Mathurin Jacques BRISSON, auteur cité dans le Littré
BRISSON (1723-1806)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme BRISSON a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
---|---|---|
Traité élémentaire de physique | 1789-1803 | 121 citations |
Quelques citations de Mathurin Jacques BRISSON
Voici un tirage aléatoire parmi ses 138 citations dans le Littré.
Une machine pneumatique, quelque parfaite qu'elle puisse être, ne peut jamais produire un vide parfait.
Traité de physique, t. II, p. 110 (pneumatique [1])Simon Marius en Allemagne et Galilée en Italie sont les premiers qui aient fait de longs télescopes, propres pour les observations astronomiques.
ib. p. 459 (télescope)Le ressort d'une même masse d'air augmente de quantités différentes, suivant les différents degrés de chaleur auxquels elle se trouve exposée.
ib. t. II, p. 120 (ressort [1])Si l'on mêle ensemble deux pintes d'eau, dont la température de l'une soit de 20 degrés et celle de l'autre de 50, la température du mélange sera de 35 degrés, savoir de 20 degrés de chaleur commune, plus 15 degrés moitié de 30, excès de 50 sur 20.
Traité de phys. t. II, p. 259 (température)La rétrogradation des points équinoxiaux vient de ce que les pôles de la terre tournent d'orient en occident autour des pôles de l'écliptique dans un cercle d'environ 47 degrés de diamètre.
Traité de phys. t. III, p. 30 (rétrogradation)Un télescope astronomique peut aisément être changé en télescope terrestre [où les objets ne sont pas renversés], en y ajoutant deux verres oculaires.
ib. p. 477 (télescope)Douze mois composent une année, qui est le temps que la terre emploie à faire une révolution entière dans son orbite, pendant lequel temps le soleil nous paraît parcourir les douze signes du zodiaque.
Traité de phys. t. III, p. 165, dans POUGENS (mois)Il est mathématiquement démontré qu'une capacité sphérique est plus grande que toute autre capacité qui aurait une surface égale à la sienne.
Traité de phys. t. I, p. 26 (sphérique)Les arbres sont moins renversés par le vent pendant l'hiver que pendant l'été, parce que, pendant cette dernière saison, ils sont garnis de feuilles, qui font que le vent a plus de prise sur eux.
Traité de phys. t. II, p. 181 (vent)On appelle corps sonores proprement dits ceux dont les sons sont distincts, comparables entre eux et de quelque durée ; tels sont ceux d'une cloche, d'une corde de violon.
Traité de phys. t. II, p. 159 (sonore)Genre de la famille des psittacidés, le genre cacatua,
On appelle stationnaire une planète qui, vue de la terre, paraît pendant quelque temps ne point changer de place, et répondre toujours au même point du ciel.
Traité de phys. t. III, p. 90 (stationnaire)La porosité est une propriété générale et qui appartient à tous les corps ; mais elle n'appartient pas à tous au même degré.
Traité de phys. t. I, p. 15 (porosité)L'arrangement des petits glaçons est constamment le même dans tous les flocons qui tombent dans la même ondée.
Traité de phys. t. II, p. 155, dans POUGENS (ondée)L'expérience a fait voir qu'il y a toujours une partie de la poudre qui ne s'enflamme point ; et cette partie n'est pas toujours proportionnelle à la quantité employée.
Traité de phys. t. I, p. 229 (poudre)Tous les corps qui tombent sous nos sens.
Traité de phys. t. I, ch. 2, n° 6 (tomber)Toutes les fois qu'un corps tombe librement, il tombe perpendiculairement à l'horizon.
Traité de phys. t. I, p. 43 (perpendiculairement)Lorsque la liqueur est visqueuse, comme la bière, les bulles d'air, ne pouvant crever leurs enveloppes, emportent, en s'élevant, la liqueur en forme de mousse.
Traité de physique, t. II, p. 139, dans POUGENS (mousse [3])Les petits flocons qui en proviennent [des gouttes d'eau atmosphériques], se réunissant plusieurs ensemble, et ne se touchant que par quelques points de leur surface, ne composent que des flocons très légers ; c'est là ce que nous appelons neige.
Traité de phys. t. II, p. 151, dans POUGENS (neige)En général, pour tirer un fardeau sur un terrain inégal et raboteux, comme ils le sont presque tous, il est plus avantageux de tirer un peu en haut.
Traité de phys. t. I, p. 380 (tirer)