Etienne Bonnot de CONDILLAC, auteur cité dans le Littré
CONDILLAC (1715-1780)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme CONDILLAC a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Art d'écrire, de raisonner ; Cours d'études pour l'instruction du Prince de Parme | 1776 | 109 citations |
| Essai sur l’origine des connaissances humaines | 1746 | 74 citations |
| Histoire Ancienne ; Cours d'études pour l'instruction du Prince de Parme | 1776 | 148 citations |
| Le Commerce et le gouvernement considérés relativement l’un à l’autre | 1776 | 81 citations |
| Traité des systèmes | 1749 | 40 citations |
Quelques citations de Etienne Bonnot de CONDILLAC
Voici un tirage aléatoire parmi ses 751 citations dans le Littré.
Partirons-nous demain ? Soit que nous nous élevions, pour parler métaphoriquement, jusque dans les cieux ; soit que nous descendions dans les abîmes, nous ne sortons point de nous-mêmes ; et ce n'est jamais que notre propre pensée que nous apercevons.
Conn. hum. I, 1 (nous)Que, dans tous les gouvernements, on protége également les travaux de toute espèce, et que, sans restriction, sans interruption, on permette d'exporter et d'importer les choses même les plus nécessaires ; alors toutes les nations seront riches, et leurs richesses respectives seront en raison de la fertilité du sol et de l'industrie des habitants.
Comm. gouv. I, 29 (exporter)Dans tout discours il y a une idée par où l'on doit commencer, une par où l'on doit finir, et d'autres par où l'on doit passer ; la ligne est tracée ; tout ce qui s'en écarte est superflu.
Art d'écr. III, 4 (où)La raison n'est jamais retardée dans ses progrès, que par les vices du gouvernement.
Hist. anc. III, 9 (retarder)Des travaux de toutes espèces et la liberté du choix accordée à tous les citoyens, voilà la vraie source des richesses.
Comm. gouv. I, 29 (travail)Nos yeux voient nécessairement tout ce qui fait impression sur nous ; mais, parce qu'il ne suffit pas de voir pour se faire des idées, je dirai qu'ils ont besoin d'apprendre à regarder.
Traité des sensat. III, 3 (regarder)La Suède s'est policée sans prendre les vices des nations polies.
Études hist. II, 6 (policer)On voit que, si l'art de mettre en valeur les terres avait fait les mêmes progrès que l'art de mettre l'argent en valeur, nos laboureurs ne seraient pas aussi misérables qu'ils le sont.
Comm. gouv. I, 17 (valeur)La curiosité n'est que le désir de quelque chose de nouveau ; et ce désir ne peut naître que lorsqu'on a déjà fait des découvertes, et qu'on croit avoir des moyens pour en faire encore.
Trait. sens. part. II, ch. 7 (curiosité)Rien ne lie mieux que la précision.
Art d'écr. I, 11 (lier)Son insensibilité [du peuple romain] allait au point qu'au milieu des plus belles scènes [de Térence], il demandait un ours, des athlètes ou des gladiateurs ; il fallait à ce peuple des spectacles de sang.
Hist. anc. XI, 1 (sang)C'est dans l'espérance d'acheter à bon marché et de vendre cher qu'on a imaginé ces prohibitions ; les nations ont voulu se nuire mutuellement, et elles se sont nui chacune à elles-mêmes.
Comm. gouv. I, 21 (prohibition)Spinosa est bien heureux de manier avec tant de facilité les idées de l'infini ; j'avoue que j'ai de la peine à le suivre, et que, quand il parle d'un attribut qui exprime une essence éternelle et infinie, je ne trouve, dans le mot exprimé, qu'un terme figuré qui ne présente rien d'exact.
Traité des syst. ch. 10 (suivre)Lorsque l'argent eut été pris pour mesure commune des valeurs, il fut également naturel de juger qu'on donnait, dans les échanges, valeur égale pour valeur égale, toutes les fois que les choses qu'on échangeait étaient estimées égales en valeur chacune à une même quantité d'argent.
Comm. gouv. I, 15 (mesure)On entend par police des grains les règlements que fait le gouvernement lorsqu'il veut lui-même diriger le commerce des grains.
Comm. gouv. II, 12 (police [1])C'est à la réflexion à graver les idées dans la mémoire, c'est à la mémoire à les retracer à la réflexion.
Gramm. Motif des étud. (retracer)Quand une chose est évidente, elle ne saurait être plus évidente ; mais l'évidence en peut être saisie plus promptement et plus sensiblement,
Lang. calc. II, 11 (évident, ente)L'âme est une entéléchie, c'est-à-dire autant qu'on peut conjecturer, le principe actif de tout ce qui se produit en nous.
Hist. anc. liv. III, ch. 21 (entéléchie)Un premier jugement en fit naître un second, et bientôt on en fit sans nombre ; l'analogie conduisit d'erreurs en erreurs, parce qu'on était conséquent.
Logique, II, 3 (conséquent, ente [1])Les divinités qui habitaient les astres étaient des parcelles de cet esprit universel ; elles descendaient quelquefois sur la terre ; elles s'y montraient sous une forme humaine.
Hist. anc. III, 5 (parcelle)