David Augustin de BRUEYS, auteur cité dans le Littré
BRUEYS (1641-1723)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme BRUEYS a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| L'Avocat Patelin | 1706 | 25 citations |
| Le Grondeur | 1691 | 34 citations |
| Le Muet | 1691 | 23 citations |
Quelques citations de David Augustin de BRUEYS
Voici un tirage aléatoire parmi ses 88 citations dans le Littré.
J'ai déjà retenu quatre laquais qui jouent parfaitement du violon.
Grondeur, II, 15 (retenir)Le monde n'est rempli que de ces preneurs d'intérêt, qui, dans le fond, ne se soucient non plus de nous que de Jean de Vert.
Grondeur, I, 7 (jean)Ne me donnez plus de ces vilaines pilules ; elles ont failli à me faire rendre l'âme. - Je voudrais qu'elles t'eussent fait rendre mon drap !
Avoc. Pat. II, 3 (rendre)Est-ce que, tout de bon, vous êtes résolu de vous raccrocher plus que jamais à cette femme ?
Muet, I, 10 (raccrocher)Je le savais bien, moi, que, dès qu'elle parlerait, toutes vos belles résolutions, zeste!
Muet, I, 10 (zest)Il est vrai, madame, qu'il est tout des plus laids, mais on n'en trouve pas facilement.
Muet, IV, 6 (tout, toute)Je connais de beaux et grands jeunes hommes qui ont pour épouses de petites guenuches de femmes.
Grondeur, II, 3 (guenuche)Méchante affaire pour monsieur Guillaume.
Avoc. Pat. III, 7 (méchant, ante)Je ne sais ; mais vous n'avez pas accoutumé d'être ainsi.
le Muet, III, 2 (accoutumer)Les esprits à rebours, comme le sien, ne veulent jamais ce qu'on veut et veulent toujours ce qu'on ne veut pas.
Grondeur, I, 4 (rebours [1])Attendez-moi, je viens vous reprendre pour vous mener chez ma sœur.
Muet, V, 6 (reprendre)Voilà la reine des filles pour entendre parfaitement bien son monde !
Muet, IV, 12 (monde [1])La facilité avec laquelle la plupart jettent l'argent fait soupçonner qu'il ne leur coûte pas beaucoup.
Grondeur, II, 20 (jeter)Pas un pauvre petit procès.
Avoc. Pat. I, 1 (pauvre)Il a lacéré, incendié tous ses livres, et s'est sauvé.
Grondeur, I, 10 (lacérer)Je tiens que les gens qui sont auprès de nous nous communiquent, malgré que nous en ayons, leur joie ou leur tristesse.
Grondeur, II, 16 (tenir)Si vous n'êtes chez mon capitaine demain matin à quatre heures, vous aurez ici, à cinq, trente soldats logés à discrétion.
Grondeur, III, 13 (discrétion)Laissez-là ce drap et cet homme, et revenez à vos moutons.
Avoc. Pat. III, 2 (mouton)Mais ouais ! il y a longtemps que l'heure est passée, et je ne vois point venir mon homme.
Avoc. Pat. II, 1 (ouais)C'est à quoi je voulais venir. - Eh ! viens-y donc.
Grondeur, I, 3 (venir)