Nicolas BOILEAU-DESPRÉAUX, auteur cité dans le Littré
BOILEAU (1636-1711)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme BOILEAU a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Discours au roi | 1665 | 78 citations |
| Epîtres | 1669-1695 | 752 citations |
| L'art poétique | 1674 | 963 citations |
| Le lutrin | 1673-1683 | 612 citations |
| Réflexions critiques sur Longin | 1694 | 95 citations |
| Satires | 1660-1711 | 1788 citations |
Quelques citations de Nicolas BOILEAU-DESPRÉAUX
Voici un tirage aléatoire parmi ses 4781 citations dans le Littré.
Ainsi, dans cet amas de nobles fictions, Le poëte s'égaye en mille inventions.
Art p. III (égayer [1])Devant elle [la justice] à grand bruit ils expliquent la chose ; Tous deux avec dépens veulent gagner leur cause.
Ép. II (chose)Toutefois, s'il le faut, je veux bien m'en dédire.
Sat. IX (dédire)Couraient chercher le ciel au travers des épines.
Lutr. VI (épine [1])Telle qu'une bergère aux plus beaux jours de fête De superbes rubis ne charge point sa tête.
Art p. II (charger)Possédé d'un ennui qu'il ne saurait dompter [Alexandre], Il craint d'être à soi-même et songe à s'éviter.
Ép. V (soi)Il est un heureux choix de mots harmonieux ; Fuyez des mauvais sons le concours odieux.
Art poét. I (mot)Où le vice orgueilleux s'érige en souverain.
Sat. I (ériger)Ce n'est plus qu'un cœur bas, un coquin ténébreux.
Ép. IX (ténébreux, euse)…Marchant à pas comptés, Comme un recteur suivi des quatre facultés.
Sat. III (recteur [1])Et déjà [mes vers] chez Barbin, ambitieux libelles, Vous brûlez d'étaler vos feuilles criminelles.
Épîtr. X (libelle)Passer du grave au doux, du plaisant au sévère.
Art p. I (doux, douce)L'homme, en ses passions toujours errant sans guide, A besoin qu'on lui mette et le mors et la bride.
Sat. X (mors)Juge si, toujours triste, interrompu, troublé, Lamoignon, j'ai le temps de courtiser les muses.
Épît. VI (courtiser)L'entrée aux pensions où je ne prétends pas.
Sat. IX (où)Quand mon esprit, poussé d'un courroux légitime, Vint devant la raison plaider contre la rime.
Épître X (plaider)Un vil amour du gain, infectant les esprits, De mensonges grossiers souilla tous les écrits.
ib. IV (gain)Il est certains esprits dont les sombres pensées Sont d'un nuage épais toujours embarrassées.
Art p. I (nuage)Ses ouvrages [de Juvénal], tout pleins d'affreuses vérités, Étincellent pourtant de sublimes beautés.
Art p. II (étinceler)Maudit soit le premier dont la verve insensée Dans les bornes d'un vers renferma sa pensée !
Sat. II (renfermer)