Rémy BELLEAU, auteur cité dans le Littré
BELLEAU (1528-1577)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme BELLEAU a été choisie.poète de la Pléïade
Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Aucune œuvre identifiée, le travail d'identification des œuvres reste à faire sur cet auteur.
Quelques citations de Rémy BELLEAU
Voici un tirage aléatoire parmi ses 80 citations dans le Littré.
Comme un faucon perdu dedans les cieux Pour ses appas va poursuivant des yeux Le coulevreau dessus l'herbe menue.
Bergeries, t. I, p. 53, dans POUGENS (couleuvreau)Ou la troupe legere Des oiseaux peinturés surpris à la pantiere.
Poésies, t. I, p. 89, dans LACURNE (pantière ou pantenne)Voy le tendre bourgeon qui s'enfle et qui decouvre, S'esbourant peu à peu, une gemme qui s'ouvre.
Berger. t. I, p. 4, dans LACURNE (ébourrer)Sifflet [cabaret], gentil secours de nostre vie, Avale-soing, chasse-melancolie, Quant par ton bruit, sans bouchon, l'on entend Aussi soudain où le bon vin se vend.
Berger. t. I, p. 162, dans LACURNE (sifflet)Et fay, quand il me plaist, par figures sorcieres Flots sur flots entassés les grands monts escumer.
Bergeries, t. I, p. 131, dans LACURNE (sorcier, ière)Si tost que de te voir je n'ay plus le bonheur, Aussitost ce cruel me met à la tenaille D'un regret importun qui toujours me travaille Sans donner tant soit peu de treve à ma douleur.
Berger.t. I, p. 58, dans LACURNE (tenaille)…Je te donne une coupe De fresne bien madré, faite dessus le tour, Si tu me peux guarir des charmes de l'amour.
Berger. p. 110, dans LACURNE (madré, ée)Rien ne te plaist que l'ignorance Dessous le masque d'arrogance Qui fait rougir les mieux appris.
Œuv. t. II, p. 71, dans LACURNE (masque [2])Biaizant la rondeur de ce grand univers.
t. I, f° 207, dans RAYNOUARD, Lexique. (biaiser)Allez, et n'ayez peur que les dents assassines Des vieux loups affamés n'abordent vos cassines.
dans LE ROUX, Dict. comique. (cassine [1])Ma pauvre cassine.
Berger. t. I, p. 70, dans LACURNE (cassine [1])Le blé meurdri de la froidure Et blesme des jarçans frimas, Maintenant n'a plus le chef bas, Mais touffu reprend sa verdure.
Bergerie, t. I, p. 106, dans LACURNE (gercer)Les frayeurs, les souleurs des sinistres oiseaux.
Poésies, t. I, p. 13, dans LACURNE (souleur)… que ton importun caquet Soit fait compaignon du claquet, Du baril et de la besace D'un ladre vert…
Œuv. t. II, p. 69, dans LACURNE (ladre)N'as-tu pas veu, Bellot, machotter ces brebis L'herbe demi brulée au milieu des herbis ?
Bergeries, t. I, p. 2, dans LACURNE (mâchonner)… Que ton importun caquet [d'une cloche] Soit fait compagnon du claquet [petit engin pour faire du bruit], Du baril et de la besace D'un ladre verd…
t. II, p. 69, dans LACURNE (claquet)…Que la France enyvrée Soit grosse d'un beau printemps, D'un printemps qui tousjours dure, Et qui surmonte l'injure Et les eschanges des temps.
Berger. f° 8, dans LACURNE (échange)Je te garde un trochet de cent noisilles branches, Et des raisins muscats attachés à leurs branches, Une moissine belle et un petit oiseau.
Bergeries, t. I, p. 18 (moissine)Sur les tresses blondelettes De madame et de son sein Toujours plein De mille et mille fleurettes.
dans H. EST. Précellence, p. 69 (blondelet, ette)…Depuis que la France Couve dedans son sein le meurtre et la vengeance… France, le petit œil et la perle du monde, Est maintenant sterile au lieu d'estre feconde.
Bergeries, t. I, p. 2 (œil)