Guillaume Amfrye, abbé de Chaulieu, dit CHAULIEU, auteur cité dans le Littré
CHAULIEU (1639-1720)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme CHAULIEU a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Œuvres diverses, 2 vol. Amsterdam, 1733 | 196 citations |
Quelques citations de Guillaume Amfrye, abbé de Chaulieu, dit CHAULIEU
Voici un tirage aléatoire parmi ses 196 citations dans le Littré.
Les soins ne volent point sur l'émail des prairies Comme autour des palais d'une orageuse cour.
à Mme de Bouillon. (émail)Tantôt je la revois, belle, vive, piquante, Telle que pour charmer la formèrent les dieux, Telle qu'on voyait en tous lieux Vénus de tous les cœurs revenir triomphante.
Élégie. (piquant, ante)Noyé dans les plaisirs, mais capable d'affaire.
Épît. à Lafare. (noyé, ée)L'amour a des casuistes D'avis fort différents dans sa religion ; Il a ses Escobars, il a ses jansénistes.
Ép. à Lafare, 1703 (casuiste)J'ai dogmatisé l'inconstance Et prêché l'infidélité.
dans le Dict. de POITEVIN (dogmatiser)Revenu des erreurs après de longs détours, Comme moi vous aurez recours, Quelque jour, aux leçons de la philosophie.
à l'abbé Courtin. (détour)Le vin qui monte à la tête Fait jaser le perroquet ; Ce n'est pas la seule bête Dont le vin fait le caquet.
Dial. entre deux perroq. (tête)Princesse, quittez donc logogriphe et rébus ; Ce sont les vains efforts des esprits de bibus.
à Mme de Conti. (bibus)De toi naissent tous les caprices Par où Vénus soutient sa cour, Et cet attirail d'artifices Dont tu sophistiques l'amour.
Contre l'esprit, en 1708 (sophistiquer)C'est là qu'on te voit à nage Fendre les flots écumeux.
Ode au duc de Vend. 1715 (nage)Sur la foi d'un ricanement Qui n'était que l'effet d'un gai tempérament.
à Lafare, déc. 1702 (ricanement)Pourquoi ne pas donner pouvoir aux d'Argensons Qui règlent la police et corrigent la France, De mettre les rimeurs aux Petites-Maisons ?
Ép. à Lafare, 1703 (corriger)Non baron de qui l'équipage Se transporte dans un chausson, Mais baron d'un haut parentage.
A la duchesse du Maine. (chausson)Le respect est de glace et l'amour est de flamme, Ils ne sauraient tous deux compatir dans une âme.
à madame D. L. Madrigal 2 (compatir)Mais quoi ! ma goutte est passée, Mes chagrins sont écartés : Pourquoi noircir ma pensée De ces tristes vérités ?
Sur la goutte. (noircir)Loin des marais, où Perrault Contre nos maîtres coasse.
à Voltaire. (coasser)Pardonne alors, Seigneur, si, plein de tes bontés, Je n'ai pu concevoir que mes fragilités Pussent être l'objet de tes sévérités.
Sur la mort. (sévérité)Ce charmant, cet aimable prince, Dont la muse finement pince Jusques aux serviteurs de Dieu.
à Mme de Lassay. (pincer)Malade en état si piteux, Direz-vous, est inguérissable ; Et puis, que faire d'un goutteux ? La goutte est un mal incurable.
à Mme de Stafford. (inguérissable)Quant à cet amas de sornettes, Par vostre main ars il sera.
à la duch. du Maine. (ards ou ars, arse)