Pierre de Bourdeille, seigneur et abbé de BRANTÔME, auteur cité dans le Littré
BRANTÔME (1540-1614)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme BRANTÔME a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Vies des dames galantes | 1666 | 48 citations |
| Vies des dames illustres | 1665 | 26 citations |
| Vies des hommes illustres et des grands capitaines | 1665 | 262 citations |
Quelques citations de Pierre de Bourdeille, seigneur et abbé de BRANTÔME
Voici un tirage aléatoire parmi ses 386 citations dans le Littré.
Ils combattirent plus endiablement pour venger sa mort.
Cap. estr. t. I, p. 212, dans LACURNE (endiabler)Les combats de nuict sont fort dangereux et subjects à de mauvaises charitez [traîtrises].
Sur les duels, p. 202, dans LACURNE (charité)Il se mit sur ses vieux jours à aimer une more, qu'il aima et tint en ses delices, de telle sorte qu'il dedaigna toutes sortes de beautez et toutes autres dames honnestes.
Cap. franç. t. IV, p. 349, dans LACURNE (more ou maure)Catherine de Medicis estoit joviale et aimait à dire le mot.
dans le Dict. de DOCHEZ. (jovial, ale)Non pas qu'il s'en vantast trop ; car il estoit très sobre en vanterie, et avoit tousjours plus d'effets que de vent.
Capit. franç. t. III, p. 82 (vent)J'ay ouy dire que le plus grand sujet que le roy [d'Espagne] prit de l'aimer [Ruy Gomez] fut qu en jouant un jour en Flandres à la prime avec deux autres, un grand reste y allant du tout, qui montoit à vingt mille escus ; ce roy d'Espagne, allant d'affection à la prime, la vint à rencontrer, dont il fut très aise ; car qui que ce soit, et mesme un grand seigneur et liberal, est avare au jeu ; soudain s'escriant qu'il avoit prime, Ruy Gomez avoit cinquante cinq. le quel, pour n'empescher la joye que le roy son maistre avoit d'avoir rencontré prime, en monstrant son jeu au tiers et au quart, il jette ses cartes, et les mesle parmy les autres, disant seulement : je le quitte.
Cap. étrang. t. II, p. 147, dans LACURNE (prime [7])D'autres les ont appelez rustres [certains soldats], ainsi que nous lisons dans le roman de M. de Bayard, que M. de Bayard dit à ses rustres, appellans ainsi ceux auxquels il commandoit.
Cap. franç. t. IV, p. 43, dans LACURNE (rustre [1])[Marie Stuart] fit là ses pasques [communia] par le moyen d'hostie consacrée que le bon pape Pie V luy avoit envoyée pour s'en servir à la necessité.
Dames illustres, p. 144, dans LACURNE (pâque)Je connois une grande et habile dame qui fist bailler l'ordre à son mary et l'eut luy seul avec les deux plus grands princes de la chrestienté ; elle lui disoit souvent : Ha ! mon amy, que tu eusses couru longtemps fauvette [sollicité en vain], avant que tu eusses eu ce diable que tu portes au col !
Dames gal. t. I, p. 133, dans LACURNE (fauvette)Pour dire la verité sur cet exemple, il y a aucunes grandes dames qui ont grand tort d'elles mesmes, et qui sont les vrayes causes de leur scandale et de leur deshonneur.
Dames gal. t. I, p. 160 (scandale)Ceux qui en eschaperent [de la Saint-Barthélemy] en blasmerent mondit sieur de Biron, et luy en donnerent toute la coulpe, disant qu'il les estoit allé tous amadouer et appaster pour les mener tous au marché de la boucherie ; et pour ce commencerent à debagouler contre luy ; les uns l'appeloient tonneleur, parce que, comme fait un tonneleur avec sa tonnelle aux perdrix, il les avoit tous avec sa parole tonnelez et amassez pour les faire tous mourir…
Cap. franç. t. III, p. 335 (tonneler)S'aydoient de belles arquebuses et fournimens de Milan, dedaignant ceux qui se faisoient ailleurs, disant qu'au lieu de France jamais ouvrier n'avoit peu atteindre à la perfection de faire bien un fourniment à sa vuideure ny à sa charge comme à Milan.
Cap. fr. t. IV, p. 297 (vidure)Se battre en deffy.
Cap. fr. t. I, p. 84, dans LACURNE (défi)Natretez, postiqueries, champesteries, galanteries et friponneries.
Cap. franc. t. II, p. 126, dans LACURNE (postiquerie)Ny plus ny moins que font ceux qui sont picquez de l'escorpion ; le plus souverain remede qu'ils ont, c'est de le tuer ou l'escarbouiller et l'appliquer sur la morsure et playe qu'il a faite.
Dames gal. t. I, p. 97, dans LACURNE (écarbouiller)Vint au fougon, et là prist un tison de feu, et descend en bas de la chambre de la munition, et mit le feu dans les poudres, si bien qu'en se perdant il perdit et la galere et tout ce qui estoit dedans.
Cap. fr. t. II, p. 389, dans LACURNE (fougon)Si bien que, sans ses grands services, il en eust paty ; tant ce roy estoit grand observateur de la justice.
Duc d'Albe. (pâtir)Elles sont si molles et tant soucieuses de se delicater et se plaire seules en elles mesmes.
dans le Dict. de DOCHEZ. (délicater)Un honneste gentilhomme avoit rapporté à une damoiselle de la cour quelque chose en fidelité [en confidence] d'une très grande dame.
Dames gal. t. II, p. 460, dans LACURNE (fidélité)Nous voyons aujourd'hui en la France plus de doublons qu'il n'y avoit il y a cinquante ans de petits pistolets, comme j'ay veu pareillement plus de testons que de douzains.
Capit. franç. t. III, p. 20 (teston)