Charles BONNET, auteur cité dans le Littré
BONNET (1720-1794)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme BONNET a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Considérations sur les corps organisés | 1762 | 116 citations |
| Essai analytique sur les facultés de l'âme | 1760 | 60 citations |
| Essai de psychologie | 1754 | 30 citations |
| La contemplation de la nature | 1764 | 272 citations |
| La Palingénésie philosophique, ou Idées sur l'état passé et sur l'état futur des êtres vivans. Ouvrage destiné à servir de supplément aux derniers écrits de l'auteur et qui contient principalement le précis de ses recherches sur le Christianisme | 1770 | 95 citations |
| Traité d'insectologie ou observations sur les pucerons. Première partie. ou observations sur quelques espèces de vers d'eau douce, qui coupés par morceaux, deviennent autant d'animaux complets | 1745 | 55 citations |
Quelques citations de Charles BONNET
Voici un tirage aléatoire parmi ses 920 citations dans le Littré.
Politien n'eust sceu gouster un vocable, s'il n'eust esté en sucre confict.
Advis et devis des langues, p. 57 (sucre)Les affaires divins et humains, desquelz nous avons traicté et disputé… si soubtilement que nous avons esté pour ce reputez, par aventure, difficiles et scabreux.
Advis et devis des langues, p. 58 (scabreux, euse)Il est couru un siecle jusques au nostre durant lequel ne se treuvoient autres histoires que de telles barniuelles [romans de chevalerie].
Advis et devis, p. 171 (baliverne)Il [Saturne] eut un fils nommé Jupiter, qui le dechassa, et occupa son royaume… et subvertit tout le simple et sainct mode de vivre du temps de son pere.
Amartigenée, p. 127 (subvertir)Armé à la secrecte.
Chron. de Genève, IV, 25 (secrète)Du desbat qui sortit entre ung scindique et le thesaurier de Geneve.
Chron. de Genève, IV, 4 (trésorier)Ne douttes qu'il [Dieu] cognoit… les choses muables invariablement.
Amartigenée, p. 183 (invariablement)Les dix hommes [décemvirs] esleuz par les Romains en superiorité, qui firent tant d'insolences que le peuple fut contrainct se mutiner contre eulx.
Chron. de Gen. I, 4 (supériorité)Sa très puissante main [de Dieu] est aussy preste de nous ruer de hault en bas, comme elle a esté de nous enlever de bas en hault, et de tant plus hault nous fera prendre le sault-brissault plus lourd.
Chron. de Genève, III, 1 (saut)Il y a trois choses que donnent credict au parlant : sa vie, la verité de la chose, et la sobrieté de la parole.
Advis et devis des lengues, p. 67 (sobriété)Elle [la femme du duc de Savoie] s'en alla de là les monts ; luy [le duc], comme un bon tarin, luy courut après, et jamais depuis ne revint à Geneve.
Anc. et nouv. police de Genève, p. 18 (tarin)Ilz estoient du prince très bien galez.
Chron. de Genève, II, 24 (régaler [1])Au corps sont les sentementz interieurz, que sont entiereté, parité, vigueur, puissance, santé, fermeté de corps et le playsir epanché par tout ledit corps.
Amartigenée, p. 150 (sentiment)Car faire il peut tout ouvrage du dyable, Comme yvroigner, paillarder, taverner, Frapper, tuer, sans estre punissable.
Anc. et nouv. police de Genève, p. 91 (taverner)Le proverbe grec, que aussy bien barbarisoit Solon entre les Scythes que Anacharsis entre les Grecs.
Advis et devis des langues, p. 51 (barbariser)Et estre declairé les cries et citation faictes injuridiques.
Chr. de Gen. t. II, p. 112 (injuridique)Quand il y havoit plus de sepmaniers que de jourz en la sepmaine, ils estoient remis au tantiesme du moys.
Source de l'idolâtrie, p. 79 (tantième)Le seigneur de la Vauldissere, qui avoit espousé la cousine germaine de mon pere, et m'avoit cogneu espadazin [habile à manier l'épée] à l'estude de là les monts.
Chron. de Geneve, III, 12 (spadassin)Quand il y avoit plus de sepmaniers que de jours dans la sepmaine…
Advis et devis, idolatrie, p. 79 (semainier, ière)Ce [réparation à un homme qu'on avait outragé] se faisoit selon la rigueur de justice, et ce reparateur à jamais encouroit infamie.
Anc. et nouv. police de Genève, p. 98 (réparateur, trice)