Maxime Du Camp, auteur cité dans le Littré
MAXIME DU CAMP (1822-1894)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme MAXIME DU CAMP a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Revue des Deux Mondes, mensuel | 49 citations |
Quelques citations de Maxime Du Camp
Voici un tirage aléatoire parmi ses 59 citations dans le Littré.
Miot de Mélito raconte (Mém. t. I, p. 38), que Chappe [inventeur du télégraphe] vint le voir au ministère de la guerre et lui donna de minutieux détails de son appareil qu'il nommait alors tachygraphe ; Miot lui dit tout de suite que la dénomination était mauvaise, et qu'il devait la changer en celle de télégraphe ; Chappe fut frappé de la justesse de l'observation, et adopta l'appellation qui depuis ce temps a prévalu.
Revue des Deux-Mondes, 15 mars 1867, p. 464 (télégraphe)L'individu qui se présente au mont-de-piété pour emprunter s'appelle un public ; presque toutes les administrations ont ainsi à leur usage une série de vocables avec lesquels le dictionnaire de l'Académie n'a rien de commun, et qui sont nés des obligations mêmes du service, qu'ils facilitent singulièrement.
Rev. des Deux-Mondes, 15 janv. 1873, p. 317 (public, ique)Le Mont-de-Piété n'a guère à se défendre que contre deux variétés de filous parfaitement catégorisées : les chineurs et les piqueurs d'once… faire la chine consiste à augmenter frauduleusement la valeur apparente des objets… on a gardé le souvenir d'un coup de chinage sur de faux galons d'or qui coûta aux commissaires-priseurs plus de 30 000 francs.
Rev. des Deux-Mondes, 15 janv. 1873, p. 332 (chineur [2])Vol à la détourne, espèce de vol qui se pratique dans l'intérieur des magasins.
Paris, ses organes, etc. t. III, p. 26 (détourne)Chaque demi-batterie de 8 fours est servie par 8 hommes : 1 chauffeur, 2 chargeurs, 1 tamponneur, 4 déluteurs.
Rev. des Deux-Mondes, p. 784 (déluteur)C'est l'habitude ordinaire du corps qui dénonce leur cécité : le regard, sans expression, toujours perdu, comme disent les peintres, est d'une indicible tristesse ; leur œil est insensible à la douleur comme à la lumière [il s'agit des amaurotiques].
Rev. des Deux-Mondes, 15 avril 1873, p. 810 (perdu, ue)La morgue était originairement le second guichet du Grand-Châtelet ; on y gardait les nouveaux prisonniers pendant quelques instants, afin que les guichetiers pussent les morguer à leur aise, c'est-à-dire les dévisager attentivement, et se graver leurs traits dans la mémoire.
Rev. des Deux-Mondes, 1er nov. 1857, p. 208 (morgue [2])Homme dont l'industrie est de ramasser les objets que la Seine charrie.
Rev. des Deux-Mondes, 1867, t. VI, p. 184 (tafouilleux)Nom, à Paris, du bureau d'octroi, qui, bien que construit en pierre, a gardé le nom d'autrefois lorsque les commis de la ferme générale se tenaient, aux portes de Paris, dans des baraques de bois peintes en rouge, montées sur roues, que l'on transportait facilement d'un point à un autre.
Rev. des Deux-Mondes, 1er févr. 1874, p. 521 (roulette [1])Une grille retient au passage les immondices les plus grosses, que l'on enlève à l'escopette, pour aller les porter dans une toue rangée le long du chemin de halage.
Rev. des Deux-Mondes, 1er juill. 1873, p. 25 (escopette [2])Un métier suivi [aux Jeunes Aveugles] est celui de filetier, qui cependant exige parfois des combinaisons multiples et très compliquées.
Rev. des Deux-Mondes, 15 avr. 1873, p. 822 (filetier)Beaucoup d'entre eux [les idiots de Bicêtre] sont aphasiques, c'est-à-dire ne peuvent parler.
Rev. des Deux-Mondes, 1er nov. 1872, p. 53 (aphasique)Les messagers que Christophe Colomb envoya dans l'île de Guahani, qu'il nomma San-Salvador, racontèrent qu'ils avaient rencontré plusieurs naturels qui tenaient en main un petit tison d'herbes dont ils aspiraient la fumée ; l'herbe brûlée se nommait cohiba, et le tison était appelé tabaco ; on a pris la partie pour le tout, et ce dernier mot seul a prévalu.
Revue des Deux-Mondes, 1868, 1er août, p. 709 (tabac)Il ne faut pas croire que cette fraude s'arrête aux objets précieux, on chine tout.
ib. p. 333 (chineur [2])S'il fait froid ou s'il pleut, il [l'employé d'octroi] revêt une sorte de longue capote en très mauvais drap que l'on nomme une criméenne.
Rev. des Deux-Mondes, 1er févr. 1874, p. 524 (criméenne)Les dictionnaires de Bayle, de Moreri, de Trévoux, la vieille Encyclopédie, n'ont plus grand'chose à nous apprendre aujourd'hui ; il faudrait rajeunir cette bouquinerie surannée.
Rev. des Deux-Mondes, 15 avril 1873, p. 827 (bouquinerie)Pour conduire tant de voitures, les mettre toujours à même de sortir et de ne pas laisser en souffrance les besoins qu'elles ont mission de servir, il faut une cavalerie considérable ; celle de la Compagnie générale [des voitures de Paris] se composait en 1866 de 10741 chevaux.
Rev. des Deux-Mondes, 15 mai 1867, p. 325 (cavalerie)Ouvrier qui, sur la Seine, fait le tri du bois flotté.
Revue des Deux-Mondes, 1er nov. 1867, p. 175 (triqueur)Le fou atteint de monomanie homicide, de cleptomanie, de pyromanie, qui, ayant tué un de ses semblables, volé, allumé un incendie, revient à la raison, n'est jamais rendu à la liberté [en Angleterre].
Rev. des Deux-Mondes, 1er nov. 1872, p. 58 (cleptomanie)Cette romanomanie fut telle que l'on a très résolument soutenu que les pierres des célèbres alignements de Karnac avaient simplement servi à assujettir les tentes du camp de César, lorsque celui-ci se préparait à envahir la Grande-Bretagne.
l'Emplacement de l'Ilion d'Homère, p. 25, Paris, 1876 (romanomanie)