Guillaume BOUCHET, auteur cité dans le Littré

BOUCHET (1514-1594)

Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme BOUCHET a été choisie.

101 citations dans le Littré

Œuvres citées dans le dictionnaire Littré

Aucune œuvre identifiée, le travail d'identification des œuvres reste à faire sur cet auteur.

Quelques citations de Guillaume BOUCHET

Voici un tirage aléatoire parmi ses 101 citations dans le Littré.

  1. On leur cria [aux menestrels] : soufflez toujours… leur soufflerie ne peut pourtant empescher…
    Serées, I, p. 186, dans LACURNE (soufflerie)
  2. Il ne s'esmerveilloit si les gens de guerre estoient mauvais et sujects à la pince, veu qu'il avoit remarqué qu'aujourd'hui les soldats n'appelloient celui qui leur commande, non capitaine, mais mon cayntene ; que cela le faisoit penser qu'ils veulent dire que ce nom est venu de Caïn, qui fut le premier capitaine qui suivit la guerre.
    Serées, liv. III, p. 42, dans LACURNE (capitaine)
  3. Nous trouvons en Lucian qu'un juge appella en jugement un pour l'avoir nommé par son nom, pensant ce juge, depuis qu'il estoit consacré, demeurer innomable et inappellable.
    Serées, liv. I, p. 363, dans LACURNE (innommable)
  4. Entre les Mores, la camuserie et la couleur noire, et avoir les cheveux recoquillez et frisez, leur est d'autant d'estime et de beauté, que nostre grand nez, nostre couleur blanche et nos cheveux longs.
    Serées, liv. III, dans LACURNE (camuserie)
  5. Aussi dit on que la plus mechante roue du chariot est celle qui mene le plus grand bruit.
    Serées, l. I, p. 439, dans LACURNE SAINTE-PALAYE (bruit)
  6. Chascun estant habile à remarquer les fautes d'autruy, et, suivant le proverbe, voyant beaucoup de loin, et rien estant près de la chose.
    Serées, II, p. 223, dans LACURNE (près)
  7. Ceux qui ont force vent en la teste l'ont legere ; et dit-on que ceux-cy, ils devroient mettre du plomb en leur teste.
    Serées, III, p. 252, dans LACURNE (plomb)
  8. Une matrone et sage femme que le vulgaire appelle madame du guichet.
    Serées, liv. II, p. 158, dans LACURNE (guichet)
  9. Le diabloton qui estoit du nombre de ceux que les bonnes gens du village disent ne sçavoir que faire gresler le persil.
    Serées, II, p. 100, dans LACURNE (grêler [1])
  10. Il en fut fait information, et me souvient qu'un des records, estant ouy en jugement de ceste force et batterie, disoit au juge : Monsieur, je ne receus ja mais si beau soufflet à mon gré que celui que me bailla un de ceuz qui nous empescherent de mettre en prison.
    Serées, liv. III, p. 92, dans LACURNE (gré)
  11. Et au surplus ton trilogue j'ai leu Faict par bon art, de bons termes pourveu.
    dans GOUJET, Bibl. franç. t. XI, p. 344 (trilogue)
  12. Encores aujourd'hui appellons nous ceux à qui nous voulons mal et pensons injurier, marauts, coquins, belistres…
    Serées, livre III, p. 159, dans LACURNE (maraud, aude)
  13. Et eust dormi encor autant, n'eust esté que ceste nuict le crieur des trespassez, qu'on appelle le resveilleur, passant par sa rue, le resveilla par son cri.
    Serées, liv. I, p. 40 (réveilleur)
  14. Un pauvre homme estant condamné à mourir, et passant devant la boutique d'un chirurgien, requit la justice de permettre qu'il fust saigné, priant le barbier de luy ouvrir la veine : le prevost lors luy va respondre : Hé mon amy, je le veux ; mais que te servira la saignée ? Le pauvre patient luy respond : Si fera, bien me servira ; ne dit-on pas que la première saignée sauve la vie à un homme ? Je ne fus jamais saigné.
    Serées, II, p. 36, dans LACURNE (saignée)
  15. Outre que les gens tirans sur l'age sont surdastres, ils parlent fort haut.
    Serées, liv. II, p. 224, dans LACURNE (surdâtre)
  16. Ce medecin qui n'endure pas facilement une supercherie et un affront, comme l'on dit.
    Serées, I, p. 365, dans LACURNE (supercherie)
  17. Un riche faquin… qui bruloit ses pourceaux en sa cheminée, de peur d'en bailler des rillées.
    Serées, III, p. 181, dans LACURNE (rillons)
  18. Nicotiane ou herbe à la royne qu'aucuns maintenant appellent petum.
    Serées, liv. III, p. 16, dans LACURNE (herbe)
  19. Danser la volte, la courante, la fissaye et autres danses dissolues.
    Serées, liv. I, p. 133, dans LACURNE (courante [1])
  20. Ayant disné à des nopces où il n'y avoit gueres de violons, mais où estoit la grand bande des cornets [jeu de mots sur cornes de cocuage].
    Serées, liv. I, p. 148, dans LACURNE (cornet)