Pierre-Marie-Charles de Bernard Du Grail de la Villette, dit Charles de BERNARD, auteur cité dans le Littré
CH. DE BERNARD (1804-1850)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme CH. DE BERNARD a été choisie.Romancier français.
Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| la Chasse aux amants | 1841 | 1 citations |
| la Cinquantaine | 1839 | 20 citations |
| la Femme de 40 ans | 1838 in Nœud gordien | 30 citations |
| la Peau du lion | 1841 | 22 citations |
| le Gendre | 0 citations | |
| le Gentilhomme campagnard | 24 citations | |
| Un acte de vertu | 1838, in Nœud gordien | 31 citations |
| Un homme sérieux | 1843 | 51 citations |
Quelques citations de Pierre-Marie-Charles de Bernard Du Grail de la Villette, dit Charles de BERNARD
Voici un tirage aléatoire parmi ses 251 citations dans le Littré.
Je n'ai qu'une chose à faire, c'est d'entonner là [près d'une femme peu contente de son mari] la cantilène consolatrice que gazouille depuis un an ce beau Ténébreux.
Un acte de vertu, § VI (ténébreux, euse)Au fait, pensait-il, les femmes ont parfois des caprices si étranges ! il est possible que cet Hercule africain [un chef de bataillon qui avait fait les campagnes d'Afrique] réussisse avec sa grosse voix, ses moustaches de pandour et ses épaules de cent-suisse.
la Femme de 40 ans, § IX (pandour ou pandoure)Il [un chef d'escadron qui se croyait un lovelace] relevait héroïquement ses moustaches, souriait avec une volupté martiale et donnait à sa prunelle une expression fascinatrice.
la Femme de quarante ans, § III (fascinateur, trice)Réflexion faite, lui dit-il, ce n'est pas un soufflet, c'est un coup de poing que vous m'avez donné.
la Peau du lion, XI (soufflet)Elle s'arma d'une amabilité improvisée, capable d'émousser les traits qu'allait lui darder la farouche maussaderie de son amant.
la Femme de quarante ans, § VI (maussaderie)Vainqueurs, nous serons odieux ; vaincus, ridicules, — superlativement ridicules.
la Chasse aux amants, XI (superlativement)Il roule des yeux si féroces en lui parlant, qu'elle en perd connaissance ; ne dirait-on pas qu'il s'apprête à l'emporter dans son antre pour la dévorer ? que diantre peut-il lui rugir ?
la Femme de 40 ans, IX (rugir)Achille était invulnérable partout, le talon excepté : or tout homme a, dans sa position, son caractère, son esprit ou sa personne, un point qui est pour lui ce qu'était le talon pour Achille ; c'est là qu'il faut frapper.
la Chasse aux amants, § 2 (talon)Apprenez qu'à dater d'aujourd'hui vous êtes ce qu'on appelle en langage parlementaire un homme sérieux ; ceci veut dire… la démarche grave, le front soucieux, le regard altier, la bouche pincée, l'air composé, le ton péremptoire, l'accent emphatique, le geste solennel, la parole abondante, le cerveau vide, beaucoup de prétentions, passablement d'ennui, un peu de ridicule, un homme sérieux enfin.
Un homme sérieux, XXVII (sérieux, euse)Mornac, voyant sa manifestation de jalousie menacée d'un échec complet, évoqua machiavéliquement le souvenir de la veille.
la Femme de quarante ans, § 6 (machiavéliquement)N'allez-vous pas au rout de Mme d'Alvimare ?
la Femme de 40 ans, VI (rout)Vers cet astre nouveau [une jeune et jolie femme] qui promettait d'éclipser toutes ses émules, s'inclinaient à l'envi tous les tournesols de la galanterie.
la Chasse aux amants, III (tournesol)Ne voilà-t-il pas de nobles et puissants seigneurs ? parce qu'ils ont un pigeonnier au milieu d'une mare à canards, ils se posent en châtelains.
Un acte de vertu, § 4 (pigeonnier [1])Dès ce moment, M. Chevassu visa à la députation, cet indispensable viatique de tout homme qui tient à faire son chemin.
Un homme sérieux, IV (viatique)Je pourrais même apporter mon cornet à piston ; mais c'est un instrument qui rappelle le bal masqué, et il n'est peut-être pas assez sentimental pour la circonstance.
Un homme sérieux, § 4 (cornet)Le mariage, mon cher, n'est pas précisément le septième ciel, comme tu pourrais le croire.
Un acte de vertu, V (septième)Il [ce prétentieux édifice] offrait à l'œil surpris la réunion incongrue de trois ou quatre architectures opposées.
Un homme sérieux, § XVIII (incongru, ue)Pauvre enfant, se disait le vieillard, tu chantes comme l'oiseau que tient en joue le chasseur : tout le monde conspire à te marier avec ce cuistre.
Un Homme sérieux, § 13 (cuistre)Seul avec l'inspiration, cette fièvre divine.
la Chasse aux amants, § III (fièvre)La jolie blonde porta la main à sa coiffure comme pour faire rentrer sous la passe de son chapeau les boucles soyeuses.
la Cinquant. § I (passe [1])