Pierre BAYLE, auteur cité dans le Littré
BAYLE (1647-1706)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme BAYLE a été choisie.philosophe
Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Aucune œuvre identifiée, le travail d'identification des œuvres reste à faire sur cet auteur.
Quelques citations de Pierre BAYLE
Voici un tirage aléatoire parmi ses 142 citations dans le Littré.
Vous me permettrez de vous dire que le mot de recruter est depuis longtemps fort en usage dans les pays étrangers, quand on y écrit ou que l'on y parle français ; Lafont, qui a mis les gazettes de Hollande françaises dans la plus haute réputation où elles aient été et qui vivait quelques années avant la guerre de 1672, se servait souvent de ce mot.
Lett. à l'abbé Dubos, 3 janv. 1697 (recruter)La rétorsion que j'ai prétendu qui se peut faire contre M. Cudworth.
Lett. à Des Maizeaux, 16 oct. 1705 (rétorsion)Envoyer des nouvelles à Genève, c'est justement envoyer des pommes en Normandie.
Lett. p. 553, dans POUGENS (pomme)Mon plus grand malheur est de n'avoir pas les livres qui me seraient nécessaires, et de ne trouver ici personne qui aime cette recherche exacte des personnalités, des dates et des circonstances.
Lett. à Le Duchat, 5 janv. 1697 (personnalité)Il [Locke] prouve que la souveraineté appartient aux peuples, et qu'ils ne font que la déposer entre les mains de ceux qu'on appelle souverains … vous savez que c'est l'évangile du jour à présent parmi les protestants.
Lett. à Minutoli, 24 sept. 1693 (évangile)M. Grevius a reçu ses patentes d'historiographe du roi d'Angleterre, et, ayant demandé une diminution de travail académique… on lui a donné un adjoint dans la profession des belles-lettres, qui fera la moitié des leçons de M. Grevius.
Lett. à M. ***, 7 mars 1697 (profession)Qu'est-ce que de ne pas se produire par son beau côté ? c'est à faire à ne recevoir pas les louanges que l'on aurait remportées peut-être.
Projet d'un dict. critique, 1 (faire [1])Notez que la naissance d'un mot est pour l'ordinaire la mort d'un autre ; c'est comme à l'égard des productions de la nature.
Dict. Poquelin, note D. (mot)Le P. Malebranche a le chagrin que ses livres ne peuvent plus entrer en France, et qu'à cause de cela personne ne les veut imprimer en ce pays [la Hollande] ; l'inquisition est devenue effroyable en France contre les bons livres.
Lett. à Lenfant, 21 juin 1686 (inquisition)L'histoire de Marguerite de Valois… imprimée à Amsterdam… est une brodure de fictions et de chimères romanesques…
Fin de l'article sur Marguerite, reine de Navarre (brodure)Pour empêcher que de faux rapports ne préoccupent personne à mon désavantage dans des pays aussi éloignés que l'est Genève d'ici.
Lett. 26 mars 1691 (préoccuper)Je ne croyais pas que les pédants se joignissent aux dévots [contre le Dictionnaire] ; je craignais d'avoir mis dans mes intérêts, non pas ceux-ci, mais ceux-là, et qu'on ne trouvât beaucoup de pédanterie dans mon livre ; ce qui me rendrait favorables les gens du pays latin.
Lett. à Du Faï, 15 févr. 1697 (pédanterie)Il n'est rien de plus difficile à ménager en ce temps-ci que les métaphores ; pour peu qu'on se donne carrière, on va dans l'excès, et on se trouve tout étonné de se voir enlacé misérablement dans le phébus de la vieille cour.
Lett. à Minutoli, 2 mai 1673 (métaphore)Le plaisir que la réimpression des pièces introuvables a de coutume de donner.
Lett. à Minutoli, 21 sept. 1693 (introuvable)Nous inventons des réponses aux objections de l'adversaire, et nous ne songeons à lui que pour trouver le défaut de ses opinions ; d'où il arrive que nous sommes plus instruits de ce que nous appelons nos bonnes intentions que de celles où il met le fort de sa cause.
Comment. philos. IV, 2 (fort, orte)Un discours de cette nature est fort malin, et Horace, dont j'emprunte cette pensée, remarque qu'il y a là de la noire envie et du maltalent.
Lett. à Minutoli, 2 mai 1673 (maltalent)Le seul remède dont je me sers [dans un mal de poitrine] est de parler le moins que je peux… je renonce à toutes visites actives et passives, et j'ai fait goûter cela à mes meilleurs amis.
Lett. à Mme Baricave, 20 oct. 1706 (passif, ive)Il faut remarquer que marguerite est le nom d'une fleur et que par métaphore on appelait autrefois marguerites les discours fleuris, les compliments d'un tour relevé ou étudié.
Dict. Marguerite, sœur de François 1er, note N (marguerite)Il n'y a point de meilleure forge de nouveaux mots que la comédie.
Dict. Poquelin, note D. (forge)La folle opiniâtreté que produit l'entêtement.
Lett. à Constant, 4 juill. 1697 (entêtement)