Maxime Du Camp, auteur cité dans le Littré

MAXIME DU CAMP (1822-1894)

Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme MAXIME DU CAMP a été choisie.

59 citations dans le Littré

Œuvres citées dans le dictionnaire Littré

Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.

Titre de l'œuvre Date de parution Citations
Revue des Deux Mondes, mensuel 49 citations

Quelques citations de Maxime Du Camp

Voici un tirage aléatoire parmi ses 59 citations dans le Littré.

  1. Un vaste grenier dont on a jeté les murs de refend par terre pour en faire une seule pièce, si grande maintenant, si disproportionnée, que le plancher a trop de volant, et qu'il s'effondrerait sur l'étage inférieur, si les enfants, toujours surveillés, n'étaient forcés de modérer leurs ébats.
    Rev. des Deux-Mondes, 15 févr. 1873, p. 803 (volant, ante [1])
  2. L'usine [au gaz de la Villette] est très complète ; elle a… une goudronnerie où elle fabrique le brai.
    Rev. des Deux-Mondes, 15 juin 1873, p. 781 (goudronnerie)
  3. L'individu qui se présente au mont-de-piété pour emprunter s'appelle un public ; presque toutes les administrations ont ainsi à leur usage une série de vocables avec lesquels le dictionnaire de l'Académie n'a rien de commun, et qui sont nés des obligations mêmes du service, qu'ils facilitent singulièrement.
    Rev. des Deux-Mondes, 15 janv. 1873, p. 317 (public, ique)
  4. À la poste, l'action de distribuer par sorte les lettres, les paquets.
    Rev. des Deux-Mondes, 1er janv. 1867, p. 193 (trituration)
  5. Dans l'origine, le piquage d'once était un terme d'argot qu'on employait pour désigner le vol que le tisseur en chambre commettait sur les fils, laines ou soies qui lui étaient confiés ;… aujourd'hui on appelle ainsi tout abus de confiance fait par un ouvrier, par un employé, par un garçon de magasin au préjudice de son patron.
    Rev. des Deux-Mondes, 15 janv. 1873, p. 333 (piquage)
  6. Bien souvent la folie se recrute dans le crime, comme le crime se recrute dans la folie.
    Rev. des Deux-Mondes, 1er septembre 1872, p. 63 (recruter)
  7. Les pompiers veillent tout prêts pour l'action, la veste au dos, la ceinture aux reins, le casque en tête, en costume de feu, comme on dit.
    cité dans Journ. offic. 27 fév. 1875, p. 1512, 2<sup>e</sup> col. (feu [1])
  8. Vol à la détourne, espèce de vol qui se pratique dans l'intérieur des magasins.
    Paris, ses organes, etc. t. III, p. 26 (détourne)
  9. Les dictionnaires de Bayle, de Moreri, de Trévoux, la vieille Encyclopédie, n'ont plus grand'chose à nous apprendre aujourd'hui ; il faudrait rajeunir cette bouquinerie surannée.
    Rev. des Deux-Mondes, 15 avril 1873, p. 827 (bouquinerie)
  10. Les ports de Paris spécialement réservés au tirage des bois sont ceux de la Gare, de la Râpée, le port au vin, le port des Invalides et les ports du canal Saint-Martin.
    Rev. des Deux-Mondes, 1er nov. 1867, t. LXXII, p. 176 (tirage)
  11. Le Mont-de-Piété n'a guère à se défendre que contre deux variétés de filous parfaitement catégorisées : les chineurs et les piqueurs d'once… faire la chine consiste à augmenter frauduleusement la valeur apparente des objets… on a gardé le souvenir d'un coup de chinage sur de faux galons d'or qui coûta aux commissaires-priseurs plus de 30 000 francs.
    Rev. des Deux-Mondes, 15 janv. 1873, p. 332 (chineur [2])
  12. L'aliéné respecte l'outil avec lequel il exerce son métier, que ce soit une hache, un frappe-devant ou une faux.
    Rev. des Deux-Mondes, 1er nov. 1872, p. 47 (frappe-devant)
  13. Le fou atteint de monomanie homicide, de cleptomanie, de pyromanie, qui, ayant tué un de ses semblables, volé, allumé un incendie, revient à la raison, n'est jamais rendu à la liberté [en Angleterre].
    Rev. des Deux-Mondes, 1er nov. 1872, p. 58 (cleptomanie)
  14. C'est l'habitude ordinaire du corps qui dénonce leur cécité : le regard, sans expression, toujours perdu, comme disent les peintres, est d'une indicible tristesse ; leur œil est insensible à la douleur comme à la lumière [il s'agit des amaurotiques].
    Rev. des Deux-Mondes, 15 avril 1873, p. 810 (perdu, ue)
  15. Quelques-uns ont des accès si fréquents et tombent si brutalement du haut mal, qu'on est obligé de leur encercler la tête dans un bourrelet de caoutchouc.
    Rev. des Deux-Mon. 1er nov. 1872, p. 54 (encercler)
  16. Ouvrier qui, sur la Seine, fait le tri du bois flotté.
    Revue des Deux-Mondes, 1er nov. 1867, p. 175 (triqueur)
  17. Homme dont l'industrie est de ramasser les objets que la Seine charrie.
    Rev. des Deux-Mondes, 1867, t. VI, p. 184 (tafouilleux)
  18. Dans l'esprit de Barnabé de Terni, moine récollet prêchant à Pérouse en 1462, l'œuvre de prêt devait être avant tout charitable ; aussi on l'appela mont-de-piété ; le nom est promptement devenu populaire et a prévalu.
    Rev. des Deux-Mondes, 15 janv. 1873, p. 305 (mont)
  19. Selon les uns, c'est la dénomination que les Levantins donnaient à une sorte de tabac qu'on expédiait de Turquie ; selon d'autres, c'est le nom d'un ouvrier italien qui, travaillant à la ferme dans la première moitié du XVIIIe siècle, inventa un nouveau procédé pour hacher le tabac ; on prétend encore que scaferlati est la corruption du mot italien scarpelletti, petits ciseaux,
    Rev. des Deux-Mondes, 1868, 1er août, p. 712 (scaferlati)
  20. Que doit-on faire de ceux qu'on appelle fort improprement des fous criminels ? s'ils sont fous, ils ne sont point criminels, et, s'ils sont criminels, ils ne sont point fous.
    Rev. des Deux-Mondes, 1er nov. 1872, p. 57 (fou ou fol, folle [1])