Jean de CONDÉ, auteur cité dans le Littré
JEAN DE CONDÉ (12??-?)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme JEAN DE CONDÉ a été choisie.Ménestrel, fils de Baudouin de Condé
Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Dits et contes de Baudouin de Condé et de son fils Jean de Condé | 1866 | 111 citations |
Quelques citations de Jean de CONDÉ
Voici un tirage aléatoire parmi ses 114 citations dans le Littré.
Car, selonc la philosophie, Gentilleche [noblesse] ne senefie Fors que bien ouvrer et bien faire.
t. III, p. 98 (philosophie)Chiaus [ceux] qui nous soloient servir Pour joie d'amours desservir [mériter], S'en faisoient grans esbanois [divertissements], Tables reondes et tournois.
t. III, p. 22 (table)La fame… Fist Adan no pere premier Mordre la pomme du pommier.
t. III, p. 268 (pommier)Une demoisielle… Qui plus iert [était] qu'esmerillons cointe.
p. 38 (émerillon [1])Puis c'orgieux [orgueil] ou [au] cuer s'enracinne.
p. 107 (enraciner)Car qui les mestiers [d'armes] n'ameroit, Jà ne le tenroit om pour preu, U pourement feroit som preu.
t. II, p. 72 (pauvrement)Après [à la table d'Amour] a on un mès livré Et tramis à plusieurs personnes ; Il fu de rosties ramprones [reproches, querelles] à la sausse de jalousie.
t. III, p. 16 (rôtir)Ses deux filz ot bien assenez Renars, qu'il les ot ordenez [faits religieux] ; Renardiaus jacobins estoit, Li ainsnez, et noirs dras vestoit.
t. III, p. 73 (renardeau)A son douch regard et al vis [visage].
p. 107 (doux, douce)Qui proumait, il se met en debte.
t. II, p. 205 (promettre)Quant on cuide en ferme joie estre, En un plain laissier [laisser en plan] le [la] convient, Que souvent grans duelz [deuil] y sourvient.
t. III, p. 56 (plain, aine [1])Sains François et sains Dominikes… Leur sobre vie pourcaçoient, Les bons morssiaus pas ne caçoient.
t. III, p. 254 (sobre)C'est li hons qui nul bien ne fait, Ne em parolle ne en fait ; Mais tous boins fruis en li perist.
t. II, p. 88 (périr)La dame le fist recoucier [un chevalier malade].
t. II, p. 240 (recoucher)Compainz, dis-je, quelz bestes sont Qui dehors piaus de brebis ont Et cors de leu [loup], que puet ce estre ?
t. III, p. 61 (peau)Uns moult biax cevaus pumellés.
t. II, p. 184 (pommeler (se))Dame… De grises nonnains à vous plaindre Nous venons, qui passer nous vuelent, Et se painent, quank'eles puelent, De nos amis de nous soustraire.
t. III, p. 21 (soustraire)Ele [avarice] a cousu d'un fil retort Tous les cuers [cœurs] où ele s'est prise.
t. III, p. 158 (retors, orse)Cil qui rachate de la hart Un larron, de lui bien se gart [qu'il s'en garde].
t. III, p. 236 (racheter)Biel fait des bons conte tenir, Cui on voit le bien maintenir ; Mais cler planté sont al tans d'ore.
t. III, p. 161 (planter)