Guillaume BOUCHET, auteur cité dans le Littré
BOUCHET (1514-1594)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme BOUCHET a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Aucune œuvre identifiée, le travail d'identification des œuvres reste à faire sur cet auteur.
Quelques citations de Guillaume BOUCHET
Voici un tirage aléatoire parmi ses 101 citations dans le Littré.
Etant defendu à toute personne de se dire ladre s'il ne l'estoit à vingt-quatre carats, à poix de marc.
Serées, liv. III, p. 290, dans LACURNE (carat)Petrus Lervinus Spoletanus, ce dit Jovin, le quel fut jetté en un puis pour avoir mal medeciné Laurent de Medicis.
Serées, liv. I, p. 363, dans LACURNE (médeciner)L'odeur vineux des grands banquets.
Serées, livre I, p. 32, dans LACURNE (odeur)Danser la volte, la courante, la fissaye et autres danses dissolues.
Serées, liv. I, p. 133, dans LACURNE (courante [1])Son voisin estoit une pilule ensucrée et un cuyvre doré.
Serées, liv. II, p. 101, dans LACURNE (pilule)Nous trouvons en Lucian qu'un juge appella en jugement un pour l'avoir nommé par son nom, pensant ce juge, depuis qu'il estoit consacré, demeurer innomable et inappellable.
Serées, liv. I, p. 363, dans LACURNE (innommable)On leur cria [aux menestrels] : soufflez toujours… leur soufflerie ne peut pourtant empescher…
Serées, I, p. 186, dans LACURNE (soufflerie)Nicotiane ou herbe à la royne qu'aucuns maintenant appellent petum.
Serées, liv. III, p. 16, dans LACURNE (herbe)Encores aujourd'hui, adjoustoit-il, quand le turc passe par les rues, on ne s'oseroit tenir es fenestres et le regarder du haut en bas ; et c'est, ce me semble, que ceux qui sont les plus hauts semblent mespriser ce qui est plus bas qu'eux.
Serées, liv. III, p. 271, dans LACURNE (haut, aute)La volte, la courante, que les sorciers ont amenée d'Italie en France, outre les mouvemonts insolens et impudiques, ont cela de malheur qu'une infinité d'homicides et advortements en adviennent, faisans mourir et tuans ceux qui ne sont point en vie.
Serées, p. 136, dans LACURNE (volte)Il y a bien grande difference entre l'assemblée et conversation qui se fait pour le plaisir et celle qui est faicte pour traiter et capituler affaires d'importance.
Serées, liv. III, p. 95, dans LACURNE (capituler)Ces embourrements de ventre que partent les hommes, et ces penaillons de revesche de quoy les femmes grossissent leur cul.
Serées, III, p. 66, dans LACURNE (penaillon)Il fut dit qu'on appelloit un homme marié cocu, qui avoit une femme impudique, d'un bel oiseau qu'on appelle le cocu, les autres l'appellent couquon, ainsi nommé de son chant ; et pour ce que ce bel oiseau va pondre au nid des autres oiseaux, estant si sot qu'il n'en sauroit faire un pour luy, par antithese et contrarieté on appelle celui-là cocu, au nid duquel on vient pondre, c'est à dire faire des petits.
Serées, liv. I, p. 275, dans LACURNE (cocu)Un bedeau de nostre université ayant leu l'edit de paix, où il estoit dit que touz estrangers seroient licentiez, tant d'une part que d'autre, il s'en vint aux docteurs, leur disant : messieurs, regardez de faire bonne composition des licences, nous gaignerons ce que nous voudrons ; car le roy veut que touz estrangers, tant d'une religion que d'autre, soient licentiez.
Serées, liv. III, p. 253, dans LACURNE (licencier)On dit que gaillard et gaillardise viennent a gallica audacia, et que ceux sont appellez gaillards qui courageusement entreprennent quelque chose, tant aventureuse soit elle.
Serées, III, p. 498, dans LACURNE (gaillard, arde [1])Mines et gesticulations.
Serées, liv. I, p. 134, dans LACURNE, au mot matachins. (gesticulation)Chascun estant habile à remarquer les fautes d'autruy, et, suivant le proverbe, voyant beaucoup de loin, et rien estant près de la chose.
Serées, II, p. 223, dans LACURNE (près)Pline dit que les gens gras sont de lourd esprit, mais aussi qu'ils sont plus apperts et moins simulez que les chiches faces de mingrelins.
Serées, liv. III, p. 52, dans LACURNE (mingrelet)Qu'il n'y avoit homme ny femme qui ne fust subject à ceste vimere et à ce climat.
Serées, liv. I, p. 28, dans LACURNE (vimaire)Il me souvient d'un gentil homme qui, passant sa main par dessus sa bosse, luy ayant dit : voilà un bon billot pour jardiner mes oyseaux, il repondit : oui bien les niais.
Serées, livre II, p. 206, dans LACURNE (jardiner)