Marie-Joseph CHÉNIER, auteur cité dans le Littré
CHÉNIER M. J. (1764-1811)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme CHÉNIER M. J. a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Caius Gracchus | 1792 | 94 citations |
| Charles IX, ou la Saint-Barthélemy | 1789 | 60 citations |
| Œdipe roi | 28 citations | |
| Tibère | 1819 | 48 citations |
Quelques citations de Marie-Joseph CHÉNIER
Voici un tirage aléatoire parmi ses 356 citations dans le Littré.
Ciel ! j'adore en mourant ta sagesse profonde, Si j'avance d'un pas la liberté du monde.
Gracques, III, 10 (pas [1])Et mon œil voit partout leurs attentats écrits Sur l'or ensanglanté qui couvre ces lambris.
Charles IX, IV, 1 (lambris)Auprès d'André Chénier avant que de descendre, J'élèverai sa tombe où manquera sa cendre, Mais où vivront du moins et son doux souvenir, Et sa muse et ses vers dictés pour l'avenir.
la Calomnie. (manquer)Mais un de leurs sujets heureusement coupable M'a fait abandonner les foyers paternels.
Œdipe-roi, III, 4 (heureusement)D'un courtisan novice excusez l'ignorance.
Tibère, IV, 2 (novice)Les délateurs, vendant leurs voix et leurs écrits, Viennent dans son palais marchander les proscrits.
Tibère, I, 1 (marchander)Croyez que tout mortel a besoin d'indulgence.
Fénel. III, 2 (indulgence)Quand j'ai lié mon sort à celui des Valois, Mon âme a tant d'horreurs n'était pas résignée.
Charles IX, IV, 4 (lier)Ces palais tout dorés qu'assiége la misère.
Gracques, II, 3 (doré, ée)Je l'admirai longtemps ; oui, j'eus pour Scipion Ce sentiment qui tient de l'adoration.
Grac. II, 3 (adoration)Un roi, je dirai plus, un sage Écrit que tout est vanité, Tout, y compris la majesté, Même l'amour, et c'est dommage.
la Retraite. (vanité)Près des flots du riant Ilisse, Les parfums dorés du narcisse Embaument nos vallons fleuris.
Œd. à Col. II, 2 (embaumer)L'or, unique mobile, unique récompense.
Gracq. II, 3 (mobile)La gloire veut qu'on ose où le péril est grand.
Gracques, I, 4 (gloire)Tout dormait : vos amis, bercés par l'espérance, Bénissaient le sommeil et la paix de retour.
Charles IX, V, 2 (bercé, ée)Lorsque du renouveau l'haleine caressante Rafraîchit l'univers de jeunesse paré.
la Promenade. (paré, ée)Ah ! lorsque les Gaulois, dans des temps moins prospères, Sur ce mont glorieux investissaient nos pères.
Gracques, III, 5 (investir)Plein de mon seul amour, à charge à l'amitié.
Fén. V, 2 (charge)Le plaisir instruisant par la voix des beaux-arts Embellira la vie au sein de nos remparts.
Charles IX, II, 3 (art [1])Et de faciliter l'accès du rang suprême Au malheur, à la plainte, à la liberté même.
Tibère, III, 1 (faciliter)