Benoît de Sainte-Maure, auteur cité dans le Littré
BENOIT DE SAINTE-MAURE (1120?-1173)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme BENOIT DE SAINTE-MAURE a été choisie.poète du XIIe siècle
Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Chronique des ducs de Normandie | 1175 | 264 citations |
| Le roman de Troie | 1160-1170 | 42 citations |
Quelques citations de Benoît de Sainte-Maure
Voici un tirage aléatoire parmi ses 336 citations dans le Littré.
Genz de sainte religion, De bon afaire, de bon non, Visita e vit volentiers.
II, 7116 (visiter)Des gomes qui dedans alument Bone est l'olors, puisqu'eles fument.
Roman de Troie, V. 14829 (gomme)N'a cure plus de lor barate ; La rien dont il plus or se haste, c'est d'eus esloignier et fuir.
Chron. de Norm. t. II, p. 65 (baratte)Oilz ne clot pas si tost ne cille, Com chevaliers i chient [tombent] morz.
Roman de Troie, V. 19137 (ciller)Car chevaliers et citaains, Comunes, geudes et vilains M'i unt fait tele envaïe.
Chron. de Norm. t. I, p. 535, V. 13145 (ghilde)En sorquetot [il] n'aveit leisir De totes lor façons escrire ; Trop aveit à fere et à dire Del siege et de la mortel guerre, Et de continuer l'afere.
Roman de Troie, V. 5564 (continuer)Fors la vert herbe e le junc freis.
Chron. de Norm. dans RAYNOUARD, Lexique (jonc [1])Ausi cum cil, ceo m'est avis, Qui vont coillant les bons espis, E ce laissent qui n'a valor, Deivent faire li oeor.
II, 12667 (auditeur)Tant par nous a la mer gregiez E si nos a afebleiez, Que à grant peine estum sur piez.
V. 1447 (grever)Bien estoit jà d'enfance eissuz ; Mais si beaus huem ne fu veüs, Si genz, si formez ne si faiz.
V. 32656 (former)Si fist Deus ses formations, Ses regnes, ses creations, Qu'entre eus eüst varietez.
I, 73 (variété)Cume jaianz, forz en bataille, Que n'i a cors le suen i vaille.
II, 8410 (géant, ante)E plus, s'ele vout [veut] qu'il ne moire [meure], L'or et l'argent de cest empire En utre m'enveit et amast [qu'elle envoie et amasse].
II, 2803 (outre [2])Nos leiz, noz constitutions.
dans RAYNOUARD, constitutio. (constitution)Od le resplent e od l'esclair [du jour] Rout l'om [on eut de nouveau] es choses connoissances, En quei a formes e semblances E certes imaginations.
Chronique, t. II, p. 148, V. 19729 (imagination)Deus par qui [les choses] unt raliementz, Paiz e concorde e tenemenz.
II, 15 (ralliement)Mult est li deables gringnos, E mult par est achaisonos ; Argumens set faire od soffime.
Chronique, t. II, p. 353, V. 25667 (grincheux, euse)La poesté, la seignorance Del realme de tute France [il] Suzmist à sei e suzjua.
I, 765 (subjuguer)Nus hom ne scet l'aveir esmer [estimer], Qu'il jeterent al funz de mer, Pur lur nés [navires] auques suzlegier.
I, V. 1871 (soulager)Ne ne porreit mis cors soffrir Travail ne peine ne labor ; Kar dès or s'abregent mi jor ; Molt me vois mais afebleiant.
II, 8223 (abréger)