Nicolas de CHOLIÈRES, auteur cité dans le Littré
CHOLIÈRES (1509-1592)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme CHOLIÈRES a été choisie.Le Littré cite toujours une édition posthume dont le premier tome correspond aux "Neuf Matinées du seigneur de Cholières" (1585) et le second aux "Après-Disnées du seigneur de Cholières" (1587).
Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Les Contes et discours bigarrez du Sieur de Cholières | 1611 | 87 citations |
Quelques citations de Nicolas de CHOLIÈRES
Voici un tirage aléatoire parmi ses 87 citations dans le Littré.
Vous avez mis en butte Ciceron, comme s'il estoit à louer de s'estre divorsé d'avec sa femme Terentia.
Contes de CHOLIÈRES, f° 193, dans LACURNE (divorcer)Ceux qui ont charmé les puces [qui ont bu avec excès, au point de n'être pas réveillés par les puces].
Contes, f° 259, dans LACURNE (puce)Puisque j'ay ce point, qui ne me peut estre debatu.
Contes, t. I, Matinée 8 (débattre)Si le mary l'entend jaune, elles [les femmes] veulent verd.
Contes, t. II, après-dînée 2, p. 71, dans POUGENS (jaune)On dit de vous que vous n'estes qu'un pleure-pain, et vostre femme une chiche-face.
Contes, t. II, Après-din. 2 (pleure-pain)Ils faisoient mine de vouloir jouer à la debandade.
Contes, t. II, après-dinée, 4 (débandade)Vous vous trouveriez mal appointé, et peut estre vous feroit on accroire que vous avez depucelé une nourrice.
Contes, t. I, matinée 3, f° 74, dans POUGENS (dépuceler)Me suis trouvé avec des damoiselles qui se lavoient la gorge des baguenauderies que leur avoient ramagé leurs courtisans.
Contes de CHOLIÈRES, f° 220, verso (baguenauderie)Il ne faut qu'un catarrhe qui vous la perclusera de ses membres…
Contes, f° 159 (perclure)L'Allemand qui pour drolotter, flatter et mignarder sa femme.
Contes, t. II, Après dîn. III, p. 97, dans LACURNE (dorloter)On recognoit assez que chat veut dire minon.
Contes de CHOLIÈRES, f° 174, dans LACURNE (chat, chatte)Le prince des dogmatistes et philosophes, Aristote, qui pense si bien avoir asseuré sa doctrine sur des raisons inexpugnables.
Contes, t. II, Après-dînée 4, p 139, dans POUGENS (dogmatiste)Ses habits estoient tous deschirez, et luy denté [mordu] en plusieurs parts.
Contes, f° 208, dans LACURNE (denté, ée)Dites moy pourquoy c'est qu'on vous represente vous autres messieurs les avocats en la qualité que dessus sous ce creon des harpies ; cela ne nous certifie autre chose sinon que vous aimez fort la grippe.
Contes, f° 82, dans LACURNE (grippe)Ceux qui se sont arrestez à vous [médecins] ne sont jamais partis de vos griffes que ne les ayez mis in pace [en terre].
Cont. t. I, Matin. II, p. 47 (pace (in))Voici qu'on vous monstrera aussi tost au doigt comme celuy qui maquignonneroit les enjolemens de nos genetliaques [diseurs de bonne aventure].
Contes, t. I, Matinée 7, p. 190, dans POUGENS (maquignonner)Commencerent à s'esbouffer de rire.
Contes, t. I, matinée 2 (épouffer (s') [2])Ceux qui reçoivent escorne dans leur mariage sont appellez cornards.
Contes de CHOLIÈRES, f° 182, dans LACURNE (écorne)Si le paysan est malade, il prendra tout le contraire de ce que vous ordonez ; au bout de quelque temps, vous lui verrez faire un pet à la mort [guérir, revenir à la vie].
Contes, t. I, matin. 2, p. 47, dans POUGENS (pet)J'aymerois mieux que luy et sa femme fussent où je dirois, que d'avoir servy à tel maquignonnage.
Contes, t. I, Matinée 6, p. 169, dans POUGENS (maquignonnage)