Guillaume BOUCHET, auteur cité dans le Littré

BOUCHET (1514-1594)

Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme BOUCHET a été choisie.

101 citations dans le Littré

Œuvres citées dans le dictionnaire Littré

Aucune œuvre identifiée, le travail d'identification des œuvres reste à faire sur cet auteur.

Quelques citations de Guillaume BOUCHET

Voici un tirage aléatoire parmi ses 101 citations dans le Littré.

  1. On dit que gaillard et gaillardise viennent a gallica audacia, et que ceux sont appellez gaillards qui courageusement entreprennent quelque chose, tant aventureuse soit elle.
    Serées, III, p. 498, dans LACURNE (gaillard, arde [1])
  2. Mines et gesticulations, telles que nous voyons faire à des matachins.
    Serées, liv. I, p. 134, dans LACURNE (matassins)
  3. Un bedeau de nostre université ayant leu l'edit de paix, où il estoit dit que touz estrangers seroient licentiez, tant d'une part que d'autre, il s'en vint aux docteurs, leur disant : messieurs, regardez de faire bonne composition des licences, nous gaignerons ce que nous voudrons ; car le roy veut que touz estrangers, tant d'une religion que d'autre, soient licentiez.
    Serées, liv. III, p. 253, dans LACURNE (licencier)
  4. Un advocat en une ville, un noyer en une vigne, un pourceau dans un bled, une taupe dans un pré, un sergent dans un bourg, c'est pour achever de gaster tout.
    Serées, I, p. 327, dans LACURNE (sergent)
  5. Chascun estant habile à remarquer les fautes d'autruy, et, suivant le proverbe, voyant beaucoup de loin, et rien estant près de la chose.
    Serées, II, p. 223, dans LACURNE (près)
  6. Aller en embuscade et bailler la diane.
    Serées, liv. I, p. 403, dans LACURNE (diane [2])
  7. On dit qu'un bon charpentier ne fait jamais d'esclats.
    Serées, liv. II, p. 259, dans LACURNE (charpentier)
  8. J'ay veu un bon organiste, lequel, estant reprins des chanoines pour ne sonner rien qui vaille, disoit que le souffleur qu'on luy avoit baillé en estoit cause.
    Serées, III, p. 255, dans LACURNE (sonner)
  9. On leur cria [aux menestrels] : soufflez toujours… leur soufflerie ne peut pourtant empescher…
    Serées, I, p. 186, dans LACURNE (soufflerie)
  10. Nous asseura que pour descouvrir le fard, qu'il ne falloit que tenir en sa bouche du saffran, et que veniez à halener une femme fardée, son fard n'aura pas si tost senty ce saffran qu'il tombera de luy mesme.
    Serées, liv. I, p. 151, dans LACURNE (halener)
  11. Les femmes ayant leur catamini peuvent obfusquer et eblouir la clarté du miroire.
    Serées, liv. III, p. 213, dans LACURNE (catimini (en))
  12. Pour empescher que le poisson ne face mal, et aussi à fin qu'il soit meilleur et plus sain, il le faut faire bouillir et accoustrer avec du vin, si nous croyons ce proverbe qui dit que le poisson, depuis qu'il a perdu l'eau, ne la doit plus sentir.
    Serées, l. I, p. 218, dans LACURNE (poisson [1])
  13. On dit en ce païs que le poisson corne, quand il est gasté, puant et corrompu.
    Serées, p. 231, liv. I, dans LACURNE (corner [1])
  14. Nous appelons les gens indoctes et sans esprit, grandes oreilles et grands asnes, à cause que les asnes, qui ont les oreilles longues, sont fort indociles.
    Serées, II, p. 46, dans LACURNE, au mot indocte. (indocile)
  15. Appelloient les gens des champs où ils passoient et logeoient, vilains pitaux, rustiques, piedgris et paysans.
    Serées, III, p. 9, dans LACURNE (pitaud, aude)
  16. Print ses yeux [lunettes] qu'il portoit à sa ceinture.
    Serées, II, p. 157, dans LACURNE (œil)
  17. Danser la volte, la courante, la fissaye et autres danses dissolues.
    Serées, liv. I, p. 133, dans LACURNE (courante [1])
  18. Non seulement le peu mais encore le pire demeure auprès de la lie.
    Serées, liv. III, p. 161, dans LACURNE (lie [1])
  19. Les gardes lors eurent grand'envie de lui bailler du roux de billy, dont les lardons sont de bois, et de le faire crocheteur.
    34<sup>e</sup> serée. (lardon)
  20. Nous ne sommes que nambots et avortons eu esgard à la grandeur de ceux du vieil temps.
    Serées, livre II, p. 211, dans LACURNE (nabot, ote)