Pierre BAYLE, auteur cité dans le Littré
BAYLE (1647-1706)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme BAYLE a été choisie.philosophe
Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Aucune œuvre identifiée, le travail d'identification des œuvres reste à faire sur cet auteur.
Quelques citations de Pierre BAYLE
Voici un tirage aléatoire parmi ses 142 citations dans le Littré.
Il faut remarquer que marguerite est le nom d'une fleur et que par métaphore on appelait autrefois marguerites les discours fleuris, les compliments d'un tour relevé ou étudié.
Dict. Marguerite, sœur de François 1er, note N (marguerite)Mme Deshoulières déplora, dans une de ses poésies, le peu de respect que l'on porte aujourd'hui aux dames, et elle en attribua la cause à l'immodestie de leurs discours et de leurs actions.
Lett. à l'abbé Duclos, 3 janv. 1697 (immodestie)La première boutique de librairie, ou la première maison de café qui se présente.
Avis aux réfugiés (café)Il est vrai que M. von der Hardt donne ces pièces sur les meilleurs manuscrits, et les illustre de notes.
Lett. à M***, 2 mai 1697 (illustrer)Il regarde comme une chose infaisable de vous les faire rendre en l'état où elles étaient [il s'agit de tables historiques, saisies parce qu'elles étaient favorables aux protestants].
Lett. à Rou, 13 avril 1686 (infaisable)C'est dans le fond un impie qui, pour faire sa cour aux persécuteurs de France, s'est déchaîné sur nous… M. Allix devrait lui apprêter sa sauce.
Lett. à Minutoli, 8 juill. 1686 (sauce)On dit qu'il court des lampons fort spirituels et fort satiriques sur le prompt retour du roi.
Lett. à Minutoli, 24 sept. 1693 (lampon)L'étude du grec fleurit en ce pays-là [l'Angleterre] extraordinairement ; les Allemands, incités par cet exemple, s'attachent beaucoup à cette langue.
Lett. à M***, 31 mars 1698 (incité, ée)Des pestes, des famines, des tempêtes et des tremble-terres.
Pensées sur la comète, § 212 (tremble-terre)Nulle colombelle, ou, s'il est rien de plus safrement lascif…
art. Guarini, n. D. (safrement)La paresse effroyable qui s'est emparée de moi et qui m'a empêché si inexcusablement de répondre à la dernière lettre que j'avais reçue de vous.
Lettre 78, 25 mai 1690, t. I, p. 267 (inexcusablement)Il n'y a point de meilleure forge de nouveaux mots que la comédie.
Dict. Poquelin, note D. (forge)Poquelin (Jean-Baptiste), comédien fameux, connu sous le nom de Molière,
Commencement de l'article Poquelin (comédien, ienne)Ce n'est plus parmi vous un sentiment qui puisse souffrir partage, que celui de la supériorité des peuples sur les rois, et de la justiciabilité des rois devant le tribunal du peuple.
Avis aux réfugiés. (justiciabilité)Le tour qu'on prend [dans un ouvrage], et le vif dont on l'accompagne depuis le commencement jusqu'à la fin, feront trouver à peu de lecteurs cette pièce longue, quand même elle le serait.
Nouvelles, etc. de mars 1686 (vif, vive)À propos de la paix de Ryswyk, ne trouvez-vous pas qu'elle est si glorieuse aux alliés et nommément au roi Guillaume, qu'on ne peut assez admirer que la France se soit voulu assujétir à une mortification si honteuse ?
Lett. à Constant, 14 nov. 1697 (vouloir [1])Vous me permettrez de vous dire que le mot de recruter est depuis longtemps fort en usage dans les pays étrangers, quand on y écrit ou que l'on y parle français ; Lafont, qui a mis les gazettes de Hollande françaises dans la plus haute réputation où elles aient été et qui vivait quelques années avant la guerre de 1672, se servait souvent de ce mot.
Lett. à l'abbé Dubos, 3 janv. 1697 (recruter)Mais aussi a-t-il [Jurieu] à sa manche, tout ce parti-là [la populace réfugiée] avec une préoccupation qui va presque jusqu'à la fureur.
Lett. à Minutoli, 27 août 1691 (manche [2])Cette réjection des sacrements.
art. Pellisson, note j. (réjection)On devient un individu paradoxe de l'espèce humaine.
dans SAINTE-BEUVE, Port-Royal, t. III, p. 366, 3<sup>e</sup> éd. (paradoxe)