Louis de BOISSY, auteur cité dans le Littré
BOISSY (1694-1758)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme BOISSY a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Dehors les trompeurs, ou l'Homme du jour, comédie en cinq actes et en vers, Paris, Théâtre-Français, 18 février 1740 | 1740 | 45 citations |
| Le Français à Londres, comédie en 1 acte et en prose, Paris, Théâtre-Français, 19 juillet 1727 | 1727 | 40 citations |
| L'Impatient, comédie en 5 actes et en vers, précédée d'un prologue, Paris, Théâtre-Français, 26 janvier 1724 | 1724 | 23 citations |
Quelques citations de Louis de BOISSY
Voici un tirage aléatoire parmi ses 133 citations dans le Littré.
Il accorde d'un mot les partis opposés ; Quel liant dans l'esprit et dans le caractère !
Deh. tromp. I, 6 (liant, ante)Comment donc ? vous jouez la passion au mieux.
Sage étourdi, II, 5 (jouer)Marton, monsieur, Marton, la bourse sur la gorge A voulu me séduire et surprendre ma foi.
Sage étourdi, III, 5 (gorge)Ce qu'a fait l'amitié, l'amour le ratifie.
Époux par superch. II, sc. dern. (ratifier)On me pendrait plutôt, Je suis trop partisan de la douce paresse.
Sage étourdi, III, 3 (pendre)Je suis sémillant, je badine, je folâtre, je papillonne, je voltige de l'une à l'autre, je les amuse toutes.
Français à Lond. sc. 6 (papillonner)Il fuit jusques au nœud d'une sotte amitié ; Il est toujours liant et n'est jamais lié.
ib. I, 6 (liant, ante)Céliante : Elle est folle à l'excès. - Lisette : On plaît par la folie.
Deh. tromp. I, 1 (folie [1])À faire des nœuds, à tourner votre rouet pour tout amusement, et à jouer de l'éventail pour toute conversation.
Français à Londres, sc. 5 (jouer)Il n'est pour se haïr que d'être un peu parent.
Babillard, sc. 3 (être [1])Lisimon l'intrigant et Damon le furet, Qui se fourre partout, à l'État très utile, Officier à la cour, espion à la ville.
Babill. sc. 4 (furet)Il joue d'une main avec son jabot, et se caresse de l'autre.
Français à Londres, sc. 15 (jabot)Mais, baron éternel, ce n'est pas sur un regard équivoque, sur une simple civilité que je suis assuré qu'on m'aime.
Français à Lond. sc. 1 (éternel, elle)Dis, ne rougis-tu point d'être un grand inutile, Et de grossir l'essaim des oisifs de la ville ?
Sage étourdi, II, 3 (inutile)Ses yeux sont expressifs plus qu'on ne saurait dire.
Dehors tromp. I. 1 (expressif, ive)Petit maître manqué, ridicule pagode.
Impatient, III, 3 (manqué, ée)De là je vins tomber au faubourg Saint-Germain.
Babillard, sc. 3 (tomber)Oh ! vous parlez si bien que je suis tout oreille.
Babillard, sc. 9 (oreille)Le marquis : Tiens, ce que les Anglais ont de mieux, c'est qu'ils parlent français, encore ils l'estropient. - Le baron : Et nous l'estropions nous-mêmes pour la plupart.
Français à Lond. sc. 1 (estropier)Bonjour, mon frère ; tu te rends bien rare depuis quelque temps.
Franc. à Lond. sc. 6 (rare)