Jean de CONDÉ, auteur cité dans le Littré
JEAN DE CONDÉ (12??-?)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme JEAN DE CONDÉ a été choisie.Ménestrel, fils de Baudouin de Condé
Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
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Dits et contes de Baudouin de Condé et de son fils Jean de Condé | 1866 | 111 citations |
Quelques citations de Jean de CONDÉ
Voici un tirage aléatoire parmi ses 114 citations dans le Littré.
Ces lais fais font orgiex [orgueil] et ire, Que chascuns veult estre plus sire Que ses voisins, et par envie Mains maus au siecle se renvie.
t. III, p. 224 (renvier)Après [à la table d'Amour] a on un mès livré Et tramis à plusieurs personnes ; Il fu de rosties ramprones [reproches, querelles] à la sausse de jalousie.
t. III, p. 16 (rôtir)En son ostel a vilain oste Qui mauvais conseillier retient.
t. II, p. 47 (retenir)… Et si t'enfourme [conduis-toi de telle manière], K'orguel de ton cuer desrachinnes.
p. 158 (déraciner)Et dou quart de lor penitance Lor fait moult boinement quitance.
t. III, p. 10 (quittance)Ses deux filz ot bien assenez Renars, qu'il les ot ordenez [faits religieux] ; Renardiaus jacobins estoit, Li ainsnez, et noirs dras vestoit.
t. III, p. 73 (renardeau)Biax ahans [champ cultivé] et moult biel vignoble.
t. II, p. 230 (vignoble)[Ma femme] Que je tant pensoie et amoie.
t. II, p. 16 (panser)S'en eu [j'eus d'ivresse] si serrée la teste, Que riens ne veoie, n'ooie.
t. III, p. 19 (serrer)Le saingler [à la cour du roi Noble] vit on escumer D'ardeur, de ce que il veoit Tel chose qui li desseoit, Dont il li sambla ce soit tors.
t. III, p. 78 (ardeur)De pierdre et de gaaingnier ierent [ils étaient] Coustumier, pour çou peu plorerent ; Car si fais est li mestiers d'armes.
p. 76 (coutumier, ière [1])Et elles se sont espautrées Au rire…
p. 173 (épaufrure)Quatre vertus de moult grant pris, Par coi amans puet estre apris, Et à perfection venir.
t. III, p. 7 (perfection)Mains maus au siecle se renvie ; Si fait maint homme devier Envie par son renvier, Et fait fere mainte omecide.
ib. (renvier)Uns moult biax cevaus pumellés.
t. II, p. 184 (pommeler (se))Li hom qui souffle contre vent, à ensient [escient] sa paine pert.
t. III, p. 134 (souffler)Car par ses grans outraiges [dépenses excessives] il giete Lui et sa femme en grant disette.
p. 132 (disette)On trueve en Salemon le sage, Que li princes qui par usage Ot [entend] volentiers mençongnes dire, Aura toujours serjans plains d'ire Et felons et mal raportans.
t. III, p. 285 (rapporter)Biel fait des bons conte tenir, Cui on voit le bien maintenir ; Mais cler planté sont al tans d'ore.
t. III, p. 161 (planter)Si avons encontré deus hommes Qui nostre chemin traverssoient.
t. III, p. 69 (traverser)