André CHÉNIER, auteur cité dans le Littré
CHÉNIER (1762-1794)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme CHÉNIER a été choisie.poète
Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Élégies | 1819 | 275 citations |
| Idylles | 1819 | 60 citations |
| La jeune captive | 1794 | 20 citations |
| Odes et Iambes | 1819 | 30 citations |
Quelques citations de André CHÉNIER
Voici un tirage aléatoire parmi ses 558 citations dans le Littré.
Je retourne à mes riens que tu nommes frivoles.
Élégie VIII (rien)Un mot, à travers ces barreaux, A versé quelque baume en mon âme flétrie.
269 (baume [1])Adieu, fragile enfant échappé de nos bras, Adieu, dans la maison d'où l'on ne revient pas,
Fragm. sur la mort d'un enfant (maison)Je fus riche autrefois ; mon banquet opulent N'a jamais repoussé l'étranger suppliant.
le Mendiant. (suppliant, ante)Un cœur inaccessible à la douceur d'aimer.
Épître I (inaccessible)À des travaux affreux Lucine nous condamne ; Il est bien doux alors d'être chère à Diane.
Idyll. Oaristys. (lucine [1])Ô jours de mon printemps, jours couronnés de rose, à votre fuite en vain un long regret s'oppose.
Élég. XVI (de)Mais l'hiver accourant d'un vol sombre et rapide Nous sèche, nous flétrit…
Élég. 33 (flétrir [1])… le fécond pinceau qui, sûr dans ses regards, Retrouve un seul visage en cent belles épars.
D'Ormus et d'Ariman ce sont les noirs combats, Où, partout confondus, la vie et le trépas, Les ténèbres, le jour, la forme et la matière Luttent sans être unis.
l'Invention (ormuzd)Abandonnant les fleurs, de sonores abeilles Viennent en bourdonnant, sur ses lèvres vermeilles, S'asseoir et déposer ce miel doux et flatteur…
Élég. 30 (bourdonner)Pour mieux goûter le calme, il faut avoir passé Des pénibles détroits d'une vie orageuse Dans une vie enfin plus douce et plus heureuse.
Élég. 27 (détroit)Je me fuis, je m'oublie, et mes esprits distraits Se plaisent à les suivre [les Muses], et retrouvent la paix.
Élég. 4 (distrait, aite)Et le rauque tambour, les sonores cymbales, Les hautbois tortueux et les doubles crotales, Qu'agitaient en dansant sur ton bruyant chemin Le faune, le satyre et le jeune sylvain.
Idylle, Bacchus. (crotale)Et tu vois tes brebis, sur le jeune gazon, Épaissir le tissu de leur blanche toison.
Hymne à la France (toison)Ce langage sonore [le grec] aux douceurs souveraines, Le plus beau qui soit né sur des lèvres humaines.
l'Invention. (souverain, aine,)À moins qu'avec adresse un de ses pieds lié Sous un cuir souple et lent ne demeure plié,
Idylles, Fille du vieux pasteur (lent, ente)Ô muses, vous savez… Si mon cœur dévorait vos champêtres histoires, Cet âge d'or si cher à vos doctes mémoires.
Élég. XI (champêtre)Et si, dans le chemin, rhapsode ingénieux, Tu veux nous accorder tes chants dignes des cieux…
Idylles, l'Aveugle. (rhapsode)Le navire éloquent, fils des bois du Pénée… Craignant près de l'Euxin les menaces du Nord, S'arrête, et se confie au doux calme du port.
Idylles, Hylas. (menace)