Guillaume BOUCHET, auteur cité dans le Littré

BOUCHET (1514-1594)

Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme BOUCHET a été choisie.

101 citations dans le Littré

Œuvres citées dans le dictionnaire Littré

Aucune œuvre identifiée, le travail d'identification des œuvres reste à faire sur cet auteur.

Quelques citations de Guillaume BOUCHET

Voici un tirage aléatoire parmi ses 101 citations dans le Littré.

  1. Se met au beau milieu de la table, et pensant estre là en un bon lieu et en la place des niais [la bonne place].
    Serées, liv. II, p. 87, dans LACURNE (niais, aise)
  2. Le marchand, pensant que ce fussent gens attitrez pour gourrer sa chasuble… va aussi après le curé.
    Quinziesme serée, dans FR. MICHEL, Argot (gourer)
  3. Un monsieur vouloit faire mourir un homme sans information ; et, quand le juge lui disoit : Hé monsieur, il n'a pas gaigné à estre pendu, il lui respondoit : S'il ne l'a pas gaigné à cette fois, il le gaignera bien une autre.
    Serées, II, p. 60, dans LACURNE (gagner)
  4. Et si les garentiroit de tous dangers belliques qui peuvent survenir au corps, en lui baillant la chemise de necessité qu'on a accoutumé vestir quand on va à la guerre, laquelle est faitte de lin filé la nuit de Noël par des filles chastes au nom du diable.
    Serées, liv. III, p. 25, dans LACURNE (chemise)
  5. Mines et gesticulations, telles que nous voyons faire à des matachins.
    Serées, liv. I, p. 134, dans LACURNE (matassins)
  6. On dit qu'un bon charpentier ne fait jamais d'esclats.
    Serées, liv. II, p. 259, dans LACURNE (charpentier)
  7. Il fut dit qu'on appelloit un homme marié cocu, qui avoit une femme impudique, d'un bel oiseau qu'on appelle le cocu, les autres l'appellent couquon, ainsi nommé de son chant ; et pour ce que ce bel oiseau va pondre au nid des autres oiseaux, estant si sot qu'il n'en sauroit faire un pour luy, par antithese et contrarieté on appelle celui-là cocu, au nid duquel on vient pondre, c'est à dire faire des petits.
    Serées, liv. I, p. 275, dans LACURNE (cocu)
  8. Outre que les gens tirans sur l'age sont surdastres, ils parlent fort haut.
    Serées, liv. II, p. 224, dans LACURNE (surdâtre)
  9. L'odeur vineux des grands banquets.
    Serées, livre I, p. 32, dans LACURNE (odeur)
  10. Nicotiane ou herbe à la royne qu'aucuns maintenant appellent petum.
    Serées, liv. III, p. 16, dans LACURNE (herbe)
  11. Voicy arriver un chicaneur avec ses sergens et ses records, qui lui mettent la main sur le collet, pour le mener au logis des gens de pied, là où l'on n'a point la peine de fermer les portes [la prison].
    Serées, liv. I, p. 91, dans LACURNE (logis)
  12. Un riche faquin… qui bruloit ses pourceaux en sa cheminée, de peur d'en bailler des rillées.
    Serées, III, p. 181, dans LACURNE (rillons)
  13. Le ventre [chez les femmes après l'accouchement] se camelote et ride…
    Serées, liv. II, dans LACURNE (cameloter)
  14. Le feu s'augmente de peu à peu, comme vous voyez qu'il fait en un drapeau de fuesil [amorce, amadou].
    Serées, liv. I, p. 187, dans LACURNE (drapeau)
  15. Le maistre du porceau va assurer son voisin… qu'il lui en bailleroit une bonne risée.
    Serées, II, p. 85, dans LACURNE (ris [3])
  16. Pline dit que les gens gras sont de lourd esprit, mais aussi qu'ils sont plus apperts et moins simulez que les chiches faces de mingrelins.
    Serées, liv. III, p. 52, dans LACURNE (mingrelet)
  17. On dit que Paracelse, medecin allemand, a guery grand nombre de ladres par le moyen de l'or potable, combien qu'il soit fascheux à croire que l'or soit medicamenteux et alimenteux.
    Serées, liv. III, p. 292, dans LACURNE (fâcheux, euse)
  18. Pour empescher que le poisson ne face mal, et aussi à fin qu'il soit meilleur et plus sain, il le faut faire bouillir et accoustrer avec du vin, si nous croyons ce proverbe qui dit que le poisson, depuis qu'il a perdu l'eau, ne la doit plus sentir.
    Serées, l. I, p. 218, dans LACURNE (poisson [1])
  19. Nous trouvons que deux rustiques se rapporterent à un juge s'il falloit dire la bouche d'un cheval ou la gueule, et firent une gageure ; le juge va dire qu'à cause de l'excellence du cheval, il falloit dire la bouche.
    Serées, liv. I, p. 346, dans LACURNE (bouche)
  20. Une bonne commere, tirant un peu sur l'age, estant tombée, s'estoit escroupionnée, et estant habillée [pansée], elle avoit dit à son habilleur [chirurgien] le quel avoit remedié à la dislocation…
    Serées, p. 114, liv. I, dans LACURNE (habilleur)