La mouche nettoie alternativement sa tête, son corselet et sa croupe.
Harmon. liv. II, animaux. (corselet)