François BONIVARD, auteur cité dans le Littré

BONIVARD (1493-1570)

Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme BONIVARD a été choisie.

86 citations dans le Littré

Œuvres citées dans le dictionnaire Littré

Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.

Titre de l'œuvre Date de parution Citations
Advis et devis des lengues 16 citations
Chroniques de Genève 1551 33 citations
De l’ancienne et nouvelle police de Geneve 10 citations
De noblesse et de ses offices ou degrez et des trois estatz monarchique, aristocratique et democratique ^Nobl 25 citations

Quelques citations de François BONIVARD

Voici un tirage aléatoire parmi ses 86 citations dans le Littré.

  1. Notre connaissance réfléchie dérive essentiellement de notre connaissance intuitive : c'est toujours sur des idées purement sensibles que notre esprit opère lorsqu'il s'élève aux notions les plus abstraites.
    Paling. XVI, 3 (intuitif, ive)
  2. Le savant Herissant a achevé de démontrer, après les Jussieu et les Guettard, la nature vraiment animale des coraux et des productions analogues.
    Contempl. nat. 10<sup>e</sup> part. ch. 29 (corail)
  3. M. Deluc… est, de tous les physiciens, celui qui a… donné les meilleures règles pour procéder bien dans les expériences thermométriques.
    Us. feuill. 2<sup>e</sup> supplém. (thermométrique)
  4. Les objets ne frappent pas immédiatement sur l'âme ; elle n'en reçoit les impressions que par des milieux interposés ; les sens sont ces milieux.
    Contempl. nat. V, 5 (milieu)
  5. Il [M. Lyonet] a vu le corps d'une guêpe s'agiter trois jours après avoir été séparé du corselet : quand il tenait la partie antérieure de cette guêpe, elle mordait dans tout ce qu'il lui présentait ; et, lorsqu'il touchait au corps, elle faisait d'abord sortir son aiguillon, et le dardait de tous côtés et en tous sens comme pour tâcher de le piquer.
    Hist. nat. Mém. Œuv. t. III, p. 164, dans POUGENS (guêpe)
  6. Il ne lui fut plus possible [à une femelle d'oiseau] d'aller prendre sa nourriture comme auparavant ; mais le mâle, toujours officieux et toujours empressé, allait la prendre pour elle et la lui dégorger dans le bec.
    Contempl. nat. XIe part. ch. 3, note 2 (dégorger)
  7. En supposant d'autres sortes de modifications, dans les organes de la génération de l'individu fécondateur, on aurait d'autres résultats dans le germe fécondé.
    Consid. corps organ. Œuv. t. VI, p. 477, dans POUGENS. (fécondateur, trice)
  8. Le lapin de garenne semble savoir qu'il n'est pas logé et il se loge ; les lapins de clapiers dont on peuple les garennes, se gîtent comme le lièvre ; mais, au bout de quelques générations, ils commencent à se faire des terriers.
    Contempl. nat. II, 30 (garenne)
  9. Le plus vieux des éléphants, comme le plus expérimenté, est à la tête de la troupe et la conduit ; le plus âgé après lui ferme la marche ; les jeunes et les faibles sont au centre du bataillon ; et les mères qui allaitent encore portent leurs petits qu'elles embrassent de leur trompe.
  10. Le coutelier ne rampe point ; il perce le sable perpendiculairement, il s'y creuse un trou ou une sorte de cellule qui a quelquefois deux pieds de longueur et dans laquelle il monte et descend à son gré.
    Contempl. nat. 12<sup>e</sup> part. ch. 9 (coutelier, ière)
  11. Si l'air est assez froid pour que cette rosée se gèle, elle formera ce qu'on nomme la gelée blanche ; ce sera, en quelque sorte, la cristallisation de l'eau.
    Us. feuill. plantes, Suppl. 2e. (gelée)
  12. Le goût paraît encore plus dégradé que l'odorat dans un grand nombre d'oiseaux, surtout chez les granivores ; leur langue, presque cartilagineuse, ne semble pas devoir être bien sensible.
    Contempl. nat. III, 28 (goût)
  13. M. de Réaumur est le premier qui nous ait donné en 1753 une bonne histoire du ver lion ; il était pourtant connu dès le commencement du siècle.
    Contempl. nat. XII, 42 (ver)
  14. On sait assez que la chrysalide n'a ni bras ni jambes, qu'elle est un papillon si bien emmaillotté qu'il ne peut faire aucun usage de ses membres.
    Insectes, Observ. 13 (emmaillotté, ée)
  15. Ce sont de grandes mineuses que les guêpes dont j'esquisse l'histoire ; elles entendent à merveille à excaver la terre et à y pratiquer un souterrain spacieux pour y loger commodément leur guêpier.
    Contempl. nat. XI, 23 (mineur [1])
  16. Je ne saurais douter raisonnablement que je ne sois doué de sensibilité, d'entendement, de volonté, parce que j'exerce à chaque instant ces facultés.
    Œuv. mêlées, t. VIII, p. 236, dans POUGENS (sensibilité)
  17. L'estomac du chien ne digère proprement que le parenchyme ou la partie animale de l'os.
    Contempl. nat. Œuv. t. VIII, p. 19, dans POUGENS (parenchyme)
  18. Les deux pyramides [représentées par les rayons visuels] sont opposées l'une à l'autre par leur base, et cette base est dans la prunelle.
    Ess. psychol. 28 (opposé, ée)
  19. Le redressement des tiges et le retournement des feuilles s'exécutent dans l'eau comme dans l'air.
    Contempl. nat. VI, 4 (redressement)
  20. Le sentiment est un, le corps est multiple.
    Ess. anal. âme, ch. X (multiple)