Paul Louis COURIER, auteur cité dans le Littré
COURIER (1772-1825)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme COURIER a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Lettres de France et d'Italie | 1828 | 698 citations |
| Pamphlets | 1815 | 43 citations |
| Simple discours pour l'acquisition de Chambord | 1821 | 24 citations |
Quelques citations de Paul Louis COURIER
Voici un tirage aléatoire parmi ses 1019 citations dans le Littré.
Il faut mettre de l'encre et tirer avec soin ; dites cela, je vous prie, de ma part à votre imprimeur, s'il a quelque envie que ses feuilles sortent lisibles de la presse.
Lettre VI (lisible)Je fis entendre aux braillards que je soupçonnais quelque autre [du vol du manteau].
Lett. I, 68 (braillard, arde)À un si horrible spectacle (il parle de ce pâté que je fis sur son bouquin), mon sang se gela dans mes veines…voyez-vous, monsieur ? ce pâté, c'est pour lui [Furia, bibliothécaire] la tête de Méduse.
Lettre à Renouard. (pâté)Faites état de me voir arriver au départ des hirondelles.
Lett. II, 6 (état)Éperonné, botté, prêt à monter à cheval, il [Dorante] attend le boute-selle.
I, 227 (boute-selle)En un mot comme en cent, vous n'aurez jamais dans ce pays une armée à vous.
I, 289 (cent)Le dévouement doit toujours être un peu idiot ; cela plaît bien plus à un maître que ces gens qui tranchent du capable.
Livret I, n° 3 (idiot, ote)Elle fut la seule de son sexe, parmi tant d'enfants de Jupiter, dont ce dieu daigna se déclarer le père ; quelque tendresse qu'il eût pour le fils d'Alcmène, Hélène lui fut encore plus chère ; et, dans les dons qu'il leur fit, les plus précieuses faveurs furent d'abord pour sa fille ; car Hercule eut en partage la force à qui rien ne résiste, Hélène la beauté qui triomphe de la force même.
Éloge d'Hélène. (hélène)Les Calabraises sont noires dans la plaine, blanches sur les montagnes, amoureuses partout ; Calabraise et braise, c'est tout un.
Lett. I, 157 (braise)Aujourd'hui c'est ma démission dont je régale Son Excellence.
Lett. I, 289 (régaler [1])C'est une pièce achevée dans le style de Diafoirus.
I, 80 (achevé, ée)Au vrai, je vois que la grande affaire de ce siècle-ci, c'est le débotté et le petit coucher.
Lett. II, 46 (débotté, ée)Deux voulant se jurer la foi, un troisième, avec une pierre tranchante, leur incise le dedans des mains, puis, prenant du vêtement de chacun une floche imbibée de leur sang, il en frotte sept pierres.
Trad. d'Hérodote, II, 135 (floche)Il faut être sorcier pour le lire [ce manuscrit de Longus] ; j'espère pourtant en venir à bout.
Lett. à M. Renouard. (sorcier, ière)Au lieu de chômer les saints et de faire pénitence.
I, 211 (chômer)Je vois s'accomplir cette prédiction que me fit autrefois mon père : tu ne seras jamais rien.
Lett. à l'Acad. des inscriptions. (rien)Je lui mis, comme on dit, le nez sur ce morceau de grec, qu'il n'avait pu voir sans moi.
Lettre à M. Renouard. (nez)[Elles] lèveront au ciel leurs innocentes mains en faveur des pandours.
Lett. au Censeur, x. (pandour ou pandoure)Il nous le faut lire [Homère], non pour l'imiter, mais pour apprendre de lui à lire dans la nature, aujourd'hui lettre close à nous, qui ne voyons que des habits, que des usages.
Prosp. d'une trad. d'Hérod. (lettre)J'ai heureusement donné quelques touches imperceptibles à ma lettre à Renouard.
Lett. II, 177 (touche)