Maxime Du Camp, auteur cité dans le Littré
MAXIME DU CAMP (1822-1894)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme MAXIME DU CAMP a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Revue des Deux Mondes, mensuel | 49 citations |
Quelques citations de Maxime Du Camp
Voici un tirage aléatoire parmi ses 59 citations dans le Littré.
L'individu qui se présente au mont-de-piété pour emprunter s'appelle un public ; presque toutes les administrations ont ainsi à leur usage une série de vocables avec lesquels le dictionnaire de l'Académie n'a rien de commun, et qui sont nés des obligations mêmes du service, qu'ils facilitent singulièrement.
Rev. des Deux-Mondes, 15 janv. 1873, p. 317 (public, ique)Les messagers que Christophe Colomb envoya dans l'île de Guahani, qu'il nomma San-Salvador, racontèrent qu'ils avaient rencontré plusieurs naturels qui tenaient en main un petit tison d'herbes dont ils aspiraient la fumée ; l'herbe brûlée se nommait cohiba, et le tison était appelé tabaco ; on a pris la partie pour le tout, et ce dernier mot seul a prévalu.
Revue des Deux-Mondes, 1868, 1er août, p. 709 (tabac)Les autres [aveugles] disent qu'ils ont un point de vue : si faible qu'il soit, ils en tirent vanité.
Rev. des Deux-Mondes, 15 avril 1873, p. 811 (point [1])Il suffit de regarder les aveugles lorsqu'ils sont réunis pour reconnaître presque à coup sûr ceux qui ont un point de vue, ou qui ont conservé quelque vague souvenir de la lumière.
ib. p. 812 (point [1])L'égout Montmartre, qui traversait le fossé dans une de ces auges de bois que l'on nomme techniquement une buse.
Rev. des Deux-Mondes, 1er juil. 1873, p. 8 (buse [2])Les ports de Paris spécialement réservés au tirage des bois sont ceux de la Gare, de la Râpée, le port au vin, le port des Invalides et les ports du canal Saint-Martin.
Rev. des Deux-Mondes, 1er nov. 1867, t. LXXII, p. 176 (tirage)Muni de ce petit bulletin, qui maintenant représente le gage lui-même, le créancier du mont-de-piété monte à ce qu'on appelle, par un gros barbarisme, la salle de rendition.
Rev. des Deux-Mondes, 15 janv. 1873, p. 323 (rendition)Opération très lente qui, pour chaque airée de pâte, exigeait 16 ou 18 heures d'une gymnastique en place, horriblement fatigante.
Rev. des Deux-Mondes, 15 juin, 1873, p. 783 (airée)Les dictionnaires de Bayle, de Moreri, de Trévoux, la vieille Encyclopédie, n'ont plus grand'chose à nous apprendre aujourd'hui ; il faudrait rajeunir cette bouquinerie surannée.
Rev. des Deux-Mondes, 15 avril 1873, p. 827 (bouquinerie)Dans l'esprit de Barnabé de Terni, moine récollet prêchant à Pérouse en 1462, l'œuvre de prêt devait être avant tout charitable ; aussi on l'appela mont-de-piété ; le nom est promptement devenu populaire et a prévalu.
Rev. des Deux-Mondes, 15 janv. 1873, p. 305 (mont)Ouvrier qui, sur la Seine, fait le tri du bois flotté.
Revue des Deux-Mondes, 1er nov. 1867, p. 175 (triqueur)La morgue était originairement le second guichet du Grand-Châtelet ; on y gardait les nouveaux prisonniers pendant quelques instants, afin que les guichetiers pussent les morguer à leur aise, c'est-à-dire les dévisager attentivement, et se graver leurs traits dans la mémoire.
Rev. des Deux-Mondes, 1er nov. 1857, p. 208 (morgue [2])Dans une classe composée en moyenne de 50 élèves, le professeur en soigne attentivement, en chauffe sept ou huit qui ont chance de réussir dans les compositions solennelles.
Rev. des Deux-Mondes, 15 fév. 1873, p. 809 (chauffer)Sacrificateur juif, celui qui est revêtu des fonctions qui consistent à saigner les animaux à l'abattoir conformément aux prescriptions du culte israélite ; il y en a quatre à l'abattoir central de Paris.
Paris, ses organes, ses fonctions et sa vie, t. II, p. 84 (schohet)Amurath IV faisait piler les priseurs dans un mortier ; le shah de Perse Abbas se contentait de leur faire couper le nez ; Innocent VIII les vouait aux peines éternelles, et Jacques ler d'Angleterre écrivait contre eux des livres pleins de sages sentences.
Rev. des Deux-Mondes, 1868, 1er août, p. 709 (priseur, euse [2])Le fou atteint de monomanie homicide, de cleptomanie, de pyromanie, qui, ayant tué un de ses semblables, volé, allumé un incendie, revient à la raison, n'est jamais rendu à la liberté [en Angleterre].
Rev. des Deux-Mondes, 1er nov. 1872, p. 58 (cleptomanie)L'ordonnance du 15 mai 1867 interdit absolument les pleine-eau, que le nombre des bateaux à vapeur mis en circulation pour les besoins de l'exposition universelle aurait certainement rendues dangereuses.
Rev. des Deux-Mondes, 1er nov. 1867, p. 208 (eau)Homme dont l'industrie est de ramasser les objets que la Seine charrie.
Rev. des Deux-Mondes, 1867, t. VI, p. 184 (tafouilleux)Pour conduire tant de voitures, les mettre toujours à même de sortir et de ne pas laisser en souffrance les besoins qu'elles ont mission de servir, il faut une cavalerie considérable ; celle de la Compagnie générale [des voitures de Paris] se composait en 1866 de 10741 chevaux.
Rev. des Deux-Mondes, 15 mai 1867, p. 325 (cavalerie)Bien souvent la folie se recrute dans le crime, comme le crime se recrute dans la folie.
Rev. des Deux-Mondes, 1er septembre 1872, p. 63 (recruter)