François-Joachim de Pierre de BERNIS, auteur cité dans le Littré
BERNIS (1715-1794)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme BERNIS a été choisie.Pour les épîtres, le Littré se réfère visiblement à l'édition des œuvres complètes par N. Delangle, Paris, 1825.
Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
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La Religion vengée, poème en 10 chants | 1795 | 22 citations |
Les Quatre saisons, ou les Géorgiques françoises, poëme | 1763 | 13 citations |
Œuvres du cardinal de Bernis, collationnées sur les textes des premières éd. et classées dans un ordre plus méthodique | 1825 | 26 citations |
Quelques citations de François-Joachim de Pierre de BERNIS
Voici un tirage aléatoire parmi ses 81 citations dans le Littré.
On peut, avec un art extrême, Offrir à la sagesse même L'amour qui rougit d'être nu.
Épît. IX (nu, nue [1])L'illusion n'est plus, et son temple a croulé.
Relig. vengée, III (crouler)J'aime mieux un tilleul que la simple nature Élève sur les bords d'une onde toujours pure, Qu'un arbuste servile, un lierre tortueux Qui surmonte en rampant les chênes fastueux.
Epît. IV, Indép. (servile)Le ciel, de la terre amoureux, Se peint dans le miroir de l'onde.
Saisons, Automne. (peindre)Excite la langueur, calme la violence.
Relig. vengée, III (exciter)Prêtons-nous sagement aux misères humaines.
Ép. IV, Indép. (prêter)Le plaisir n'est pour lui qu'un passage au dégoût.
Relig. veng. X (passage)Un auteur n'est jamais parfait, Quand il néglige d'être aimable.
Épître à Fonten. (négliger)Censeur de ma chère paresse, Pourquoi viens-tu me réveiller Au sein de l'aimable mollesse Où j'aime tant à sommeiller ?
Épît. X, Paresse. (sommeiller)Le rideau de la nuit s'élève et se replie.
Relig. veng. III (rideau)Il [l'Océan] laisse au sein des monts ses brillants coquillages, Des vengeances du ciel éternels témoignages.
Relig vengée, II (coquillage)Mais le cœur ne vieillit jamais, Et les désirs le rajeunissent.
les Sais. Automne (rajeunir)Ces chiffres forment un méandre Où nos deux noms entrelacés, Toujours à se suivre empressés, S'abandonnent pour se reprendre.
Réfl. métrom. p. 74, dans POUGENS (méandre)Ainsi, dans un moment, le vaisseau de l'Église, Voguant avec effort sur une mer conquise.
Relig. vengée, VIII (vaisseau)Qu'il est doux de les voir, dévorés d'amertume, S'ennuyer par état et ramper par coutume !
Épît. IV, Indép. (état)Le naturel s'est usé sous la lime ; La symétrie a banni le sublime ; Et la clarté, ce flambeau du discours, Pâlit, s'éteint, et fait place aux faux jours.
Épît. I, Goût. (symétrie)Vesper commence à rayonner.
Quatre sais. autom. (vesper)Éole des blés jaunissants Agite les ondes dorées.
Quatre sais. l'Été. (onde)On ne rit plus, on sourit aujourd'hui, Et nos plaisirs sont voisins de l'ennui.
Épît. I, goût. (sourire [1])Tu sais que d'un peu de bêtise Le bon vieux temps est accusé ; Mais dans ce siècle plus rusé J'ai grand regret à la franchise De l'âge d'or si méprisé.
Épît. VIII (temps)