Pierre BAYLE, auteur cité dans le Littré
BAYLE (1647-1706)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme BAYLE a été choisie.philosophe
Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Aucune œuvre identifiée, le travail d'identification des œuvres reste à faire sur cet auteur.
Quelques citations de Pierre BAYLE
Voici un tirage aléatoire parmi ses 142 citations dans le Littré.
Nulle colombelle, ou, s'il est rien de plus safrement lascif…
art. Guarini, n. D. (safrement)Je voudrais que vous n'eussiez pas cette charge [affranchir les lettres], quoique je me figure que vous êtes aussi peu intéressé que moi.
Lett. à la Croze, 24 sept. 1706 (intéressé, ée)Les Allemands ne peuvent nier la dette [avoir été battus] cette fois, et ce n'est pas sans raison qu'on les mésestime chez vous.
Lett. à Minutoli, 17 mars 1675 (mésestimer)M. l'électeur de Brandebourg est la dupe ou plutôt la victime sur qui tombe tout le méchef.
Lett. à Minutoli, 17 mars 1675 (méchef)L'étude du grec fleurit en ce pays-là [l'Angleterre] extraordinairement ; les Allemands, incités par cet exemple, s'attachent beaucoup à cette langue.
Lett. à M***, 31 mars 1698 (incité, ée)Il regarde comme une chose infaisable de vous les faire rendre en l'état où elles étaient [il s'agit de tables historiques, saisies parce qu'elles étaient favorables aux protestants].
Lett. à Rou, 13 avril 1686 (infaisable)Le seul remède dont je me sers [dans un mal de poitrine] est de parler le moins que je peux… je renonce à toutes visites actives et passives, et j'ai fait goûter cela à mes meilleurs amis.
Lett. à Mme Baricave, 20 oct. 1706 (passif, ive)Séparer le peu d'avec le beaucoup.
Dict. hist. Chrys. Rem. O. (beaucoup)Je lui ai écrit pour le prier de m'envoyer par la première commodité un pamphlet qui a pour titre Dutch-politics [politique hollandaise].
Lett. à des Maizeaux, 1er déc. 1705 (pamphlet)Comme je n'ai point publié leurs petites pièces [de différentes personnes, dans ses Nouvelles ordinaires], je me suis résolu de réserver toutes les autres semblables pour un livret à part.
Lett. à Rou, 8 févr. 1686 (livret)Mme Deshoulières déplora, dans une de ses poésies, le peu de respect que l'on porte aujourd'hui aux dames, et elle en attribua la cause à l'immodestie de leurs discours et de leurs actions.
Lett. à l'abbé Duclos, 3 janv. 1697 (immodestie)Aristarque rejetait comme supposés à Homère tous les vers qui n'étaient pas de son goût.
Dict. crit. art. Aristarque, rem. B. (supposé, ée)M. Jaquelot réfutera plus amplement cet impie [Spinosa], sur ce qu'il réduit notre liberté à la simple ou illusoire spontanéité ou non-coaction qui accompagne ce que nous nommons actions libres.
Lett. à l'abbé Dubois, 13 déc. 1696 (spontanéité)S'il ne s'agissait que de perdre, sans flétrissure, le poste que j'occupe, de bon cœur je sacrifierais cela à la charité et à l'intérêt du corps.
Lett. 93, 18 mai 1691, t. I, p. 320 (flétrissure [2])Le plaisir que la réimpression des pièces introuvables a de coutume de donner.
Lett. à Minutoli, 21 sept. 1693 (introuvable)Aristote montra clairement à ces défenseurs de l'immutabilité ou de l'ingénérabilité…
Dictionn. au mot Xénophane, remarque B. (ingénérabilité)Le monde ne produit point des gens de cette espèce ; ils ne sont que le pur ouvrage d'un romaniste.
Nouv. lett. crit. sur l'hist. du calvinisme, 21 (romaniste [2])La folle opiniâtreté que produit l'entêtement.
Lett. à Constant, 4 juill. 1697 (entêtement)Après la correction des endroits trop huguenots [dans un ouvrage].
Lett. à Rou, 19 avril 1686 (huguenot, ote)On n'a parlé que de lui [un charlatan qui guérissait en mettant une poudre de sympathie dans l'urine] depuis quelque temps ; sa maison ressemble au lavoir de Bethséda ; tous les malades y accourent.
Lett. à M*** 7 mars 1697 (lavoir)