Rémy BELLEAU, auteur cité dans le Littré
BELLEAU (1528-1577)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme BELLEAU a été choisie.poète de la Pléïade
Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Aucune œuvre identifiée, le travail d'identification des œuvres reste à faire sur cet auteur.
Quelques citations de Rémy BELLEAU
Voici un tirage aléatoire parmi ses 80 citations dans le Littré.
Comme le feu dans la fournaise, Enseveli dessous la braise, Drille et flamboye estincelant.
Œuvres, t. I, p. 20, dans LACURNE (driller)J'ay senty par les champs la fleur de l'aubespine, Le thym, le pouliot…
Bergeries, t, I, p. 19, dans LACURNE (pouliot [1])Je te garde un trochet de cent noisilles branches, Et des raisins muscats attachés à leurs branches, Une moissine belle et un petit oiseau.
Bergeries, t. I, p. 18 (moissine)Comme un oyseau plongeon dans les flots escumeux, Messager de l'orage…
Berger. t. I, p. 168 (plongeon)Se vend aussy cher comme creme.
Œuvres, t. II, p. 119, dans LACURNE (crème)Nagueres en plein mi-nuit, Alors que lune reluit.
t. II, p. 6, dans LACURNE (minuit)…Que la France enyvrée Soit grosse d'un beau printemps, D'un printemps qui tousjours dure, Et qui surmonte l'injure Et les eschanges des temps.
Berger. f° 8, dans LACURNE (échange)Sifflet [cabaret], gentil secours de nostre vie, Avale-soing, chasse-melancolie, Quant par ton bruit, sans bouchon, l'on entend Aussi soudain où le bon vin se vend.
Berger. t. I, p. 162, dans LACURNE (sifflet)Pauvre, chetive, malheureuse, Et fortunée que je suis.
la Reconnue, IV, 1 (fortuné, ée)…Un autre l'amoncelle [le foin,] En pointes le dressant de superbes meulons, Le jouet quelquefois des venteux tourbillons.
t. I, p. 16, dans LACURNE (meulon)Et fay, quand il me plaist, par figures sorcieres Flots sur flots entassés les grands monts escumer.
Bergeries, t. I, p. 131, dans LACURNE (sorcier, ière)Qu'il n'y ait que serpens, qu'orfrayes et corbeaux, Huppes et chahuans, et les tristes oyseaux.
Bergeries, t. I, p. 112, dans LACURNE (orfraie)Mais qu'en me façonnant comme un soldat pratique, J'eusse appris à cresper [brandir] le long bois d'une pique, à piquer un cheval, le manier en rond.
Berger. t. I, p. 3, dans LACURNE (crêper)Cages d'ozier, esclissées de petits barreaux de troinelle pelée.
Bergeries, t. I, p. 74, dans LACURNE (troëne)Près de cette eau s'élevoit un rocher ridé, caverneux et calfeutré de mousse espaisse et delicatte, comme s'il eust esté tapissé de quelque fin coton.
Bergeries, t. I, p. 29, dans LACURNE (calfeutrer)Pesches, avantpesches, presses, persiques, pavis, perdigoines.
Bergeries, t. I, p. 89, dans LACURNE (perdrigon)Manier de pié coy, en rond ou en carriere, Ce cheval ombrageux…
Œuv. p. 93, dans LACURNE (rond [2])[Des colonnes] pour soutenir le plinthe de ce bastiment [une sépulture].
Bergeries, t. I, p. 20, dans LACURNE (plinthe)Le blé meurdri de la froidure Et blesme des jarçans frimas, Maintenant n'a plus le chef bas, Mais touffu reprend sa verdure.
Bergerie, t. I, p. 106, dans LACURNE (gercer)Rien ne te plaist que l'ignorance Dessous le masque d'arrogance Qui fait rougir les mieux appris.
Œuv. t. II, p. 71, dans LACURNE (masque [2])