Rémy BELLEAU, auteur cité dans le Littré
BELLEAU (1528-1577)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme BELLEAU a été choisie.poète de la Pléïade
Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Aucune œuvre identifiée, le travail d'identification des œuvres reste à faire sur cet auteur.
Quelques citations de Rémy BELLEAU
Voici un tirage aléatoire parmi ses 80 citations dans le Littré.
…Quand dessus le sec ou les moites sablons En foulle de la mer retourne la mouette… Puis se reporte en mer, c'est un signe de voir Tost après sur les eaux un grand vent esmouvoir.
Bergeries, t. I, p. 120, dans LACURNE (mouette [1])Elle claquette toute seule, C'est un moulin, c'est une meule D'un moulin qui tourne tousjours.
ib. p. 138 (claquet)Manier de pié coy, en rond ou en carriere, Ce cheval ombrageux…
Œuv. p. 93, dans LACURNE (rond [2])Le garder [un troupeau de moutons] du pourry et de la clavelée, De charme, de venin et d'herbe ensorcelée.
Bergeries, t. I, p. 109 (pourri, ie)Ou la troupe legere Des oiseaux peinturés surpris à la pantiere.
Poésies, t. I, p. 89, dans LACURNE (pantière ou pantenne)Comme le feu dans la fournaise, Enseveli dessous la braise, Drille et flamboye estincelant.
Œuvres, t. I, p. 20, dans LACURNE (driller)Montagnes calfatées de mousses, de fleurs, d'herbes, d'arbrisseaux.
Bergeries, t. I, p. 67, verso, dans LACURNE (calfater)Et comme on voit les espics tronçonnez, Cassez, froissez en brindelles menues.
Bergeries, t. I, p. 104, verso, dans LACURNE SAINTE-PALAYE (brindille)Ces bergeres y travaillent sans cesse, l'une après le labeur industrieux de quelque gentil ouvrage de broderie, l'autre après un lassis de fil retors ou de fil de soye de couleur.
Bergeries, t. I, p. 40, dans LACURNE (lacis)Cages d'ozier, esclissées de petits barreaux de troinelle pelée.
Bergeries, t. I, p. 74, dans LACURNE (troëne)Voy le tendre bourgeon qui s'enfle et qui decouvre, S'esbourant peu à peu, une gemme qui s'ouvre.
Berger. t. I, p. 4, dans LACURNE (ébourrer)…C'est l'avant-vendangeur [constellation] De lumiere pareille et pareille grandeur Que celle qui se voit par la noire carriere Sur la queue d'helice espandant sa lumiere ; Ceste estoille est ardante…
Poésies, t. I, p. 179 (hélice)Si tost que de te voir je n'ay plus le bonheur, Aussitost ce cruel me met à la tenaille D'un regret importun qui toujours me travaille Sans donner tant soit peu de treve à ma douleur.
Berger.t. I, p. 58, dans LACURNE (tenaille)Piquer bien un cheval en foule ou en carriere.
ib. t. II, p. 22 (foule)Des hauts pins esbranchés les tronches my cavées.
Poésies, t. I, p. 178, dans LACURNE (tronc)… J'ay de mes propres mains Planté un beau verger de si bonne aventure, Que le ciel tout benin et la douce nature Ont tant favorisé qu'on ne voit rien de beau Qu'aisement on ne trouve en ce complant nouveau.
Bergeries, t. I, p. 32, dans LACURNE (complant)Ma dame est bien en sa colere, Je l'ay mise en son ver-coquin.
Œuv. t. II, p. 115 (ver-coquin)C'est toy, courtois et gentil, Qui d'exil Retire ces passageres, Ces arondelles qui vont Et qui sont Du printemps les messageres.
dans JAUBERT, Glossaire. (hirondelle)Une longue terrasse pratiquée sur les flancs d'un rocher… à petites tourelles tournées et massonnées à cul de lampe, avancées hors de la courtine de la terrasse.
Bergeries, p. 1, dans LACURNE (courtine)Qui souslevoient sur le bat de leurs ailes.
Bergeries, t. I, p. 101 (bat [1])