Baudouin de CONDÉ, auteur cité dans le Littré
BAUDOUIN DE CONDÉ (12??-1280?)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme BAUDOUIN DE CONDÉ a été choisie.Ménestrel
Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Dits et contes de Baudouin de Condé et de son fils Jean de Condé | 1866 | 36 citations |
Quelques citations de Baudouin de CONDÉ
Voici un tirage aléatoire parmi ses 37 citations dans le Littré.
Ses cuers [son cœur, de l'ambitieux] n'est onques à sejour, Ains tire au ramper nuit et jour Amont, et dist : je ramperai, Et haut en chiere seray.
t. I, p. 471 (ramper)Ha ! douce dame… Exemples de toute bonté, Tresorie de bonnes mours [mœurs].
t. I, p. 370 (trésorerie)Ainçois qu'il [le jeune chevalier] se puist empener Des pennes de haute proeche [prouesse].
t. I, p. 49 (penne [1])Encor en sont biel li remort [des croisades] Et li fait plaisant à reprendre.
t. I, p. 7 (remords)Et encraissié d'autrui sustance.
t. I, p. 215 (substance)Cius [celui-là] est amés pour sa prouece, Et honorés pour sa largece, Cil ne pleure pas les despens.
t. I, p. 240 (pleurer)Si me tint, mais je li escape, Si li rendi tele sourpape (var. souspape), Que tout enviers l'ai abatu ; Jà l'eüsse trop bien batu.
t. I, p. 172 (soupape)Mais le riche aver [le riche avare], ki si visse Tous frais, k'il ne despent ne doune.
t. I, p. 189 (Visser, figurément au sens de serrer). (visser)Si faite gent [les bavards] sont trop diviers ; De lor bouces font sas ouvers Où on ne puet riens esconser.
t. I, p. 69 (sac [1])Il se poile d'un mal pelain.
t. I, p. 179 (plamer)[Rapine, usure, orgueil…] Qui sont li vice principal Qui au siecle font moult de mal.
t. I, p. 470 (principal, ale [1])Li chemins [de chevalerie] est si fais et teus [tel]… On prent son chemin à vigour Et de vigour à seürté.
t. I, p. 59 (vigueur)Dius fist la forterece double [les dents et les lèvres], Pour çou c'on ne mente ne double, Et c'on ne die de saillie Parole qui soit soursaillie.
t. I, p. 66 (saillie)Elle n'est pas com autre dame, Si com je pens, de cors et d'ame, Ains est ou de pierre ou de fier, Car tant a le cuer dur et fier.
t. I, p. 375 (pierre)Tant i erent [les épines y étaient] espessement Drues et poignans con cerens.
t. I, p. 227 (séran)Ne drois ne raisons ne comande C'on doinst le sien si à volée.
t. I, p. 21 (volée)Boisteus et estrumeus et borgnes.
t. I, p. 166 (strumeux, euse)Si le face [que le chevalier fasse le service de Dieu] si roiaument, Que Dius ne l'en sache mais [mauvais] gré.
t. I, p. 61 (royalement)Qui fait la nef à droit rimer ? Li boins vent et li boin rimeur.
t. I, p. 235 (rameur)[Foi et charité] C'on soloit jadis si chierir Que li preudoume s'en paroient.
t. I, p. 4 (parer)