Louis Antoine de BOUGAINVILLE, auteur cité dans le Littré

BOUGAINVILLE (1729-1811)

Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme BOUGAINVILLE a été choisie.

71 citations dans le Littré

Œuvres citées dans le dictionnaire Littré

Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.

Titre de l'œuvre Date de parution Citations
Voyage autour du monde par la frégate du Roi La Boudeuse et la flute l'Etoile en 1766, 1767, 1768, et 1769 1771-1772 66 citations

Quelques citations de Louis Antoine de BOUGAINVILLE

Voici un tirage aléatoire parmi ses 71 citations dans le Littré.

  1. Ces sortes de biaisements en matière d'affaires d'État sont toujours dangereux.
    Nouv. Rem. (biaisement [1])
  2. Ces illustrations divines ne l'empêchaient pas de consulter les religieux de saint Dominique.
    Vie d'Ignace, dans RICHELET (illustration)
  3. Ce mot est nouveau, mais il a eu toute la bonne fortune qu'un mot nouveau peut avoir ; il est né à la cour, et ce sont des gens du monde qui ont dit la première fois respectable : un homme respectable, des personnes respectables.
    Suite des Rem. p 175 (respectable)
  4. C'est un opéra de lui parler.
    Nouv. Rem. (opéra)
  5. Il le pria de continuer à lui apprendre ce qu'il en savait.
    Nouv. rem. (continuer)
  6. Le Tasse ne garde pas aussi exactement que Virgile les bienséances des mœurs, mais il ne s'égare pas comme l'Arioste.
    Nouv. rem. (bienséance)
  7. Une plante de réglisse dont la racine était en terre, avec ce mot : Dulce meum terra tegit.
    Entret. d'Arist. et d'Eug. VI (réglisse)
  8. Ces longues parenthèses qui coupent la liaison des choses.
    Entretien d'Ar. et d'Eug. 2 (parenthèse)
  9. Qu'est-ce que le jeûne, sinon l'effacement de nos offenses ?
    Nouv. rem. (effacement)
  10. À la vérité, nos modes changent de temps en temps ; mais avez-vous pris garde que ces changements ne vont pas tant à l'essentiel des habits qu'aux ajustements et à la petite-oie ?
    Entret. d'Ariste et d'Eug. 2 (oie)
  11. Perdre le respect à quelqu'un : cette phrase, qui était si fort de la cour autrefois, et dont le duc de Guise use souvent dans ses Mémoires, a beaucoup perdu de sa faveur ; je ne sache pas de bon auteur qui l'emploie.
    Rem. p. 598 (respect)
  12. Un de nos faiseurs de dictionnaires a fort loué resserrement dans le sien, et je m'étonne qu'il y ait oublié brisement ; l'un vaut bien l'autre.
    Suite des Rem. p. 327 (resserrement)
  13. C'est grand signe que je vieillis, puisque je suis conteur d'historiettes.
    Nouv. rem. (historiette)
  14. Où trouvera-t-on un animal terrestre aussi industrieux que cette sirène qui parut en Hollande sur la fin du siècle passé, et qui apprit en peu de temps à filer ?
    Entret. d'Ar. et d'Eug. 1 (sirène)
  15. Rien ne remplit davantage l'ambition que les titres éclatants d'ambassadeur, de plénipotentiaire et de ministre d'État.
    Entret. d'Ar. et d'Eug. IV (plénipotentiaire)
  16. Les anciennes langues ont fort peu de termes de vénerie en comparaison de la nôtre.
    Entretiens, II (vénerie)
  17. On a toujours dit avoir égard à son honneur, avoir égard à toutes les circonstances ; mais on ne dit que depuis peu : avoir des égards ; il a de grands égards pour elle.
    Entret. d'Ariste, 2<sup>e</sup> entret. (égard [1])
  18. Il y a bien d'autres expressions nouvelles… sans parler de celles qu'on nomme précieuses, et qui ne sont pas tant de notre langue que de quelques femmes qui, pour se distinguer du commun, se sont fait un jargon particulier.
    Entret. d'Ariste et d'Eug. II (précieux, euse)
  19. Elle [la langue française] n'aime point les exagérations, parce qu'elles altèrent la vérité ; et c'est pour cela sans doute qu'elle n'a point de ces termes qu'on appelle superlatifs, non plus que la langue hébraïque.
    Entret. d'Ar. et d'Eug. 2 (superlatif, ive)
  20. Les ouvrages qui ont été les délices et l'admiration de la vieille cour sont le rebut des provinces et du peuple.
    Entret. d'Ar. et d'Eug. II (rebut)